Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale d’Indonésie a laissé mardi ses taux inchangés. Le taux reverse repo à 7 jours reste comme attendu à 3,5%, son niveau le plus bas historique depuis février.
La reprise de l’économie chinoise s’est accélérée au premier trimestre grâce à un effet de base favorable. Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a progressé de 18,3% sur les trois premiers mois de l’année par rapport à la période correspondante l’an dernier. Le consensus prévoyait une hausse de 18,5%. Au quatrième trimestre 2020, la croissance était à 6,5%. Le PIB chinois avait chuté de 6,8% sur les trois premiers mois de 2020 en raison des mesures de confinement. Néanmoins, les chiffres d’activité pour mars montrent une accélération de la demande intérieure. Les ventes de détail ont bondi de 34,2% sur un an.
La reprise de l’économie chinoise s’est accélérée au premier trimestre grâce à un effet de base favorable, le début d’année 2020 ayant été marqué par les restrictions pour faire face à l’épidémie de coronavirus, mais aussi à une accélération de la croissance en mars soutenue par le redémarrage de la demande intérieure et la bonne tenue de la demande étrangère.
La banque centrale de Turquie (BCT) a laissé son principal taux directeur inchangé jeudi à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire. Le taux repo à 7 jours est maintenu à 19%. Les marchés craignaient une baisse de taux pour le premier comité de politique monétaire de Sahap Kavcioglu, le nouveau gouverneur de la banque centrale. Le président turque, Recep Tayyip Erdogan, a limogé son prédécesseur mi-mars, lui reprochant sa politique de hausse des taux. Sahap Kavcioglu, partage le point de vue du président turc sur les taux.
Le nouveau gouverneur de la banque centrale a laissé les taux inchangés mais retiré la référence à une politique restrictive, malgré un contexte inflationniste difficile.
La banque centrale de Turquie (BCT) a laissé son principal taux directeur inchangé ce jeudi à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire. Le taux repo à 7 jours est maintenu à 19%.
Les défauts d’emprunteurs souverains ont atteint un record de sept en 2020 (dans six pays), la pandémie et la chute des prix du pétrole affectant la qualité du crédit au plan mondial, selon les données fournies par S&P Global Ratings. L’ensemble de ces défauts concerne des pays émergents ou frontières. Il s’agit de l’Argentine, Belize, l’Equateur, le Suriname (qui a fait défaut à deux reprises), le Liban et la Zambie. Toutes ces défaillances, à l’exception de celle du Liban, sont directement liées au Covid, souligne S&P. La plupart des 26 abaissements de notations souveraines en 2020 a concerné des émetteurs notés en catégorie spéculative dans les marchés émergents et frontières, note par ailleurs l’agence de notation.
Les défauts d’emprunteurs souverains ont atteint un record de sept en 2020 (dans six pays), la pandémie et la chute des prix du pétrole affectant la qualité du crédit au plan mondial, selon les données fournies par S&P Global Ratings.
Le rebond de l’activité dans le secteur des services en Chine s’est accéléré en mars alors que les entreprises ont recruté davantage et que la confiance des dirigeants s’est encore améliorée.
L’Arabie saoudite a annoncé mardi soir un plan d’investissements de 12.000 milliards de riyals (2.730 milliards d’euros) pour stimuler son secteur privé d’ici à 2030, dans le cadre des efforts du royaume pour diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole. Ce plan Vision 2030 inclut 3.000 milliards de riyals provenant du Fonds d’investissement public (PIF) saoudien, et vise à «renforcer le secteur privé» en créant des centaines de milliers d’emplois et en apportant un soutien aux entreprises locales. En janvier, le prince héritier Mohammed Ben Salmane avait déjà annoncé que le PIF allait investir 40 milliards de dollars (34 milliards d’euros) par an dans l’économie saoudienne pendant cinq ans.
La hausse du dollar et des taux longs américains complique la situation dans les marchés émergents dont les monnaies ont effacé les gains engrangés après l’élection américaine.
L’Arabie saoudite a annoncé mardi soir un plan d’investissements de 12.000 milliards de riyals (3.200 milliards de dollars, 2.730 milliards d’euros) pour stimuler son secteur privé d’ici à 2030, dans le cadre des efforts du royaume pour diversifier son économie ultra-dépendante du pétrole.
Le joueur de football américain Odell Beckham Jr est la dernière célébrité en date à rejoindre la frénésie des Spac, a appris le Wall Street Journal. L’intéressé a signé pour devenir conseiller stratégique d’un Spac parrainée par la société de capital-risque spécialisée dans la technologie Tribe Capital Management, selon des personnes bien informées du dossier. Le Spac a déposé confidentiellement une demande d’introduction en Bourse, qui pourrait être rendue publique dès vendredi. Il cherche à lever 300 millions de dollars, ont précisé les sources. Tribe a déclaré qu’elle s'était associée à Odell Beckham pour des investissements, du marketing et de l’origination. Le joueur et son manager, Ajay Sangha, seront conseillers stratégiques de Tribe, a déclaré la société.
Cette allocation massive de droits de tirages spéciaux, la 3e de l'histoire du FMI, doit permettre d’accroître les ressources des pays les plus fragilisés, directement et indirectement.
Le groupe bancaire liechtensteinois Liechtensteinische Landesbank (LLB) vient d’acquérir les activités de gestion de fortune de Credit Suisse (Luxembourg) en Autriche. Ce mouvement a été réalisé par sa filiale autrichienne Liechtensteinische Landesbank (Österreich). Credit Suisse (Luxembourg), qui a voulu simplifier la couverture de ce marché, continuera toutefois de servir les clients autrichiens Ultra High Net Worth (UHNW). L’opération, dont les contours financiers n’ont pas été dévoilés, prend également la forme d’un système de recommandation. Credit Suisse réorientera désormais ses clients autrichiens vers LLB Autriche. Ce mouvement n’est pas sans rappeler le départ similaire d’UBS, qui a vendu sa banque privée autrichienne au liechtensteinois LGT.
Et de quatre. En cinq ans, pas moins de quatre gouverneurs se sont succédé à la tête de la banque centrale turque. Depuis son arrivée à la tête de l’institution en novembre 2020, Naci Agbal, le gouverneur limogé, a appliqué une politique agressive de relèvement des taux, destinée à lutter contre une inflation galopante et la dépréciation de la lire turque.Cette vision était aux antipodes des vues du président Erdogan, partisan d’une forte croissance alimentée par des crédits bon marché.
La destitution surprise du gouverneur de la banque centrale et la chute de la devise risquent de coûter sa notation crédit à la Turquie. Fitch pourrait abaisser son rating si la banque centrale de Turquie (BCT) fait machine arrière dans sa politique de resserrement monétaire, a indiqué à Reuters Tony Stringer, son responsable du rating souverain. Une baisse des taux aurait un impact important sur la devise et les emprunts turcs. Avec un risque de crise de balance des paiements si les investisseurs locaux (ménages et entreprises) et les étrangers se détournent des actifs turcs. La mise en place d’un contrôle des capitaux serait également mal perçue. Sur les marchés, la livre turque s’est de nouveau effondrée de près de 10%. Elle a perdu 50% de sa valeur en deux ans.
La destitution surprise du gouverneur de la banque centrale et la chute de la devise risquent de coûter sa notation crédit à la Turquie. Fitch pourrait abaisser son rating si la banque centrale de Turquie (BCT) fait machine arrière dans sa politique de resserrement monétaire, a indiqué à Reuters Tony Stringer, son responsable du rating souverain. Une baisse des taux, alors que la baisse de la livre turque, le risque d’inflation et la hausse des taux américains ordonnent le contraire, aurait un impact non négligeable sur la devise et les emprunts turcs. Avec un risque de crise de balance des paiements si les investisseurs locaux (ménages et entreprises) et les étrangers se détournent des actifs turcs. La mise en place d’un contrôle des capitaux serait également mal perçue.