L’association CFA Society France s’est interrogée, jeudi 8 février à l’occasion d’un panel, sur la faible allocation des investisseurs français aux hedge funds.
L’UE fait le pari de la transparence plutôt que celui d’imposer des normes méthodologiques aux agences de notation ESG. Celles-ci seront par ailleurs soumises à des règles assez strictes pour prévenir les conflits d’intérêts. Suffisant pour réhabiliter ce secteur clé de la finance verte aux yeux des investisseurs ?
La société de gestion écossaise abrdn, dont la décollecte nette persiste depuis sept ans, s'engage dans une nouvelle phase de transformation censée lui redonner de la compétitivité. Elle vise au moins 150 millions de livres d'économies d’ici 2025.
Les sociétés de gestion sont engagées dans une course contre la montre en vue de répondre à la future exigence de règlement-livraison en un jour effective fin mai 2024 sur une partie des instruments financiers américains. Ce changement force la main à l’Europe et au Royaume-Uni qui réfléchissent à un mouvement similaire.
En constante évolution à coups de nouvelles lois, les dispositifs d’épargne salariale et d’épargne retraite en entreprise croissent. Mais le marché reste captif des acteurs historiques, malgré l’assaut de nouveaux entrants.
Le rachat du géant des infrastructures GIP ne sera pas aussi transformant pour BlackRock que celui de BGI en 2009, mais va bousculer l'industrie. L'éditorial d'Alexandre Garabedian, directeur de la rédaction de L'Agefi.
Les acteurs du secteur voient dans ces nouveaux produits le signal d’une institutionnalisation et d'une démocratisation des cryptoactifs, qui pourraient profiter aussi au marché européen.
Les consultants spécialisés sur la gestion d'actifs sont optimistes sur la résurgence des opérations de fusions-acquisitions dans le secteur de l'asset management, qui ont observé en 2023 leur niveau le plus bas depuis 2017.
Après une décennie enchantée, le secteur de la pierre a trébuché en 2023. L’Agefi livre les principaux événements qui ont touché un marché qui peine à se relever.
L’Agefi esquisse le bilan annuel d’une industrie en perpétuelle innovation, dopée par la performance boursière de certains secteurs et l’indéfectible fidélité des investisseurs.
Si la date d’entrée en application du règlement Eltif* 2.0 est bien gravée dans le marbre (10 janvier 2024), il en va différemment des quelques dernières pièces maîtresses de cette réglementation encore attendues par la plupart des acteurs du marché, au premier rang desquelles figurent les regulatory technical standards (RTS) dont l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) vient tout juste de publier une première version (19 décembre 2023). Mais l’ultime mouture devra encore être validée par la Commission européenne.
Année riche en élections, 2024 devrait aussi être celle du pivot des banques centrales, avec de lourdes conséquences sur le mix actions-obligations des portefeuilles.
Le marché immobilier connaît une phase de reconfiguration, le levier bancaire est en reflux. De quoi laisser espérer aux fonds de dettes de grandes opportunités pour 2024.
Dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), la valorisation des entreprises en portefeuille est comparable à leur moyenne historique. De la même manière, leur prime de valorisation est d’environ 70 % par rapport à l’ensemble de la cote et reste stable sur longue période, ce qui nous paraît raisonnable au regard du potentiel de croissance de la thématique. Y compris en prenant en compte la rapide remontée des taux. Certaines sociétés, très bien identifiées, comme NVidia, apparaissent même en dessous de leur valorisation historique alors que leurs fondamentaux pourraient justifier des multiples plus élevés.
A l’occasion du Forum Private Assets du 5 décembre Pierre Saeli, Head of Real Estate Loans chez Scor Investment Partners décrypte le retour en force des fonds de dettes immobilières
Dumb Money, qui sort ce mercredi 29 novembre dans les salles de cinéma françaises, ausculte les dessous de l'épisode GameStop. Le long-métrage ne fera que renforcer l'opinion négative du public vis-à-vis de la finance de marché et de ses représentants.
Le président de la COP28, également dirigeant d’une major pétrolière, voit dans la séquestration des émissions une solution à prendre en compte. Si la technologie reste balbutiante et controversée, de premiers investissements ont récemment été signés par des acteurs financiers.
Réunies à Bruxelles pour l'Investment Management Forum de l'Efama, les sociétés de gestion d'actifs essaient de rester positives face aux multiples transitions qu'elles doivent affronter.
La récente bataille autour des normes de reporting durable – entre l’International Sustainability Standards Board (ISSB) défendant la simple matérialité financière et l’Europe promouvant la double matérialité et sa démonstration de l’impact – oppose véritablement deux mondes. Le premier est centré sur la continuité du système financier, le second sur la transformation écologique de la finance. Mais on en oublierait presque le fondement même de cet écosystème de reporting et de divulgation d’information : la donnée ESG (environnement, social, gouvernance). Or les Etats-Unis ont mis la main sur ce marché, imposant une financiarisation de la donnée qui la rend incompatible avec une formalisation d’impact.
La COP 28 s’inscrit dans le sillage de la publication par les Nations unies du premier bilan mondial des progrès accomplis vers les objectifs de l’Accord de Paris. Cet exercice se fonde sur le sixième rapport d'évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui indique notamment que les efforts collectifs visant à maintenir le réchauffement climatique à un niveau inférieur à 2°C restent très insuffisants, augmentant par là-même les risques de déclenchement de points de basculement. Le rapport du Giec souligne également que les flux d’investissement destinés à réduire les émissions et améliorer la résilience au changement climatique devraient être trois à six fois plus importants qu’aujourd’hui.
La Monetary Authority of Singapore, banque centrale et régulateur local de Singapour, multiplie les consultations et les initiatives pour que la cité-Etat conserve son rang de hub international majeur.