
JPMorgan dépasse les attentes au troisième trimestre

JPMorgan a annoncé une hausse de son bénéfice net supérieure aux attentes au troisième trimestre, en raison notamment des bonnes performances de sa banque de détail et en dépit d’un affaiblissement de ses activités dans le négoce de titres.
La banque dirigée par James Dimon a dégagé un bénéfice de 8,38 milliards de dollars, soit 2,34 dollars par action, sur la période de juillet à septembre, contre 6,73 milliards de dollars, ou 1,76 dollar par action, à la même période de 2017. Le produit net bancaire (PNB) a augmenté à 27,3 milliards de dollars, contre 26,2 milliards de dollars au troisième trimestre 2017. Les analystes sondés par FactSet s’attendaient à un PNB de 27,44 milliards de dollars et à un résultat par action de 2,26 dollars.
Les banques américaines enregistrent des bénéfices robustes depuis le début de l’année, à la faveur notamment de la réforme fiscale de décembre 2017 aux Etats-Unis, qui a abaissé les taux d’imposition des entreprises américaines, et de la poursuite d’une solide croissance économique qui alimente la demande de crédit.
Le triple relèvement des taux opéré par la Réserve fédérale (Fed) cette année a également favorisé la hausse de leurs marges d’intérêt car elles peuvent facturer davantage le coût des crédits. Mais l’effet de la hausse des taux peut être négatif sur les volumes de nouveaux prêts.
Plus d'articles du même thème
-
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions