Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
L’inflation annuelle est ressortie plus élevée que prévu en janvier en Turquie à 14,97% en raison de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Une accélération surprise qui met la pression sur la banque centrale turque pour accentuer sa politique monétaire restrictive malgré les récentes fortes hausses de taux. L’indice des prix a progressé de 1,68% sur un mois, selon l’institut statistique turc, là encore au-dessus des attentes. L’inflation est à deux chiffres depuis près de trois ans, alors que la cible de la banque centrale est de 5%.
L’inflation annuelle est ressortie plus élevée que prévue en janvier en Turquie à 14,97% en raison de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Une accélération surprise qui met la pression sur la banque centrale turque pour accentuer sa politique monétaire restrictive malgré les récentes fortes hausses de taux. L’indice des prix a progressé de 1,68% sur un mois, selon l’institut statistique turc, là encore au-dessus des attentes.
La croissance du secteur manufacturier en Chine a ralenti en janvier à son rythme le plus faible en sept mois, sous l’effet du recul des nouvelles commandes à l’exportation provoqué par le regain de la pandémie. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a reculé en janvier à 51,5 en janvier, après 53,0 en décembre, au plus bas depuis juin dernier. Le consensus établi par Reuters ressortait à 52,7. Une enquête officielle, qui concerne plus spécifiquement le sentiment des dirigeants des grandes entreprises publiques, montre également que la reprise de l’activité manufacturière a ralenti. Ce ralentissement illustre la fragilité du rétablissement de la deuxième puissance économique mondiale.
La croissance du secteur manufacturier en Chine a ralenti en janvier à son rythme le plus faible en sept mois, sous l’effet du recul des nouvelles commandes à l’exportation provoqué par le regain de la pandémie de coronavirus. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a reculé en janvier à 51,5 en janvier, après 53,0 en décembre, soit son plus faible niveau depuis juin dernier. Le consensus établi par Reuters ressortait à 52,7.
La réduction des liquidités inquiète les investisseurs mais la PBoC s’est voulue rassurante sur son approche prudente de sortie des politiques de relance.
Dépenses permanentes. Les déficits budgétaires des pays émergents ont atteint des records l’an dernier, constate l’Institute for International Finance. Pourront-ils se résorber ? Certes, un retour à la croissance devrait en éponger une partie, mais l’IIF s’interroge surtout sur la baisse des dépenses publiques, qui ont beaucoup progressé pour faire face à la pandémie. Les diminuer « peut s’avouer politiquement et socialement difficile », explique l’Institut, qui a analysé 104 événements où la hausse des dépenses publiques a dépassé les 3 % du PIB sur un an. Dans la plupart des cas, ces dépenses sont devenues permanentes ; elles n’ont été diminuées que dans 16 des 104 épisodes. Pire, cinq ans après les avoir augmentées, les dépenses publiques restaient supérieures à plus de 3 % du PIB à leur niveau d’avant-crise. « La réduction du déficit ne sera pas aisée, même si la croissance est forte », conclut l’IIF. Les pays où les déficits sont déjà importants et les dépenses généreuses, comme le Brésil ou l’Argentine, sont concernés au premier chef. Le Chili ou le Pérou bénéficient de leur côté d’un niveau de dette assez faible, qui devrait leur laisser un peu de marge de manœuvre.
Les entreprises de la région sont très actives sur ce marché, profitant des conditions de financement favorables et d’un fort intérêt des investisseurs.
L'économie chinoise a progressé au quatrième trimestre de 2020 à un rythme plus important qu’attendu et affiche une croissance de 2,3% sur l’ensemble de l’année. Les données officielles publiées lundi montrent que le PIB a progressé sur la période octobre-décembre de 6,5% en rythme annuel, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 6,1% après une croissance de 4,9% au troisième trimestre de 2020. Sur l’ensemble de l’année 2020, le PIB a progressé de 2,3%, d’après les données du Bureau national de la statistique (BNS), ce qui fait de la Chine l’unique grande économie à avoir évité une contraction l’an dernier. Mais, symbole de l’impact de la crise sanitaire, la croissance annuelle du PIB chinois en 2020 est la plus faible depuis plus de quatre décennies
A 3.217 milliards de dollars, les réserves de changes ont encore augmenté de 38,03 milliards de dollars en décembre 2020 en Chine, selon les données officielles publiées ce jeudi. L’appréciation du yuan face au dollar (+0,8% en décembre) et les flux de capitaux étrangers sur les obligations et les actions chinoises, soutenus par la reprise de l’économie, expliquent cette nouvelle progression.
La devise chinoise est repassée sous la barre des 6,50 face au dollar pour la première fois depuis juin 2018. Le yuan progressait, lundi, de 1%, à 6,46 yuans pour un dollar, profitant de l’affaiblissement du billet vert dans un contexte d’appétit persistant pour le risque. Le dollar est à un plus bas de près de trois ans, l’indice DXY qui retrace l’évolution du billet vert contre les principales devises ayant perdu 13% depuis ses points hauts de fin mars 2020. Le yuan profite également du différentiel de rendement avec les actifs en dollar ainsi que de l’avance prise par la Chine, son économie étant revenue à ses niveaux d’avant crise.
La devise chinoise est repassée sous la barre des 6,50 face au dollar pour la première fois depuis juin 2018. Le yuan progresse ce matin de 1% à 6,46 yuans pour un dollar, profitant de l’affaiblissement du billet vert dans un contexte d’appétit persistant pour le risque. Le dollar est à un plus bas de près de trois ans, l’indice DXY retraçant l'évolution du billet vert contre les principales devises ayant perdu 13% depuis ses points hauts de fin mars 2020.
La livre turque a enregistré hier une sixième séance consécutive d’appréciation à 7,3381 face au dollar, à un plus haut de quatre mois. La Turquie a signé la veille un accord commercial avec le Royaume-Uni permettant de prolonger les arrangements douaniers existants avec l’Union européenne à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement turc a par ailleurs prolongé de deux mois l’interdiction de licenciements introduite cette année pour limiter l’impact de la pandémie sur l’économie et l’emploi. La devise turque s’est ainsi appréciée de plus de 13% depuis son plus bas de 8,51 atteint à la veille de la nomination d’un nouveau gouverneur à la tête de la banque centrale début novembre.
La Corée du Sud a dévoilé hier un nouvel ensemble budgétaire équivalent à 8,49 milliards de dollars (6,93 milliards d’euros) destinés à soutenir les PME affectées par la nouvelle vague d’épidémie de coronavirus et les salariés en proie au chômage. Un peu plus de la moitié de l’enveloppe sera utilisée pour financer des aides directes aux PME, aux travailleurs à temps partiel ou indépendants, et aux chauffeurs de taxi, selon le ministère des Finances. Des fonds sont aussi destinés aux PME des secteurs touristique et hôtelier, le gouvernement ayant imposé cette semaine de nouvelles restrictions : interdiction de rassemblements de plus de 4 personnes et fermeture des lieux d’activités hivernales.