
Le Crédit Agricole vend 63,7% du Crédit du Maroc

Crédit Agricole SA a annoncé mercredi la cession d’une première tranche de 63,7% de sa participation dans Crédit du Maroc au groupe marocain Holmarcom.
«Selon les engagements pris, Crédit Agricole SA cédera, au groupe Holmarcom, la seconde tranche portant sur les 15% restants dans dix-huit mois», a précisé la banque française dans un communiqué.
«Cette opération intervient après l’obtention des autorisations réglementaires requises conformément au planning annoncé en avril 2022 par Crédit Agricole SA dans le cadre du contrat de cession de sa participation totale de 78,7% dans Crédit du Maroc», a rappelé le Crédit Agricole.
Positif pour la solvabilité
Au printemps dernier, la banque verte avait indiqué qu’elle continuerait «à accompagner Crédit du Maroc, pendant cette phase de transition, pour assurer la continuité de ses services et contribuer à sa pleine intégration dans le Groupe Holmarcom». Le Crédit Agricole avait aussi rappelé être toujours présent au Maroc «au travers des entités Wafasalaf dans le Crédit à la consommation et Wafa Gestion dans l’asset management, en partenariat avec Attijariwafa Bank».
La cession des parts dans Crédit du Maroc aura un impact positif d’environ 10 points de base sur le CET1 de Crédit Agricole SA.
Plus d'articles du même thème
-
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions