Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La riposte de la Chine aux tarifs douaniers réciproques de Donald Trump a exacerbé le risque d'escalade et de récession, plongeant les marchés financiers encore davantage dans la tourmente. Wall Street accuse sa pire chute depuis la crise Covid. L'Europe efface ses gains de 2025. Les investisseurs fuient vers les emprunts d'Etat.
Les panélistes de L’Agefi sont de plus en plus prudents face au risque d’écartement des spreads, toujours serrés, en cas de fort ralentissement de la croissance suite au choc des tarifs douaniers.
Le Topix a perdu quasiment 10% en une semaine. Les investisseurs se réfugient dans le souverain local, dont le rendement a reculé de 30 points de base sur la même période.
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro.
Pour la première fois depuis septembre 2024, les actions pèsent moins de la moitié des portefeuilles du Panel Allocation. Les gérants se rapatrient sur le cash et les actifs alternatifs.
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane.
La probabilité de récession a nettement progressé depuis l'annonce de tarifs douaniers «réciproques» par Donald Trump et la riposte de la Chine, sauf sur le marché du crédit qui semble vulnérable.
Le cours de l’or noir a chuté de plus de 10% en deux jours. Alors que les droits de douane américains risquent de peser sur la demande, le cartel des pays exportateurs a annoncé une hausse surprise de sa production en mai.
Peu d’actifs, y compris le dollar, ont échappé jeudi à la correction consécutive à l’annonce des tarifs douaniers réciproques, synonymes de récession ou de stagflation. Une baisse qui pourrait être le prélude à une période plus longue d'aversion pour le risque. Les investisseurs se réfugient dans les emprunts d’Etat, l’or et les secteurs défensifs.
Les annonces de mercredi soir ne permettent toujours pas d’avoir une vision très claire des tarifs douaniers qui seront réellement appliqués à partir du 9 avril. Les négociations risquent d’être compliquées.
L’impact sur la croissance américaine est estimé entre 0,5 et 1 point en 2025, tandis que l’inflation devrait progresser de 1,5 à 2 points. Pour le reste du monde, cela dépendra des mesures de représailles. La guerre commerciale laissera des traces à long terme.
Les Etats-Unis ont annoncé l’application de droits de douane particulièrement élevés contre la plupart des pays du monde. Présentés comme «réciproques», ces «tariffs» découlent en réalité de l’application d’une formule mathématique basique.
Le président américain a annoncé mercredi soir l’application de tarifs commerciaux massifs contre plusieurs pays, dont la Chine et l’Union européenne. Les actions chutent de plus de 3% des deux côtés de l'Atlantique.
La perspective d’une vague de tarifs douaniers à compter du 2 avril inquiète les entreprises et les ménages américains qui anticipent une nouvelle hausse de l’inflation. Les prévisions à court terme des marchés atteignent un plus haut de deux ans. Tout dépendra de l’impact du ralentissement.
Les tarifs commerciaux pourraient être conditionnés aux contrats sur le GNL américain si les pays européens et asiatiques souhaitent en faire un levier de négociation avec les Etats-Unis. La volatilité va rester la règle pendant quelques mois. Au-delà, une croissance de l’offre supérieure à la demande devrait progressivement faire baisser les prix.
L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers a annoncé la création d’une nouvelle division transversale chargée d’examiner notamment les risques de liquidité, de crédit, de blanchiment d’argent ou ceux liés à la finance durable.
La Commission européenne, qui pourrait choisir de tempérer ses représailles pour éviter de trop heurter l’économie, prépare en parallèle une offre de compromis à soumettre à Washington. Au menu, davantage d'armes et de GNL américains… Bruxelles réfléchit également au sort à réserver aux géants américains du numérique.
Les trois autorités européennes ont publié le 31 mars leurs préconisations auprès de la Commission. Alors que l’industrie critique les titrisations «simples, transparentes, standardisées» créées en 2019, l’Esma a sorti un rapport regrettant le manque de contrôles sur la conformité à ce label.
Le mois de mars a été marqué par l’accélération de la politique douanière américaine, avec des conséquences pour l’ensemble des places boursières. L’or sort grand gagnant de cette période d’incertitude.
Fossoyeur du multilatéralisme, le président Trump démantèle de manière systématique les instruments de la puissance américaine, estime la directrice des études économiques du Groupe Crédit Agricole.
Malgré une inflation en forte baisse, la banque centrale australienne reste prudente, en raison d’un marché de l’emploi vigoureux et d’une situation internationale incertaine.
La diminution de la hausse des prix dans les services et une convergence plus générale entre les pays apparaissent comme un nouvel encouragement en faveur d’une septième baisse des taux de la Banque centrale européenne en avril.
Les émissions d’obligations ont bondi la semaine passée sur l’investment grade, et sur le high yield surtout, en anticipation des annonces de Donald Trump le 2 avril, avec quelques effets sur le marché.