Après le Tchad et l’Ethiopie, la Zambie, qui a été le premier pays d’Afrique sub-saharienne à faire défaut sur sa dette depuis le début de la crise du Covid-19, a officialisé sa demande de restructuration de sa dette dans le nouveau cadre commun du G20, dans lequel sont impliqués le FMI, le Club de Paris et les pays du G20 dont la Chine. La Zambie engagera ses discussions avec le FMI la semaine prochaine pour établir un cadre de soutenabilité de sa dette. Ensuite les discussions auront lieu entre créanciers publics, dont la Chine qui est l’un des principaux créanciers des pays africains. Les créanciers privés seront également mis à contribution. Les obligations de la Zambie traitent à 50% du pair. Le pays a fait défaut en novembre alors qu’il n’avait pu payer le coupon de ces obligations (3 milliards de dollars d’obligations). La dette de la Zambie, dont la principale ressource est le cuivre, est également composée de 3,5 milliards de dettes bilatérales, de 2,1 milliards de dettes multilatérales et de 2,9 milliards de dettes commerciales.