
Bruxelles abaisse ses perspectives de croissance

La Commission européenne a revu ce jeudi à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Union européenne (UE) et la zone euro en 2018, comme L’Agefi l’annonçait ce matin. Le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro croîtrait de 2,1% cette année, et non plus de 2,3% comme l’exécutif européen l’avait projeté en mai. La Commission a en revanche confirmé sa prévision d’une croissance de 2,0% en 2019. Les prévisions sont identiques pour l’UE.
La croissance de l’Allemagne ralentirait à 1,9% en 2018 et en 2019, alors que la Commission projetait jusqu’alors 2,3% et 2,1% respectivement. Celle de la France serait ramenée à 1,7% en 2018 et en 2019, au lieu de 2,0% et 1,8% respectivement. Pour l’Italie, la croissance ne serait que de 1,3% cette année, et plus de 1,5%.
«La modération de la croissance résulte en partie de facteurs temporaires, mais les tensions grandissantes qui s’exercent sur les échanges commerciaux, la hausse des prix du pétrole et l’incertitude politique qui règne dans certains États membres pourraient également avoir joué un rôle», souligne l’exécutif dans son communiqué. Bruxelles ajoute que «les aléas baissiers entourant ces prévisions sont très importants, et ils se sont aggravés depuis le printemps». Le scénario de base de la Commission ne prévoit pas de nouvelle escalade des tensions commerciales.
Plus d'articles du même thème
-
Les Etats-Unis seront les premières victimes des tarifs douaniers réciproques
L’impact sur la croissance américaine est estimé entre 0,5 et 1 point en 2025, tandis que l’inflation devrait progresser de 1,5 à 2 points. Pour le reste du monde, cela dépendra des mesures de représailles. La guerre commerciale laissera des traces à long terme. -
Les droits de douane de Donald Trump assomment les économies asiatiques
L’usine du monde est particulièrement affectée par la méthode de calcul du président américain. -
L'activité de la zone euro a été un peu meilleure que prévu en mars
Les PMI pour la zone monétaire ont été révisés à la hausse au titre du mois dernier, tirés notamment par l'Allemagne et la France.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions -
Contre-espionnage
Fuites sur Israël: Macron a débusqué la taupe au gouvernement
Le président de la République est persuadé d'avoir trouvé la ministre à l'origine de la fuite de ses propos sur Israël