
JPMorgan dépasse nettement les attentes à fin septembre

JPMorgan a annoncé ce mardi un résultat net de 9,44 milliards de dollars (8 milliards d’euros) au troisième trimestre, en hausse de 4% sur un an et bien supérieur au consensus des analystes qui tablait sur une baisse de 30% environ, selon le consensus Refinitiv. La première banque américaine a profité d’un nouveau bond de ses activités de trading, en hausse de 30% sur un an avec 6,6 milliards de dollars de revenus. Elles avaient déjà été portées, au premier semestre, par la forte volatilité des marchés financiers engendrée par la crise sanitaire.
La bonne performance du semestre est aussi liée à des provisions limitées sur les portefeuilles de crédits, la banque ayant mis en réserve seulement 611 millions de dollars à fin septembre, contre 10,5 milliards au deuxième trimestre, marqué par l’entrée en récession des Etats-Unis.
La crise économique et la faiblesse des taux ont en revanche pesé sur les revenus nets d’intérêts, en recul de 9%, à 13,1 milliards de dollars. Au total, le groupe affiche un produit net bancaire trimestriel de 29,9 milliards de dollars, quasi stable d’une année sur l’autre.
Plus d'articles du même thème
-
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions