Toute l'actualité du groupe Crédit Mutuel (stratégie, résultats, investissements, ressources humaines), une des principales banques et sociétés d'assurance française, du CIC et du Crédit Mutuel Arkéa.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Gecina a signé avec La Française pour le compte de l'Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp)et de SCPI, une promesse de vente portant sur l’immeuble «Park Azur"situé à Montrouge. L’acte définitif de cession devrait être signé d’ici la fin de l’année 2019,pour un prix de 185 millions d’euroshors droits. Cet actif de bureaux qui développe près de 24.000 m² est intégralement loué au Centre National pour la Recherche Nucléaire (Groupe EDF) avec un bail ferme de 8 ans. Dans une interview accordée à Instit Invest au mois d’octobre, Laurent Galzy, directeur général de l’Erafp, avait indiqué vouloir faire passer l’immobilier de 12,5% à 15% dans l’allocation d’actifs de l’institution.
Un Français sur deux craint une baisse de pouvoir d'achat à la retraite, mais moins d'un sur trois s'y est préparé en amont, selon une enquête publiée par Altaprofits.
La part des FCPE dans les fonds d'épargne salariale a augmenté de plus de 50% en deux ans, En quête de meilleurs rendements, les épargnants délaissent de plus en plus les fonds obligataires et monétaires
Le Premier ministre Edouard Philippe a réaffirmé mercredi, en sortie du Conseil des ministres, sa volonté de réformer les retraites, en supprimant notamment les régimes spéciaux, mais s’est dit prêt à négocier «sans brutalité» sur les mécanismes de transition des 42 régimes existants. Il s’est déclaré ouvert à un compromis, entre «une transition immédiate» et la «clause du grand-père» qui renverrait l’application de la réforme aux nouveaux entrants sur le marché du travail à compter de l'échéance de 2025. Le rapport de Jean-Paul Delevoye a proposé de fixer la transition à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Les discussions avec les syndicats et le patronat «devraient s’achever aux alentours des 9 ou 10 décembre». Le projet du gouvernement sera présenté «dans les jours qui suivront».
Le Premier ministre Edouard Philippe a réaffirmé sa volonté de réformer les retraites, en supprimant notamment les régimes spéciaux, mais s’est dit prêt à négocier « sans brutalité » sur les mécanismes de transition des 42 régimes existants.
Le tribunal suprême espagnol, plus haute juridiction en Espagne, a statué que les fonds d’investissement américains devaient se voir accorder une taxation identique à celle des fonds européens, rapporte le journal espagnol Expansión. Cette décision ouvre ainsi la voie aux réclamations de sociétés de gestion non-résidentes dans l’Union européenne dont les fonds ont vu leurs dividendes tirés de leurs investissements en Espagne retenus à la source à un taux supérieur aux fonds espagnols et européenscar non-résidents de l’UE. La décision du tribunal suprême, qui fait jurisprudence en la matière puisqu’il s’agit de la première affairerésolue concernant cette différence de fiscalité, donne raison au Delaware Pooled Trust Fund. Ce trust américain a exigé que lui soient restituées les dividendes retenus à la sourceau titre de l’impôt espagnol sur le revenu des non-résidents. Ces retenues étaient de l’ordre de 15 à 21% contre 1% aux fonds espagnols eteuropéens, rappelle Expansión. La mesure discriminante violaitla libre circulation des capitaux inscrite à l’article 63 du traité sur l’UE. En 2018 et 2019, le fisc espagnolavait déjà dû rembourserplus d’un milliard d’euros à des fonds domiciliés dans l’UE qui s'étaient vus appliquer l’impôt sur le revenu des non-résidents jusqu’en 2010. Letribunal suprêmeavait préalablementstatué en leur faveur. Le journal Expansión, qui cite des sources bien informées, évoque la restitution d’unmontant pouvant dépasser les 10 milliards d’euros, auxquels devraient s’appliquer des pénalités de retard,dans le cas des fonds domiciliés hors de l’UE.
Le fonds pension Stichting Beroepspensioenfonds Loodsen (BPL, 1 milliard d’euros d’encours) s’est adjoint les services de BlackRockpour le conseiller sur son portefeuille d’investissement, sur la comptabilité des futuresretraites et l’analyse des conditions de marchés.Le gestionnaire d’actifs fournira un conseil stratégique, mais sera aussi en charge de la sélection et du contrôle des gestionnaires, de la gestion du risque, de la gestion du risque de taux et de la couverture de change. Robert de Jonge, président de BPL explique dans un communiqué avoir choisiBlackRock après une procédure de sélection intense auquel ont pris part de nombreux fournisseurs de service de qualité. “BlackRock est le meilleur partenaire à long terme pour nous. En outre, nous bénéficions directement de leurs économies d'échelle et pouvoir de négociation. Cela se reflétera par des coûts plus bas pour les participants à notre fonds de pension», a ajouté Robert de Jonge.
La caisse de pensions du Cern (4,2 milliards de francs suisses à fin 2018)a annoncé avoir renouvelé le mandat de sonconsultant en actuariatBuck, un cabinet américain, pour une période de quatre ans.Buck continuera à fournir ces services à partir de son bureau londonien. «La clarté des conseils et des solutions pratiques à des problèmes complexes a permis de fournir des informations précieuses sur le financement du fonds et de faciliter la prise de décision pour obtenir de meilleurs résultats pour toutes les personnes concernées», a commentéMatthew Eyton-Jones, directeur général de la caisse de pension du Cern dans un communiqué. La caisse de pensions du Cern mandate une étude actuarielle périodique réaliséeau moins tous les trois ans. Il s’agit d’une évaluation des engagements qui consiste en une projection des actifs et des passifs de la caisse visant à déterminer le niveau de capitalisation attendu à l’avenir. L’actuaire de la caisse a recours aux hypothèses actuarielles de meilleure estimation et à la méthode des obligations au titre des prestations projetées (PBO).
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a invité hier le gouvernement à fixer un âge pivot de départ à la retraite dès maintenant pour rétablir l'équilibre du système en 2025, date prévue d’entrée en vigueur de la réforme visant à créer un régime universel. «Il faut une réforme d'équilibre avant de faire une réforme d'équité», a-t-il dit en conférence de presse. Il ne serait pas raisonnable, selon lui, de toucher au taux de cotisation ou encore au montant des pensions, étant donné le climat social actuel. La mesure de l'âge pivot est donc la «plus équilibrée», la plus «juste», car elle «laisse une liberté de choix», précise-t-il.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a invité aujourd’hui le gouvernement à fixer un âge pivot de départ à la retraite dès aujourd’hui pour rétablir l'équilibre du système en 2025, date prévue d’entrée en vigueur de la réforme visant à créer un régime universel. «On ne peut pas faire une réforme qui se veut la mère de toutes les réformes (...) en l’asseyant sur un régime qui n’est pas équilibré», a-t-il dit en conférence de presse. «Il faut une réforme d'équilibre avant de faire une réforme d'équité».
Le besoin de financement du régime de retraites s'établirait entre 0,3% et 0,7% du PIB en 2025, soit entre 7,9 et 17,2 milliards d’euros, selon un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), consulté hier par plusieurs médias, dont l’Opinion (propriétaire de L’Agefi), et Reuters. Ce rapport, commandé par le Premier ministre Edouard Philippe en septembre, devrait servir de base de réflexion pour d'éventuelles mesures permettant de ramener le régime à l'équilibre d’ici 2025, date probable d’entrée en vigueur du système universel. Plusieurs pistes sont évoquées pour parvenir à l’objectif d'équilibre. La première consiste à reculer l'âge de départ à la retraite de 2,5 mois à 5,4 mois par an à partir de la génération 1959 et jusqu'à la génération 1963, première génération concernée par le système universel. Si le gouvernement ne souhaitait pas toucher à l'âge d’ouverture des droits, il pourrait augmenter de cinq à dix mois la durée de cotisation de chaque génération.
Le besoin de financement du régime de retraites s'établirait entre 0,3% et 0,7% du PIB en 2025, soit entre 7,9 et 17,2 milliards d’euros, selon un rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR), consulté aujourd’hui par plusieurs médias, dont l’Opinion (propriétaire de L’Agefi), et Reuters.
Invesco lance un ETF actions multifactoriel incorporant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) stricts. Ce fonds sera géré activement par l’équipe Invesco Quantitative Strategies (IQS), laquelle sélectionnera un portefeuille d’actions mondiales offrant selon Invesco une exposition optimisée aux trois facteurs de risque qualité, valeur et momentum, tout en respectant une méthodologie ESG. L’objectif d’Invesco Quantitative Strategies ESG Global Equity Multi-Factor UCITS ETF est d’offrir des rendements ajustés au risque comparativement supérieurs sur le long terme aux marchés boursiers mondiaux. L’équipe IQS compte atteindre cet objectif en investissant dans un portefeuille activement géré d’actions mondiales qui répondent à un ensemble bien défini de critères ESG. Les actions admissibles sont tout d’abord évaluées en fonction de leur conformité aux critères ESG du fonds. Les entreprises impliquées dans des activités controversées sont exclues. Les entreprises avec le meilleur « profil » ESG selon Invesco sont choisies (« best in class »). Deuxièmement, les entreprises sont notées en fonction de leur attrait par rapport à trois facteurs d’investissement : valeur (les sociétés perçues comme étant peu coûteuses par rapport aux moyennes du marché), qualité (les sociétés dont les bilans sont plus solides que les moyennes du marché) et momentum (les sociétés dont la croissance des bénéfices ou le rendement historique du cours des actions ont dépassé les moyennes du marché). Enfin, le portefeuille se voit appliquer des contraintes vis-à-vis du MSCI World (limitant l’écart de suivi et de pondération des titres, ainsi que les écarts de pondérations sectorielles, pays et devises vs MSCI World). Le fonds détiendra un sous-ensemble de ces actions en utilisant un processus d’optimisation visant à maximiser l’exposition à ces facteurs d’investissement tout en ciblant un profil de risque compatible avec l’objectif d’investissement. Les titres du fonds sont rebalancés mensuellement.