
Rothschild & Co propose un dividende en hausse de 10%

« 2018 aura été une année particulièrement vigoureuse (...) confortant notre stratégie de création de synergies entre nos trois métiers», s’est félicité Alexandre de Rothschild, président exécutif de Rothschild & Co, dans un communiqué publié mardi à la faveur de la présentation des résultats annuels du groupe franco-britannique. La banque privée et d’affaires a dégagé un résultat net part du groupe de 286 millions d’euros, en hausse de 21% par rapport à 2017, pour des revenus en croissance de 3%, à 1,98 milliard d’euros. Elle proposera un dividende de 0,79 euro par action, au titre de l’exercice écoulé, en augmentation de 10%.
Le chiffre d’affaires du conseil financier a de nouveau atteint un montant record, à 1,27 milliard d’euros, soit une progression de 7% par rapport à l’exercice précédent, et la marge opérationnelle s’est établie à 20%, contre 17,8% un an plus tôt. Les revenus de la banque privée et de la gestion d’actifs sont restés stables, à 516 millions d’euros, avec une marge opérationnelle de 17%, en hausse d'1 point. Hors activité de fiducie, dont la cession a été finalisée en février dernier, les revenus ont progressé de 2% et la marge opérationnelle est ressortie à 18%. Les revenus du capital-investissement et de la dette privée ont atteint 175 millions d’euros, contre 185 millions en 2017, et la marge opérationnelle a été ramenée de 65% à 59%, en raison de moindres revenus liés à la performance des investissements.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions