BPCE négocie la vente de ses activités en Afrique au marocain BCP

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Chez BPCE, la réflexion courait depuis un an. Le groupe bancaire a officialisé mardi sa décision de sortir de la banque de détail en Afrique. Il annoncé être entré en négociations avec le marocain Banque Centrale Populaire (BCP) pour lui céder les participations aujourd’hui logées dans la structure BPCE International. Le périmètre cédé comprend des participations de 68,5% dans la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), de 71% dans la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI), de 100% dans la Banque commerciale internationale (BCI) située en République du Congo, et de 60% dans la Banque Tuniso-Koweitienne (BTK). Soit environ 2.000 salariés au total et 575.000 clients, dont 402.000 au Cameroun.

BCP avait déjà acquis en février une autre filiale du groupe français, la Banque des Mascareignes, dans l’Océan Indien. Ce projet de cessions «s’inscrit dans la stratégie du Groupe BPCE de recentrage dans les secteurs et zones prioritaires de développement des métiers du groupe», indique un communiqué. Le groupe avait pourtant investi encore sur le continent africain au début de la décennie, mais ses priorités ont changé depuis. Les déconvenues de la Bicec, victime de détournement de fonds en 2016, n’ont pas joué en sa faveur.

Après la mise en run-off du Crédit Foncier et le rachat des activités de financements spécialisés de Natixis, il s’agit donc de la troisième décision stratégique prise en quelques semaines par Laurent Mignon, le nouveau président de BPCE. Elle confirme, à l’exception de la Société Générale, le désengagement des banques françaises en Afrique sur le marché des particuliers.

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