
Les banques n’augmenteront pas leurs frais de plus de 2% en 2023

Les banques françaises se sont engagées à limiter à 2% la hausse des frais bancaires en 2023, a annoncé mardi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire, à l’issue d’une réunion avec les représentants du secteur.
«Nous mettons en place un bouclier sur les tarifs bancaires», a déclaré Bruno Le Maire lors d’un point de presse à Bercy, aux côtés du président de la Fédération bancaire française (FBF), Laurent Mignon, à l’origine de cette proposition.
«Cela veut dire que certaines banques françaises vont geler leurs tarifs bancaires sur l’ensemble de l’année 2023 pour des services très courants, comme la carte bancaire. Cela veut dire également que toutes les banques ont pris l’engagement de ne pas augmenter leurs tarifs bancaires de plus de 2% sur l’année 2023», a expliqué le ministre. Chaque banque communiquera individuellement sur la manière dont elle procédera concrètement pour appliquer ce gel.
Par ailleurs, les banques françaises ont aussi pris l’engagement de limiter le maximum de frais bancaire pour les publics fragiles à 1 euro par mois au lieu de 3 euros par mois actuellement. « L’effort que fait la FBF me paraît être un effort significatif qui protège les Français contre l’inflation », a déclaré Bruno Le Maire.
Plus d'articles du même thème
-
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions