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Les arguments en faveur de la dollarisation de l’économie argentine s’entendent. Cela permettrait, en premier lieu, de diminuer très rapidement l’inflation qui, en taux annuel, s’approche de 150 %. Ensuite, une dollarisation mettrait fin à la pratique des gouvernements argentins successifs consistant à monétiser la dette publique avec la banque centrale.
Le 17 novembre, Moody’s a décidé de ne pas bouger sa note sur les emprunts d’Etat italiens, qui restent à la limite de la catégorie haut rendement (high yield). Si une telle dégradation avait eu lieu, les conséquences sur les portefeuilles des gérants seraient restées maîtrisées. En général, si une seule agence de notation dégrade la note d’un émetteur, cela ne suffit pas à faire retirer le titre des portefeuilles. Par ailleurs, si, auparavant, il était courant de voir des prospectus qui limitaient l’univers d’investissement aux titres de meilleure qualité (investment grade) et qui stipulaient que tout titre dégradé doit être soldé dans une période de 30 jours (parfois 60 ou 90), il y a eu une grosse prise de conscience avec la crise de la dette de la zone euro en 2011 et les dégradations de rating qui ont affecté la Grèce, le Portugal, l’Irlande. Depuis, beaucoup de fonds ont révisé leur prospectus pour permettre une plus grande latitude sur le high yield en cas de dégradation (même s’ils ne vont pas sur ces titres « à l’achat »). Il est courant de voir une tolérance jusqu’à 10 % sur le high yield, parfois même 30 %. Le but est d’éviter à tout prix des ventes forcées qui sont dommageables pour les porteurs car elles se font généralement à des prix peu attractifs. Cela est différent pour les fonds indiciels et les ETF (exchange-traded funds) qui doivent répliquer à tout moment la composition de l’indice et n’ont d’autre choix que de s’adapter, généralement à la fin du mois en cours.
Entre la hausse brutale du coût du crédit, l’instabilité géopolitique et des interrogations légitimes quant aux niveaux de valorisation des actions, la complexité des conditions de marché incite expressément à examiner de près la convexité des portefeuilles actions, estiment Samuel Colin et Thomas Lacharme, gérants de portefeuille chez LBP AM
Démocratisation des IA, utilisation des clouds et développement de la connectivité internet, les centres de données attisent la convoitise des investisseurs.
Malgré plusieurs vagues d’intérêt pour le sujet, peu de fonds ont réellement décollé. La thématique recèle par ailleurs de stratégies très différentes les unes des autres.
Marc Palahí, responsable de la recherche et des solutions basées sur la nature chez Lombard Odier IM, juge important de créer une fonction dédiée aux enjeux naturels dans les entreprises.
Olivier Vigna, délégué général adjoint de Paris Europlace, et Philippe Goutay, associé chez Jones Day, exposent la réponse de Paris Europlace à la consultation que l'Autorité des marchés financiers vient de boucler sur la finance décentralisée.
Jean-Jacques Barberis, directeur du pôle clients institutionnels & corporate et ESG chez Amundi, juge nécessaire une refonte du cadre réglementaire européen sur l'investissement durable pour les épargnants.
Les Pays-Bas ont adopté au printemps une réforme du fonctionnement du deuxième pilier du système de retraite, qui mettra fin à la suprématie du modèle de prestations définies.
Les acteurs financiers sont parvenus à établir un premier référentiel international sur la biodiversité. Mais le gros du travail reste l’accès à des données fiables.
Par Tom Ognar, gérant de portefeuille senior et codirecteur de l’équipe Dynamic Growth Equity chez Allspring Global Investments, pour la rubrique Regards croisés de L'Agefi Alpha
Les géants américains de la gestion d’actifs ont moins soutenu les résolutions environnementales et sociales des grandes entreprises cotées. En plus de ce rétropédalage sur l’ESG, ils ont beaucoup moins communiqué sur les raisons derrière ces décisions de vote.
Alors que nous approchons du dernier trimestre de 2023, cette année a déjà été marquée par des changements macroéconomiques et géopolitiques à l'échelle mondiale, et potentiellement d'autres à venir.
Le marché du bureau est en panne, entre remontée des taux, rupture des modes de travail et parc vieillissant. L’année 2024 devrait être le théâtre de cessions à prix cassé.
Ce futur plan local d'urbanisme, balisé pour dix ans dès 2025, suscite son cortège de critiques. D'autant que la Mairie n’a retenu aucune des proportions formulées par les investisseurs en immobilier. Les sociétés de gestion se mobilisent dans le cadre de la prochaine enquête publique.
Cet été, la normalisation comptable extra-financière a connu deux événements majeurs. D’un côté, l’International Sustainability Standards Board (ISSB), dépendant de la fondation IFRS, a publié le 26 juin son jeu de normes IFRS S1 et S2 (Sustainability 1 & 2). De l’autre, la Commission européenne a adopté le 31 juillet des actes délégués ESRS (European Sustainability Reporting Standards), normes internes à la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Ces deux avancées vont changer la configuration de l’économie mondiale dans l’avenir, en faisant entrer les enjeux environnementaux et sociaux dans les décisions liées aux entreprises, mais pas forcément de la même manière.
De nouvelles règles établies par le régulateur local des marchés financiers, la Comissão de Valores Mobiliários, entrent en vigueur pour les fonds d’investissement brésiliens à compter du 2 octobre 2023.