
La Société Générale règle ses litiges Ibor et libyen
La Société Générale a annoncé ce matin avoir trouvé des accords de principe avec le « Department of Justice américain (DOJ) et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) mettant fin à leurs enquêtes relatives aux soumissions IBOR présentées par la Société Générale (le « dossier Ibor ») et avec le DOJ et le Parquet National Financier français (« PNF ») mettant fin à leurs enquêtes relatives à certaines opérations avec des contreparties Libyennes (le « dossier Libyen »).
Les accords avec le PNF et le DOJ nécessitent une approbation judiciaire et ont été soumis aux juridictions française et américaine pour des audiences devant se tenir les 4 et 5 juin, respectivement, précise la banque française dans son communiqué.
Charge couverte par les provisions
Le groupe bancaire ne dévoile pas la contrepartie financière de ces accords. « Le montant devant être payé est entièrement couvert par la provision inscrite dans les comptes de la Société Générale qui a été allouée aux dossiers IBOR et Libyen. Ces versements n’auront donc pas d’impact sur les résultats de Société Générale », assure la banque.
Elle précise toutefois qu’elle « apportera plus de détails une fois que ces accords seront rendus publics par les autorités/agences concernées ». Dans ses comptes 2017, la banque avait provisionné environ 1 milliard d’euros pour ces litiges.
L’action Société Générale affiche lundi matin la deuxième plus forte hausse de l’indice sectoriel Euro Stoxx 50 des banques, prenant jusqu'à 3% dans les premiers échanges.
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