Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Arrivé en tête des élections législatives dimanche 23 février avec près de 29% des voix, le parti démocrate-chrétien de Friedrich Merz devra former, avec les sociaux-démocrates, une «grande coalition» majoritaire grâce au report des sièges des petits partis. De quoi assouplir mais pas révolutionner la politique budgétaire.
Le bloc conservateur est crédité d’un score proche de 29% à l’issue des élections législatives anticipées tenues dimanche. Le parti d’extrême-droite (AfD) arrive en deuxième position.
L’activité du secteur privé en Allemagne a légèrement progressé en février, selon les données préliminaires publiées vendredi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB), mais a encore reculé, et de façon plus prononcée que prévu, dans l’Hexagone.
Mais une coalition risque encore une fois d’être difficile à constituer, avec un accord probablement long à trouver. L'ampleur des compromis post-électoraux à établir compliquera la tâche du prochain chancelier pour sortir le pays de son immobilisme.
Presque la moitié des Allemands sont favorables à l’idée d’autoriser une dette plus élevée pour des investissements ciblés dans les domaines de la défense, l’éducation, la santé et l’énergie. Mais les marges de manœuvre politiques ne sont pas forcément très larges.
Les deux dirigeants de Norma Conseils, cabinet de gestion de patrimoine basé à Saint-Contest dans le Calvados, ont décrypté l’actualité de la gestion de patrimoine.
Cette deuxième syndication de l’année de l’Agence France Trésor a encore obtenu une souscription record pour cette maturité très demandée. Elle confirme une bonne tendance pour la dette souveraine française, et plus généralement européenne.
Alors que le psychodrame du budget 2025 s’achève en France, les Etats européens devront emprunter encore près de 1.300 milliards cette année. Dont 700 à 800 milliards de «nouvelle» dette - hors remboursements - à absorber par les marchés avec la fin des achats de la BCE. Le plus dur, en termes de hausse des taux longs, semble cependant déjà passé.
Les coûts de l’énergie ont progressé de +2,9% sur le mois. La bonne nouvelle vient de l’inflation sous-jacente et de l’inflation des services, qui ont diminué de respectivement -1% et -0,2% en janvier.
La Banque centrale européenne a baissé ses taux et ouvert la voie à de prochains assouplissements. Un discours plus accommodant sur les salaires, mais aussi la déception sur la croissance en zone euro et la perspective d’une révision, plus basse, de l’estimation de taux neutre ont poussé les anticipations de taux à la baisse.
Sur l'ensemble de 2024, la croissance des vingt pays européens à monnaie unique ressort à 0,7%, affectée notamment par un repli de 0,2% en Allemagne. Outre-Atlantique, elle a atteint 2,8%.
Même si la croissance de la masse monétaire a ralenti en décembre sur un an dans la zone euro, la production de crédit continue d’accélérer pour les ménages et les entreprises. De quoi tempérer une enquête trimestrielle auprès des établissements bancaires, moins favorable.
Les marchés se sont laissé impressionner par les risques liés à l’investiture de Donald Trump et valorisent une baisse de taux de moins que fin décembre au premier semestre. L’institution, qui les réduira à nouveau de 25 pb jeudi, a le temps de voir venir.
L'Allemagne est revenue de justesse en zone d'expansion en janvier avec un indice PMI à 50,1. Dans l'Hexagone, la contraction est moins sévère que prévu.
Le chef économiste de Goldman Sachs était de passage à Paris mi-janvier. Il explique à L'Agefi sa vision de l'économie américaine et européenne pour les mois à venir. Les décisions de l'administration Trump pourraient avoir de réelles conséquences outre-Atlantique sur l'inflation et la croissance, mais en Europe, le principal problème est ailleurs.
Pour Olivier Lendrevie, fondateur de MoneySmart, le principal écueil demeure les disparités de fiscalité et régimes de retraite des pays membres de l’Union. Elles entravent toujours le développement du projet 10 ans après son lancement.
L'Europe déplore le déclassement de son industrie bancaire vis-à-vis des Etats-Unis, tandis que JPMorgan et Goldman Sachs dévoilent ce 15 janvier des résultats impressionnants. Mais loin de pousser à la constitution de banques européennes plus solides, Rome, Madrid ou encore Berlin tentent de décourager les projets annoncés. Une aberration.