Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Agrica Epargne gère les actifs financiers de sa maison-mère Agrica au côté d’Amundi et Groupama AM. La société de gestion du groupe se concentre surtout sur les actions et s’est vu confier un mandat de gestion tactique pour doper le portefeuille. Cela se traduit notamment par la réduction du nombre de fonds ouverts au profit de fonds indiciels et ETF.
Sylvie Terris a réalisé un long parcours dans les métiers de la gestion financière. Partie d’abord de l’assurance et la banque au début des années 80, elle a pris un virage dans le monde paritaire au début des années 90 jusqu’à arriver chez Agrica, comme directrice générale déléguée d’Agrica Epargne. Elle a également une endurance à toute épreuve comme sportive accomplie avec, entre autres, cinq marathons à son actif.
l’année 2017 aura étédélicate pour la branche Prévoyance du groupe, qui dit avoir enregistré une perte nette de 298 millions d’euros tout en bénéficiant d’un ratio de solvabilité de 160 %. Une baisse liée à un renforcement des provisions en prévoyance, qui« pèse pour 1/3 sur la survenance 2017 et pour 2/3 au titre des survenances antérieures», précise Humanis dans un communiqué.
Tout en étudiant un rapprochement avec Malakoff Médéric, Humanis a signé comme attendu une année 2017 difficile sur le plan financier. Les activités d’assurance de personne du groupe ont publié vendredi une perte nette de 298 millions d’euros, très affecté par le renforcement des provisions en prévoyance. Le ratio de solvabilité s'élève à 160%. En particulier, Humanis Prévoyance affiche une perte de 322 millions pour un ratio de solvabilité de 154 % à fin 2017. «Le groupe a engagé dans les meilleurs délais une série de mesures volontaristes pour redresser sa trajectoire financière en assurance de personnes, préparer le retour à l’équilibre d’ici 2020 d’Humanis Prévoyance et consolider sa trajectoire financière au-delà», précise un communiqué.
Tout en étudiant un rapprochement avec Malakoff Médéric, Humanis a signé comme attendu une année 2017 difficile sur le plan financier. Les activités d’assurance de personne du groupe ont publié vendredi une perte nette de 298 millions d’euros, très affecté par le renforcement des provisions en prévoyance. Le ratio de solvabilité s'élève à 160%. En particulier, Humanis Prévoyance affiche une perte de 322 millions pour un ratio de solvabilité de 154 % à fin 2017.
Le groupe Macif annonce un résultat net en progression de 43 % sur un an en 2017, à 265 millions d’euros. L’activité santé/prévoyance affiche un chiffre d’affaires en hausse de +3 % en 2017, atteignant 1.012 millions d’euros tandis. Le secteur finance/épargne, qui présente une épargne gérée à hauteur de 22,1 milliards d’euros, est quant à lui en croissance de 2 % par rapport 2016. Le chiffre d’affaires du groupe s’élève en 2017 à 6,161 milliards d’euros contre 6,293 milliards en 2016, «marquant une hausse des cotisations en dommages et en santé/prévoyance nuancée par une baisse des encaissements en assurance vie».
Allianz France annonce recourir à la digitalisation du parcours d’indemnités journalières, «démarche qui permet désormais aux clients de déclarer leurs arrêts de travail et prolongations en quelques clics depuis l’espace client».
Sans attendre la réforme plus générale des régimes de retraite impulsée par Emmanuel Macron, une revue des régimes d’entreprises mérite d’être diligentée et, de fait, une revue des garanties et des tarifs
Vous connaissiez la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), le prélèvement social, la contribution additionnelle et le prélèvement de solidarité, qui forment le millefeuille des contributions sociales dues sur les revenus du patrimoine et de placement. Leur taux, jusqu’alors de 15,5%, est passé à 17,2% le 1erjanvier 2018, y compris pour certains revenus 2017.
Quelque 215 branches professionnelles organisent la prévoyance par un accord collectif. La négociation collective dans ce domaine est particulièrement présente dans les branches de petite taille
Les deux groupes de protection sociale envisagent d’unir leurs forces pour repartir de l'avant dans un marché plus concurrentiel où la réglementation évolue.
L’allocation de la Caisse de Prévoyance du Personnel de l'Etat de Fribourg (CPPEF) en Suisse est presque équitablement investie sur les classes d’actifs “traditionnelles” que sont les actions, obligations, et l’immobilier. Toutefois, le nouvel appétit de l’institution pour les actifs dits “non traditionnels” tend à venir bouleverser cet équilibre. L’objectif consiste pour la caisse à y allouer 12%, contre 6% aujourd’hui, en augmentant son exposition aux ILS et aux marchés privés. Les infrastructures et les stratégies smart beta constituent quant à eux un axe de réflexion plus éloigné.
Philippe Broillet a trouvé la mise en application parfaite de son doctorat en économie axé sur les théories financières dans les nombreuses années qu’il a passées à l’UBS. Mais conquis par le monde institutionnel, il est aujourd’hui devenu notamment président de la commission de placements de la Caisse de Prévoyance du Personnel de l’Etat de Fribourg. Ce Suisse adepte d’aviation et très attaché à sa région n’en oublie pas pour autant ses origines françaises : il a sillonné à de nombreuses reprises le Nord de la France, par la route terrestre, comme par les cieux.
Uniprévoyance souhaite intégrer progressivement des critères ESG dans sa politique d’investissement. Une charte ISR est en cours d’élaboration avec son gestionnaire, déjà en charge de la gestion de son portefeuille obligataire. Le "verdissement" des investissements est un des grands chantiers de l’institution pour 2018.
Au moment où Uniprévoyance décide de prendre le virage de l’ISR, Catherine Lombard, directrice financière et directrice générale déléguée, se sent parfaitement en phase avec le groupe. Son goût pour les voyages, les grands espaces et la nature trouve une résonnance particulière dans la nouvelle stratégie de l’institution. Après avoir travaillé dans l’audit, elle a rejoint le monde de l’assurance à la SMAR et à la Mutuelle Bleue puis de la prévoyance.
L’organisation actuelle de la protection sociale en France a été conçue il y a presque un siècle. La situation économique, les technologies, la structuration socioprofessionnelle, les aspirations individuelles et collectives n’ont plus rien à voir avec celles qui ont prévalu à sa conception. Il est temps d’envisager une approche fonctionnelle, alignée sur les situations et besoins réels de ses bénéficiaires.
Après avoir proposé en 2017 aux travailleurs non-salariés (TNS) et aux mandataires sociaux une couverture prévoyance universelle, avec la portabilité des droits et la fin de la sélection médicale, Ciprés Assurances étend son activité en 2018 «tout en capitalisant sur son positionnement historique, la protection sociale complémentaire des entrepreneurs». Ainsi, le courtier annonce la conception d’une offre retraite pour les TNS et, par cette diversification, entend devenir la « référence assurance des entrepreneurs » en proposant aux entrepreneurs un package santé, prévoyance et retraite.
Les salariés européens détiennent 400 milliards d'euros, soit 3.20% de l’actionnariat des entreprises participant au dispositif, Ce sont près de 86.6% des grandes sociétés européennes qui ont mis en place des plans d'actionnariat salarié
Le groupe Agricalance lelabel Agrica Prévoyance, en partenariat avec Crédit Agricole et Groupama. Une nouvelle structure paritaire de développement des offres collectives en assurances de personnes, «au service du monde agricole au sens large», qui est la concrétisation des orientations stratégiques validées en 2017 par les partenaires sociaux, précise Agrica.
Plus de la moitié des expatriés déclarent ne pas cotiser à un dispositif de retraite au-delà du régime obligatoire local, selon le baromètre Humanis-Lepetitjournal.com