Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Objet depuis plusieurs jours d’une polémique liée à la publication d’une note sur les dispositifs de retraite en France, BlackRock a réagi jeudi sous la forme d’un long communiqué. Mediapart avait accusé le 9 décembre le groupe de manoeuvrer auprès du gouvernement pour imposer la retraite par capitalisation dans le pays à l’occasion du projet de réforme des retraites.
Grâce à leurs réserves à long terme, la plupart des caisses de pension sont parvenues à compenser les variations temporaires sur les marchés financiers, estime l'Office fédéral de la statistique (OFS).
Le directeur financier de Catella, Marcus Holmstrand, a annoncé sa démission, selon un communiqué diffusé le 17 décembre. Il restera en poste pendant sa période de préavis de six mois. Marcus Holmstrand était directeur financier depuis septembre 2015 et travaillait précédemment comme contrôleur depuis 2011. Ce départ intervient alors que le directeur général de Catella Knut Pedersen a annoncé il y a trois semaines qu’il quittait le groupe en mai 2020. La société suédoise a donc deux gros postes à pourvoir.
«C’est de la responsabilité des Etats membres et eux seuls de mener les réformes, absolument pas de Bruxelles, c’est donc le Premier ministre Edouard Philippe qui décide et lui seul de la manière dont il souhaite procéder et des modalités», a déclaré sur RTL le nouveau commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton. «Bruxelles dit, pour l’ensemble des Etats membres, que ceux-ci doivent veiller à ce que la réforme des retraites soit engagée.» Le projet gouvernemental de réforme du système des retraites, présenté mercredi par le Premier ministre Edouard Philippe, prévoit la mise en place au 1er janvier 2022 d’un nouveau système de retraite universel à points.
«C’est de la responsabilité des Etats membres et eux seuls de mener les réformes, absolument pas de Bruxelles, c’est donc le Premier ministre Edouard Philippe qui décide et lui seul de la manière dont il souhaite procéder et des modalités», a déclaré sur RTL le nouveau commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, à l’heure où cette question fait l’objet d’un bras de fer entre exécutif et syndicats en France. «Bruxelles dit, pour l’ensemble des Etats membres, que ceux-ci doivent veiller à ce que la réforme des retraites soit engagée dans la mesure où les système doit être équilibré - c’est une évidence - et également qu’il doit être équitable, a-t-il poursuivi. Cet équilibre des retraites est un préalable, c’est absolument indispensable.»
Selon le journal espagnolEl Confidencial, trois sociétés de gestion ont formulé une offre pour l’acquisition totaledeSabadell Asset Management, la division de gestion d’actifs de Banco Sabadell. La banque hispanique ne devrait néanmoinscéder qu’une partie du capital de sa filiale de gestion. Si une dizaine de gestionnaires avaient exprimé leur intérêt pour Sabadell AM début octobre, Sabadell étudie actuellement les propositions d’Amundi, BlackRock et Candriam. D’après El Confidencial, la banque espagnole veut choisir un de ces trois gestionnaires d’ici la fin de l’année, le but de l’opération étant d'établir une stratégie commune avec la société de gestionsélectionnée en 2020, incluant notamment les aspects de distribution réseaux. La valorisation de Sabadell AM, dont les encours s'élèvent à 34 milliards d’euros, est compriseentre 600 et 800 millions d’euros pour l’ensemble de la filiale.
Des syndicats ont menacé d'amplifier le mouvement social après la présentation du projet de réforme. Si le Medef voit «un bon système pour équilibrer le régime», il note un flou sur l'Agirc-Arrco.
Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté, mercredi devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE), les grands axes très attendus du projet de réforme des retraites. Ce dernier sera prêt d’ici la fin de l’année. Il sera présenté le 22 janvier prochain devant le Conseil des ministres et discuté au Parlement à partir de fin février.
Au terme d’un appel d’offres lancé au mois d’avril, l’Erafp a attribué à AEW Ciloger et La Française Real Estate Managers un mandatde gestion d’un actif immobilier de placement à usage de bureaux. Les missions d’asset management et de property management du 12 Portalis (le siège social de l’institution) et la gestion corporate du véhicule Erafp confiées aux titulaires des mandats consistent notamment à : - gérer le 12 Portalis, conformément aux termes du mandat, et le cas échéant vendre le 12 Portalis dans les conditions prévues au Mandat; - gérer le Véhicule Erafpau nom et pour le compte de l’Erafp, conformément aux termes du mandat et le cas échéant liquider le véhicule Erafpet/ou constituer un véhicule successeur et/ou réaliser de(s) cession(s) de titres du véhicule Erafpdans les conditions prévues au mandat; - signer le(s) bulletin(s) de souscription des titres émis par le véhicule Erafp(ou le véhicule successeur), au nom et pour le compte de l’Erafp ; - signer les statuts du véhicule Erafp(ou du véhicule successeur) pour le compte de l’Erafp. Consulter l’avis complet : ici.
Edouard Philippe, qui présente mercredi le projet gouvernemental de réforme des retraites, a fait un geste d’ouverture vendredi à l'égard des personnels de la RATP et de la SNCF, dont une grève massive perturbe les transports. Il s’est dit prêt au compromis «pour faire en sorte que les transitions soient progressives» vers le régime unique, particulièrement pour les régimes spéciaux, indiquant «qu’il ne serait pas raisonnable, pas acceptable, pas juste, de changer les règles en cours de partie».
Edouard Philippe, qui présentera le 11 décembre le projet gouvernemental de réforme des retraites, a fait un geste d’ouverture vendredi à l'égard des personnels de la RATP et de la SNCF, dont une grève massive perturbe les transports, en leur promettant de ne pas changer les règles « en cours de partie ».
Les nouveaux produits de retraite collective présentent pour les entreprises de nombreux avantages par rapport aux anciens contrats, Pour faire jouer la portabilité entre plans d'épargne le législateur a simplifié les contraintes administratives pesant sur l'employeur
«Perseverare diabolicum». Avec une belle constance, la France s’apprête à donner au monde l’image d’un pays arc-bouté sur les privilèges de son secteur public, rétif à tout changement, nostalgique d’un système dont les grands équilibres financiers relèvent de la démographie d’après-guerre. Nul ne sait encore jusqu’à quel point la grève de décembre 2019 rognera les ambitions de la réforme des retraites, mais déjà le mal est fait : les ambiguïtés du gouvernement ont trahi la promesse du candidat Macron, lorsque ce dernier posait la nécessité de faire converger les régimes existants au nom de l’équité. Et ce possible renoncement pénalisera d’abord les actifs de demain, ces jeunes que l’actuel président de la République avait voulu placer au cœur de son projet lorsqu’il battait campagne.