Les fonds diversifiés : grands gagnants de l’épargne salariale en 2018

L’édition 2019 de l’étude «Argus des fonds communs de placement d’entreprise» d’Eres, » les FCPE diversifiés représentent en 2018 plus de la moitié des souscriptions : plus de 3,7 milliards d’euros, soit plus que la somme cumulée des souscriptions sur les FCPE monétaires (moins de 1,5 milliard d’euros), les FCPE actions (1,1 milliard d’euro) et les FCPE obligataires (1,1 milliard d’euros) », commente Alexis de Rozières, directeur associé d’Eres. La société gère 2,5 milliards d’euros d’encours et compte près de 15.000 entreprises clientes et plus de 160.000 salariés bénéficiaires dans des très petites entreprises mais aussi des grands groupes cotés.
«Depuis 2016, une tendance se dessine sur le marché des fonds d’épargne salariale. Les fonds obligataires et monétaires, bien que représentant près de la moitié des encours des FCPE, attirent de moins en moins les épargnants qui constatent les très faibles rendements générés par ce type de fonds. En quête de rendement plus élevé, les épargnants préfèrent de plus en plus les supports plus dynamiques tels que les fonds en actions ou diversifiés, qui réalisent en 2018 une collecte plus de deux fois supérieure à celle des fonds obligataires et monétaires. », poursuit Alexis de Rozières.
La collecte brute des FCPE en quelques chiffres :
- La part des fonds diversifiés a augmenté de plus de 50% en deux ans. Elle passe de 32% en 2016 à 51% en 2018
- La part des fonds actions est restée stable autour de 15% depuis 2016
- La part des fonds monétaires a été divisée par deux depuis 2016 passant de 29% à 15%
- Enfin, la part des fonds en obligations dans la collecte brute a significativement baissé depuis 2016 passant de 25% à 20%.
Le succès des FCPE diversifiés proviennent de trois sources. Près de 40% des souscriptions aux FCPE Diversifiés en 2018sont issus des versements de l’entreprise (intéressement 16%, participation 12%, abondement 11%), s’y ajoutent les transferts ou arbitrages provenant d’un autre fonds ou de comptes courants bloqués (CCB) qui représentent 37% des souscriptions et les versements volontaires des épargnants (y compris transferts de jours et CET) pour 23 %.
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