
« On recherche des juristes qui comprennent le fonctionnement des outils informatiques »
La quête du « juriste augmenté » se ressent-elle au niveau des recrutements ? Quelles compétences recherchent les entreprises ?
Oui, mais la tendance n’est pas nouvelle ; depuis quelques années déjà, les entreprises attachent une grande importance aux compétences autres que la simple technicité chez leurs juristes, telles que les soft skills (capacité à travailler en équipe, personnalité souple, bonne écoute, facilités pour adapter son niveau de langage en fonction de la culture métier de son interlocuteur…) et la compréhension de l’activité et de l’environnement global de la société, ou les business skills. S’ajoutent à cela les compétences linguistiques, notamment en anglais, encore souvent sous-estimées mais qui peuvent pourtant faire la différence, ainsi qu’une aisance souhaitable avec les nouveaux outils informatiques.
Au sein des directions juridiques de la banque-assurance, quels sont les profils les plus « chassés » ?
Etant donné que les directions juridiques de ce secteur sont souvent de taille importante, avec des équipes réparties sur plusieurs sites, la « digitalisation » y est plus poussée que dans d’autres domaines d’activité. Et ce d’autant plus qu’il s’agit d’un secteur très réglementé avec des enjeux de traçabilité et de conformité non négligeables. On y recherche donc des juristes qui comprennent comment fonctionnent les outils informatiques, capables d’échanger avec les informaticiens pour élaborer un cahier des charges et de faire le suivi du projet. S’ils sont en plus de bons communicants et capables de travailler en équipe, nous tenons le profil idéal !
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