
BNP Paribas renomme sa banque de détail

La banque de détail de BNP Paribas fait peau neuve. Cette division BDDF (Banque de détail en France) s’appelle désormais la Banque commerciale en France (BCEF). « Afin de mieux exprimer ce que nous sommes, nous avons aussi voulu un nouveau nom pour BDDF dans lequel chacun de nos trois métiers se reconnaît », explique Marguerite Bérard, la directrice générale de cette nouvelle division BCEF, dans un email adressé aux salariés et vu par L’Agefi. « Un nom qui évoque notre rôle de conseil, notre posture d’écoute et notre orientation client (...). Le “D” devient “C” ; le “C” du commerçant que nous sommes avant tout et avec fierté ! », ajoute-t-elle.
Ce nouveau nom est une « façon de continuer la restructuration du réseau », grince une source syndicale. L’an dernier, le groupe BNP Paribas dans son ensemble a perdu environ 1.800 postes en France, passant de 58.812 à 57.031 salariés en 2020.
BNP Paribas présentera en février son plan stratégique ‘Ambitions 22-25’ « dont le mot d’ordre pour ces quatre années sera la croissance durable », souligne Marguerite Bérard. Ce plan « marquera le début d’un nouveau cycle », ajoute la dirigeante.
Selon nos informations, BNP Paribas devrait annoncer lors de ce plan stratégique une accélération sur la banque privée ainsi que sur les entreprises. La banque entend également modifier certains métiers de la banque de réseau, avec son nouveau modèle de conseiller payant.
Rebond en 2021
Le produit net bancaire (PNB) du pôle BDDF a progressé de 5% au troisième trimestre par rapport à la même période de l’an dernier, à 1,57 milliard d’euros, dans une année de rebond pour les réseaux de détail en France. « Ce sont de bons résultats, marqués par le dynamisme de notre activité commerciale et une belle progression de nos revenus dans chacun de nos trois métiers, après une année 2020 difficile », souligne Marguerite Bérard.
Le groupe BNP Paribas a publié un résultat net en hausse de 32% au troisième trimestre, à 2,5 milliards d’euros tous métiers confondus. Il a par ailleurs annoncé lelancement début novembre d’un plan de rachat d’actions de 900 millions d’euros.
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