
Angela Merkel va quitter la tête de son parti

Angela Merkel tire les leçons du nouvel échec électoral de son parti ce week-end. La Chancelière allemande a annoncé ce midi qu’elle ne serait pas candidate à sa réélection à la présidence de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) lors d’une réunion prévue en décembre. Angela Merkel, qui est âgée de 64 ans, est présidente de la CDU depuis 2000. La Chancelière continuera en revanche de diriger le gouvernement allemand jusqu’en 2021, terme de son mandat actuel, mais elle a annoncé sa décision de ne pas se représenter par la suite et a ouvert la porte à une évaluation de la coalition gouvernementale à mi-mandat. Angela Merkel ne cherchera aucun autre mandat politique après 2021.
L’euro a fortement baissé à cette annonce. Il perdait 0,3% en fin de matinée par rapport au dollar, après avoir cédé près de 0,6% auparavant.
En renonçant à la tête de la CDU, Angela Merkel lance ainsi la course à sa succession à la direction du parti et potentiellement à la chancellerie. La secrétaire générale de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, une proche de la chancelière, a déjà fait part de son intention de succéder à Angela Merkel à la tête du parti. Friedrich Merz, ancien président du groupe parlementaire conservateur CDU/CSU, souhaiterait également présenter sa candidature au poste de président de la CDU, indique Reuters. Cet avocat a été président du groupe CDU/CSU au Bundestag de 2000 à 2002. Il est actuellement président du conseil de surveillance de BlackRock Germany.
Les prochaines élections législatives sont prévues en 2021.
Plus d'articles du même thème
-
Le flou règne sur les taxes qui seront réellement payées
Les annonces de mercredi soir ne permettent toujours pas d’avoir une vision très claire des tarifs douaniers qui seront réellement appliqués à partir du 9 avril. Les négociations risquent d’être compliquées. -
Mar-a-Lago, l’improbable révolution monétaire de Donald Trump
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre. -
Les inquiétudes autour des droits de douane propulsent le cuivre vers des records
Les cours du cuivre ont atteint des records mercredi sur les marchés américains. Ils ont baissé à Londres dans le même temps, accentuant la dislocation du marché au niveau mondial.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions