
HSBC finalise la vente de ses activités canadiennes à RBC

HSBC Holdings a déclaré avoir finalisé jeudi la vente de son unité canadienne, HSBC Bank Canada, à la Banque Royale du Canada (RBC) pour un montant de 13,5 milliards de dollars canadiens (9,2 milliards d’euros).
La transaction se traduira par la comptabilisation d’un gain estimé à 4,9 milliards de dollars au premier trimestre 2024, a indiqué HSBC dans un communiqué vendredi.
RBC a déclaré précédemment que l’acquisition, qui fusionne les première et septième banques du Canada, renforcera ses activités nationales ainsi que sa position sur la scène mondiale.
Dès le 1er avril
Les succursales et les bureaux de HSBC Canada ouvriront leurs portes le lundi 1er avril en tant qu'établissements de RBC, a déclaré RBC dans un communiqué distinct.
L’acquisition, la plus importante de RBC, a surmonté l’opposition des groupes de défense de l’environnement et des groupes anti-monopoles, ainsi que des conservateurs, qui déploraient la concentration croissante du secteur et la possibilité d’une augmentation des frais pour les consommateurs.
Des opérations de cette ampleur dans le secteur bancaire n’ont pas été tentées au Canada depuis le début des années 1990, lorsque l’offre de RBC pour la Banque de Montréal avait été bloquée par les autorités de régulation.
(Avec Reuters)
A lire aussi: HSBC est pénalisé par ses charges exceptionnelles
Plus d'articles du même thème
-
New Alpha reste finalement dans le giron de La Française
Alors que la banque Caurus Partners avait été mandatée pour étudier la cession de New Alpha Asset Management, la société, qui totalise 3,8 milliards d’euros d’encours, reste finalement dans le giron de La Française. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
Safran avance dans son marathon réglementaire lié à la reprise de Collins
Le gendarme britannique de la concurrence estime que les concessions fournies par le groupe français pourraient suffire à apaiser ses craintes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions