Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Le Crédit Agricole, premier assureur de France, a annoncé mardi le début de la commercialisation de son plan d’épargne retraite (PER). Il met ce nouveau produit à la disposition des clients de caisses régionales du Crédit Agricole et de LCL. Ce PER Assurance est fabriqué par Predica, la filiale vie de Crédit Agricole Assurances. « Le PER compte-titres pour avoir accès à un plus large univers d’investissement sera disponible dans les deux réseaux bancaires début 2020 », précise le communiqué. Les réseaux bancaires lancent peu à peu de nouveaux contrats individuels, après l’entrée en vigueur du nouveau dispositif d'épargne retraite issu de la loi Pacte, le 1er octobre dernier.
Le Crédit Agricole, premier assureur de France, a annoncé ce mardi le début de la commercialisation de son plan d’épargne retraite (PER). Le groupe met ce nouveau produit, issu de la loi Pacte, à la disposition des clients de caisses régionales du Crédit Agricole et de LCL. Ce PER Assurance est fabriqué par Predica, la filiale vie de Crédit Agricole Assurances. « Le PER compte-titres pour avoir accès à un plus large univers d’investissement sera disponible dans les deux réseaux bancaires début 2020 », précise le communiqué.
L’Erafp a sélectionné deux cabinets de conseil afin de l’assister dans l’évaluation de l’exposition de son portefeuille d’actifs aux enjeux liés au changement climatique. Le marché comporte 2 lots. Le lot 1, attribué àS&P Trucost Limited vise à analyserl’exposition des portefeuilles d’actions cotées et d’obligations de l’Erafp aux enjeux liés au changement climatique. Le marché était précédemment alloué àun groupement constitué de Trucost,I Care & Consult, Grizzly Responsible Investment et Beyond ratings. Le lot 2, réattribué à Carbone 4, a pour objectif l’analyse de l’exposition des portefeuilles immobilier, d’infrastructures et de private equity de l’ERAFP aux enjeux liés au changement climatique. Le marché a été attribué sans publication préalable d’un avis d’appel à la concurrence au Journal officiel de l’Union européenne, dans la mesure où il porte sur un montant inférieur aux seuils communautaires.
Au termed’un appel d’offres lancé le 25 juin 2019,l'Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (Erafp) a reconduitProxinvest et ISS comme consultants en matière de vote en assemblées générales. Le marché, composé de deux lots, vise à analyser les assemblées générales de sociétés françaises et internationales selon la politique de vote de l’Erafp. L’agence Proxinvest reste dédiée à l’analyse des assemblées générales de sociétés françaises, tandis qu’ISS officie sur le lot consacré à l’analyse des assemblées générales des sociétés internationales. La prestation d’ISS aura aussi pour vocation d’assister l’Erafp dans la mise à jour et l’adaptation de sa politique de vote aux contextes des marchés dans lesquels sont cotées les entreprises représentées dans le portefeuille d’actions de l’Erafp. Dans sa charte ISR,l’Erafprappelle qu’il «s’attache à accompagner sur le long terme les organismes dans lesquels il décide d’investir en exerçant ses responsabilités d’actionnaire ou de partie prenante, afin de promouvoir durablement en leur sein des pratiques conformes aux valeurs qu’il porte».
La Caisse de pensions de la République et Canton du Jura (1,26 milliardCHF d’encours à fin décembre 2018) s’est ouverte cette année au private equity et à l’infrastructure. Elle ambitionne d’allouer 2% de son portefeuille à chacune de ces deux classes d’actifs d’ici deux ans. Pour l’heure, trois investissements ont été réalisés : l’un dans un fonds d’infrastructures, et deux autres dans des fonds de private equity mondiauxgérés par Neuberger Berman et Partners Group. La caisse va remplir cette poche au gré de ses désinvestissements dansles matières premières, qui comptent actuellement pour 4% de l’allocation stratégique. «Nous avons décidé de désinvestir, d’une partparce que l’on ne croit plus trop à la diversification et la performance de cette classe d’actifs et, d’autrepart, en raison de ses problèmes éthiques et politiques», confie le directeur de la caisse, Emmanuel Koller, à la rédaction d’Instit Invest. Il faut dire quela caisse a engagé l’an dernier une politique d’investissement socialement responsable, avec une charte dédiée publiée en juin 2018. Cette dernière prévoit notamment que «le conseil d’administration se fixe des objectifs quantifiables, tels que la proportion de fortune respectant les principes de la charte et [qu’il] fera régulièrement le bilan de la progression».
Longtemps considéré comme un eldorado pour les asset managers occidentaux, le marché chinois de la gestion d’actifs est cependant en ralentissement depuis deux ans, rapporte le Financial Times. Ainsi,il a crû de 3% au 1T19 contre 6% pour l’année 2018, et +35% en 2017. L’actif total des fonds en Chine s'élevait à 1,93tn à la fin juin, contre 1,77tn en décembre 2017, selon le consultant Z-Ben cité dans l’article. Les investisseurs sont inquiets de la volatilité du marché du ralentissement de la croissance et des politiques monétaires et se retirent des fonds investis en actions chinoises.
Le groupe américain Franklin Resources, qui opère sous la marque Franklin Templeton, a annoncé ce 25 octobre une baisse de 22,6 milliards de dollars ou 3% de ses actifs sous gestion à 692,6 milliards de dollars à fin septembre 2019, contre 715,2 milliards de dollars à fin juin. Une évolution due à des sorties nettes de 12,8 milliards de dollars et à un effet marchés négatif de près de 10 milliards de dollars. Sur l’ensemble de l’exercice fiscal à fin septembre, les sorties nettes s'élèvent à près de 32 milliards de dollars, l’impact marchés négatif à un peu plus de 19 milliards de dollars, compensés en partie par un apport de 26,4 milliards de dollars lié à l’acquisition de Benefit Street Partners. Le résultat net pour l’ensemble de l’exercice a fait un bond de 56% à 1,2 milliard de dollars contre 764,4 millions de dollars pour l’exercice précédent qui intégrait une charge fiscale de 968,8 millions de dollars. Au cours du seul quatrième trimestre au 30 septembre, le résultat net ressort à 306,4 millions de dollars ou 0,61 dollar par action contre 245,9 millions ou 0,48 dollar pour le trimestre précédent. «La volatilité des marchés et les sorties nettes ont continué de mettre la pression sur les actifs sous gestion et les bénéfices. Toutefois, nous sommes satisfaits d’observer des zones d’amélioration réelles durant l’année fiscale 2019", a commenté Greg Johnson,président et directeur général de Franklin Resources. Il a souligné entre autres les très bons résultats enregistrés par les stratégies dédiées aux actions américaines et aux marchés émergents.
La future réforme des retraites va modifier en profondeur notre système par répartition, C’est le moment d’inciter les français à épargner en relevant le plafond épargne retraite qui est aujourd’hui insuffisant