
Agir vite contre la montée des créances douteuses
Il y a urgence : à la fin du troisième trimestre 2016, le stock de créances douteuses des principales banques européennes atteignait 921 milliards d’euros, freinant la reprise du crédit dans un certain nombre d'économies, notamment en Italie. Voilà le constat dressé par la Banque centrale européenne (BCE), à l’adresse des banques les plus chargées en créances douteuses, dans la version finale de ses lignes directrices sur le traitement des prêts non performants (NPL) publiée lundi 20 mars 2017.
Faisant suite à la consultation lancée en septembre, le superviseur des grandes banques européennes joint ainsi sa voix aux appels convergents des autorités européennes en faveur de structures de défaisance. Les prêteurs les plus touchés par le problème recevront «prochainement» des «lettres NPL», dans le cadre du dialogue prudentiel qu’ils entretiennent avec la BCE. Ces courriers «feront mention d’éléments qualitatifs et viseront à garantir que la gestion et le traitement des NPL par les banques sont en phase avec les attentes prudentielles», précise le superviseur dans une note explicative.
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