
Credit Suisse bat les attentes dans les activités de marché

Credit Suisse a fait état mercredi d’un bénéfice net en hausse de 8% à 749 millions de francs suisses (654 millions d’euros) au premier trimestre, supérieur aux attentes grâce à la bonne performance de ses activités de gestion privée qui ont compensé un recul dans la banque d’investissement. Les analystes interrogés par Infront Data s’attendaient à un profit de 692 millions de francs.
C’est toutefois des activités de marché qu’est venue la principale surprise. Le pôle Global Markets, source de nombreuses déceptions par le passé, a enregistré une hausse de 4% de ses revenus dans le trading et les ventes actions, tandis que les métiers de taux ont enregistré un recul limité à 2%, une performance meilleure que celle des banques d’investissement américaines. L’action Credit Suisse prenait plus de 3% après cette publication.
Le bénéfice avant impôt est ressorti à 1,06 milliard de francs contre 1,05 milliard sur la même période un an auparavant et dépasse lui aussi le consensus qui tablait sur une baisse de 5,9%. Le deuxième établissement bancaire suisse a confirmé ses objectifs pour l’ensemble de l’année tout en se montrant prudemment optimiste pour le deuxième trimestre en raison d’un début d’année difficile.
La bonne surprise est bienvenue pour le directeur général du groupe, Tidjane Thiam, qui se prépare à la fronde d’une partie de ses actionnaires sur le niveau de sa rémunération à l’occasion de l’assemblée générale du groupe, ce 26 avril.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions