
Axa lance son plan annuel d’actionnariat salarié 2024

C’est l’un des marqueurs du groupe. Depuis plus de 30 ans maintenant, Axa met en œuvre Shareplan, son programme annuel d’actionnariat salarié. Cette opération est devenue au fil du temps «un événement annuel majeur dans notre culture de groupe» selon les mots de Thomas Buberl, directeur général d’Axa, dans le communiqué de lancement de l’offre qui doit démarrer le 12 septembre.
Le plan 2024 se déroulera dans 40 pays dont la France et sera proposé à plus de 110.000 salariés. Ceux-ci auront le choix entre deux offres, «classique» ou «garantie plus». L’offre «classique» correspond pour tous les pays à 80% du prix de référence et «garantie plus» à 93,6% du prix de référence qui sera déterminé entre le 3 et 30 octobre 2024.
La date d’augmentation de capital est fixée au 5 décembre 2024. Axa entend lever 135 millions d’euros auprès de ses collaborateurs. Le groupe émettra pour cela un maximum de 58.951.965 actions. Soit jusqu'à 2,68 % du capital actuel.
A lire aussi: Axa présente un plan stratégique généreux pour ses actionnaires
Dans le cadre de la formule «garantie plus», l’investissement personnel initial des salariés est garanti par Natixis. L’offre permet aux souscripteurs de bénéficier du montant le plus élevé entre un rendement annuel de 5% capitalisé sur le montant de leur investissement personnel et quatre fois la hausse moyenne protégée du cours de l’action Axa calculée sur les cinq années d’indisponibilité du plan, soit juillet 2029.
4,36% du capital détenu par les salariés
«Le partage de la valeur est au cœur de notre modèle économique depuis la création d’Axa. Avec Shareplan, nos collaborateurs ont la possibilité de devenir actionnaires dans des conditions privilégiées, contribuant ainsi au développement et au succès du groupe», souligne encore Thomas Buberl.
Sont éligibles au programme les salariés et agents généraux sous mandat mais également les salariés retraités ayant conservé des avoirs dans un fonds commun de placement entreprise (FCPE) ou des titres nominatifs en tant qu’adhérent au plan international d’actionnariat de groupe (PIAG) ou du plan d’épargne entreprise du groupe (PEEG).
A lire aussi: Les grands assureurs européens sont toujours plus friands de rachats d'actions
Chaque année la part d’actionnariat salarié augmente légèrement, témoignant du succès des plans de partage successifs. L’année dernière, 21% de l’effectif salarié concerné, soit plus de 23.000 collaborateurs, ont souscrit à des actions Axa à des conditions préférentielles dans le cadre du Shareplan. Soit 14 millions d’actions nouvelles (0,6% du capital de l’assureur) pour un total de souscription s’élevant à 348 millions d’euros. Au 31 décembre 2023, salariés et agents généraux détenaient 4,36% du capital (contre 4,2% en 2022) et 5,86% des droits de vote.
Pour Helen Browne, administratrice représentant les salariés actionnaire, il s’agit d’un «puissant levier pour renforcer les liens existants avec nos équipes en les associant encore plus étroitement à la performance du groupe sur le long terme.»
Plus d'articles du même thème
-
Le président de BP s’apprête à tirer sa révérence sous la pression d’Elliott
Helge Lund quittera le groupe britannique, vraisemblablement en 2026, dans le cadre d’une transition ordonnée. La recherche d’un successeur est désormais lancée. -
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions