Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Une offre de LCH SA existait déjà pour les acteurs du buy-side comme les fonds de pension notamment, mais le contexte budgétaire et le fort développement du marché auprès de tous les acteurs non bancaires va permettre d’ouvrir plus globalement la compensation sur le «repo».
L’inversion du «swap spread», devenue la norme aux Etats-Unis depuis quelques années, tend à se retourner avec l’élection de Donald Trump. Deux influences contraires jouent, la perspective de déficits accrus et la dérégulation bancaire attendue.
Cette nouveauté permettra aux particuliers de se positionner sur les obligations souveraines, depuis longtemps difficiles d’accès en direct pour cette typologie d’investisseurs dans certains pays comme la France.
La Commission européenne confirme une disposition rendue obligatoire par la révision des réglementations Emir cet automne. L’industrie bancaire aurait préféré que l’équivalence sur les chambres de compensation britanniques soit prolongée sans limite au-delà de mi-2025.
Le Conseil de l’Union européenne (UE) a adopté le 19 novembre des révisions de niveau 1 sur la réglementation Emir, qui restent assez peu compréhensibles pour l’industrie concernant le rapatriement dans l’UE de la compensation des dérivés en euros post-Brexit. Le document du régulateur sur les textes de niveau 2 semble déjà plus précis.
Le métal jaune a dépassé pour la première fois les 2.700 dollars l'once vendredi 18 octobre. Les marchés de futures et la plupart des stratégistes l’attendent au-dessus de 2.850 dollars dans les prochains mois. Même si cela entraîne un niveau de volatilité presqu’aussi élevé que pour les actions.
La nouvelle plateforme FMX Futures doit notamment venir défier le CME sur les futures de taux américains. De quoi animer un débat politico-technique puisque la compensation sera effectuée par LCH à Londres.
La volatilité élevée des taux américains devrait perdurer au moins quelques semaines après la première baisse des taux de la Fed, voire au-delà avec les risques politiques.
Euronext s’est lancé sur les marchés dérivés de l’électricité. L’opérateur s’appuiera notamment sur l’expérience de sa filiale Nord Pool spécialisée dans les échanges «physiques». Il espère ainsi améliorer la liquidité globale des deux segments.
Le gouvernement non reconnu qui contrôle l’Est de la Libye va stopper la production de pétrole notamment en raison du conflit né autour de la direction de la banque centrale. La tendance générale plutôt baissière n’est pas forcément stoppée pour autant.
Devant l’absence de problèmes opérationnels majeurs, l’industrie a salué la transition des marchés d’actions et d’obligations américains vers un processus de règlement-livraison des titres à un jour, soit «T+1», au lieu de deux. Les coûts et conséquences à plus long terme restent sous surveillance.
L'Europe pourrait cependant être obligée d’y venir si le Royaume-Uni suit rapidement ce mouvement sur le règlement-livraison visant à déboucler en vingt-quatre heures les transactions boursières.
Les marchés américains raccourciront à «T+1» le rythme de règlement-livraison des titres à partir de mardi 28 mai. Ils risquent ainsi d’imposer cette nouvelle norme au reste du monde malgré les coûts et contraintes supplémentaires pour les investisseurs.
Le Conseil de stabilité financière (FSB) a proposé mercredi que les régulateurs prennent des mesures spécifiques pour les acteurs non bancaires, y compris les hedge funds. Avec notamment des tests de résistance pour les scénarios «extrêmes mais plausibles».
Mi-gestionnaire, mi-fintech, le fonds de performance absolue français Hellebore Capital se concentre sur l'arbitrage entre les indices de produits dérivés de crédit et leurs dérivés de crédit sous-jacents. Explications avec Frank Bielikoff, directeur général délégué et responsable du développement de l’activité.
La nouvelle directrice générale de LCH SA décrit les récentes évolutions de la chambre de compensation parisienne, en compagnie du responsable des affaires réglementaires Europe de LSEG/LCH, Julien Jardelot.