
CMA CGM double son effort pour le pouvoir d’achat

Alors que de plus en plus de députés commencent à envisager de taxer les surprofits de certaines entreprises, CMA CGM renforce son effort.
L’armateur qui a enregistré un profit net de 7,2 milliards de dollars (7,06 milliards d’euros) au premier trimestre va augmenter les mesures annoncées fin juin dernier en faveur du pouvoir d’achat des Français.
La baisse du taux de fret pour les importateurs passe ainsi de 500 à 750 euros par conteneur et il concerne désormais toutes les importations en provenance d’Asie et à destination de tous les clients de CMA CGM situés en France. Précédemment, seules les enseignes de la grande distribution et tous les clients des Outre-Mer étaient concernés.
Plus de deux fois plus cher
Le groupe dirigé par Rodolphe Saadé annonce en outre une mesure en faveur des exportateurs français avec une baisse de 100 euros par conteneur 40 pieds, sachant que les taux de fret sont plus faibles en moyenne à l’exportation.
Au global, ces nouvelles dispositions représentent «des réductions jusqu’à 25% des taux de fret», indique la société dans son communiqué, contre 10% à maximum 20% précédemment. Elle seront applicables à partir du 1er août prochain.
Le coût de ces mesures pour CMA CGM n’a pas été dévoilé mais il est plus que doublé par rapport aux annonces de juin dernier.
Plus d'articles du même thème
-
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane. -
Les craintes d’inflation s’emballent aux Etats-Unis
La perspective d’une vague de tarifs douaniers à compter du 2 avril inquiète les entreprises et les ménages américains qui anticipent une nouvelle hausse de l’inflation. Les prévisions à court terme des marchés atteignent un plus haut de deux ans. Tout dépendra de l’impact du ralentissement. -
La désinflation se poursuit en zone euro
La diminution de la hausse des prix dans les services et une convergence plus générale entre les pays apparaissent comme un nouvel encouragement en faveur d’une septième baisse des taux de la Banque centrale européenne en avril.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions