Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur la banque centrale américaine (la Réserve fédérale ou Fed), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La publication de l’indice CPI, toujours élevé, a décalé les anticipations de la première baisse de taux de la Fed à juillet ou à septembre, au lieu de juin.
La probabilité d’une baisse des taux directeurs de la Banque centrale américaine en juin a chuté de 65% à 57% vendredi après la publication des chiffres de l'emploi.
La publication de l’ISM mercredi semble toutefois confirmer que le léger ralentissement en cours pourrait aider à ramener l’inflation vers 2% dans les prochains mois.
Les analystes de Goldman Sachs estiment que la phase de volatilité sur les taux touche à sa fin, mais que l’indice Move, mesurant l'incertitude des marchés, resterait durablement plus élevé que sa moyenne de long terme.
Si la probabilité d’un assouplissement dès le 12 juin a diminué avec l’inflation CPI du 12 mars, le principe n’est pas remis en doute. Les marchés scruteront particulièrement les «dots» des gouverneurs sur le nombre de baisses de taux en 2024.
En plus de la Réserve fédérale américaine, les banques d'Angleterre, de Suisse, d'Australie et du Japon mettront à jour leur politique monétaire. Les résultats annuels d'Atos seront également regardés de près.
Et si la banque centrale américaine ne baissait finalement pas ses taux cette année, en raison d'une inflation persistante et d'une croissance soutenue ? Ce scénario extrême n’est pas exclu, mais le marché peine encore à en mesurer la probabilité.
L’indice des prix sous-jacents reste perturbé par les pondérations de début d’année, et la méthodologie particulière sur le logement. Ce qui ne devrait pas changer la tendance au regard de la Fed.
Les révisions à la baisse sur les créations d’emplois en décembre et en janvier relativisent fortement le bon chiffre de février. Le taux de chômage remonte. Et les écarts de chiffres entre les enquêtes interpellent.
En février, les prévisionnistes de L’Agefi et les marchés ont décalé d’un mois les premières baisses de taux directeur, de mai à juin. A cause des données économiques pour les Etats-Unis, et des discours restrictifs pour la zone euro.
La Banque centrale européenne tiendra sa réunion de politique monétaire jeudi. Quelques résultats d'entreprises sont encore attendus, dont ceux de Thales, Vivendi, Dassault Aviation ou encore JCDecaux.