
Le financement des start-up par les institutionnels passe de 5 à 6 milliards d’euros

Bonne surprise pour les entrepreneurs du secteur de la technologie ce matin. Lors de la signature de la charte des engagements des investisseurs institutionnels pour le financement des entreprises technologiques, les signataires de la charte ont déclaré accroître d’un milliard d’euros les sommes initialement annoncées.
Vingt-et-une institutions - principalement des assureurs - se sont engagées à investir 6 milliards d’euros à horizon trois ans, au lieu de 5 initialement prévus lors des premières annonces en ce sens en septembre dernier.
Trois milliards d’euros seront consacrés au financement d’entreprises non cotées devant lever des sommes importantes (le « late stage », impliquant des tickets parfois supérieurs à 100 millions d’euros), et trois autres milliards seront dédiés aux investissements dans des véhicules cotés.
La signature de cette charte, en présence des assureurs concernés et de Florence Lustman, présidente de la fédération française des assurances (FFA), fait suite à la remise au gouvernement du rapport rédigé par Philippe Tibi au mois de juillet dernier. Après la présentation de ce rapport, le gouvernement avait annoncé vouloir flécher les investissements des institutionnels vers le secteur de la technologie. « Nous ne voulons pas seulement être la nation championne des start-up, mais nous voulons aussi être la nation des entreprises puissantes », a déclaré le ministre de l’Economie et des finances Bruno Le Maire lors de la signature de la charte.
A terme, le rapport Tibi préconise une somme de 20 milliards d’euros dédiée au financement des entreprises technologiques française. Cédric O, secrétaire d'État chargé du numérique, a tenu à préciser ce matin que les sommes concernées par cette charte « seront complétées par le concours supplémentaire d’investisseurs français et étrangers ».
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