
La finance embauche surtout des jeunes actifs

Au premier trimestre 2024, 70% des recrutements dans le secteur de la finance ont concernés des jeunes actifs. C’est en tout cas ce qui ressort du dernier Baromètre de l’emploi publié par Dogfinance.com, un réseau social spécialisé en finance comptant plus de 300.000 membres et partenaire de L’Agefi.
Dans le détail, les débutants ont représenté 23,8% et les recrues affichant trois à cinq ans d’expérience plus de 46%. Les professionnels expérimentés (plus de 10 ans d’expérience) n’ont compté que pour 14,5% des recrues.
Par géographies, l’Île de France emporte, sans surprise, largement la mise avec plus de 4.500 embauches, soit 34,9% des embauches, toujours selon le baromètre de Dogfinance. La région Auvergne Rhones Alpes se classe deuxième, à 12,1%, suivie des Pays de la Loire avec 7,4%.
Étonnamment, les banques et les assureurs n’ont pas été les plus gros pourvoyeurs d’emplois dans la finance au premier trimestre. Avec 22,1% des recrues, ils arrivent loin derrière le domaine du «conseil et gestion des entreprises» qui pèse 41,3% du total. Les fintechs et autres activités en lien avec l’informatique sont troisièmes avec 16,3% des embauches, suivies des activités juridiques et comptables (14,5%) et de l’immobilier (5,8%).
A lire aussi: Les femmes, les jeunes et les financiers semblent les plus exposés à l’IA
Niveau rémunération, Dogfinance constate que plus de la moitié des nouvelles recrues touchent moins de 50.000 euros par an et ils sont moins de 10% à gagner plus de 80.000 euros.
Enfin, parmi les recruteurs dans la finance qui pratiquent le télétravail, 58% proposent le travail à distance «partiel» et 35% optent pour du télétravail seulement ponctuel. Le travail 100% à distance n’est rendu possible que dans 6,7% des cas.
Plus d'articles du même thème
-
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane. -
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains. -
Les marchés voient rouge après les droits de douane de Donald Trump
Le président américain a annoncé mercredi soir l’application de tarifs commerciaux massifs contre plusieurs pays, dont la Chine et l’Union européenne. Les actions chutent de plus de 3% des deux côtés de l'Atlantique.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions