Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur les opérations de fusion-acquisition et de cessions menées par les grandes entreprises françaises et internationales, le classement M&A de L'Agefi.
Ces deux événements majeurs ont redessiné l’économie mondiale et plongé les marchés dans un nouveau régime de taux plus élevés. Actions et obligations ont connu des fortunes diverses.
En visant une baisse des taux long terme, le Secrétaire au Trésor Scott Bessent prend un pari fort. Les leviers à sa disposition sont limités. Cela passera probablement par la réglementation bancaire.
Cette nouveauté permettra aux particuliers de se positionner sur les obligations souveraines, depuis longtemps difficiles d’accès en direct pour cette typologie d’investisseurs dans certains pays comme la France.
Les obligations d’entreprises bénéficient également du regain d’optimisme sur le marché euro. De quoi permettre de surperformer encore le marché dollar. Mais sa valorisation élevée limite son potentiel.
La hausse des taux longs est en partie alimentée par la prime de terme qui remonte ces dernières années. Ce mouvement devrait continuer ; il marque un renversement de tendance par rapport à ce qui avait été observé pendant plus de 40 ans.
Le déficit budgétaire des Etats-Unis atteint un record de 840 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de l’exercice fiscal. Mais l’administration Trump a annoncé le 5 février qu’elle continuerait à utiliser surtout les bons du trésor à court terme pour refinancer sa dette, et moins de dettes à moyen-long terme, ce qui a rassuré les marchés.
Cette composante majeure des taux s’est amplifiée avec le nouveau régime d’inflation. Le déséquilibre entre offre et demande d’emprunts d’Etat appuie également sur les taux.
Cette deuxième syndication de l’année de l’Agence France Trésor a encore obtenu une souscription record pour cette maturité très demandée. Elle confirme une bonne tendance pour la dette souveraine française, et plus généralement européenne.
Le gestionnaire pour fonds de pension ontariens avait investi dans une obligation convertible en 2023. D’autres investisseurs ont constaté la perte de valeur de leur mise sur le fabricant suédois de batteries électriques.
Les investisseurs regardant de plus en plus les AT1, il peut être intéressant de diversifier les portefeuilles avec les dettes d’établissements moins connus offrant une prime de rareté et moins de volatilité.
Les émetteurs high yield ont déjà refinancé une grande partie des maturités de 2025 et 2026, sauf ceux de notation CCC qui ont moins facilement accès au marché. La hausse des taux rend leur structure de bilan insoutenable. Mais ce risque est déjà pris en compte.
La BCE vient de publier un rapport sur le taux d'intérêt naturel, dont la fourchette a été révisée entre 1,75% et 2,25%. Mais les chercheurs de l’institution ont surtout relativisé l’intérêt de ces estimations très incertaines, ce qui en fait un guide peu fiable pour les décisions de politique monétaire.
Alors que le psychodrame du budget 2025 s’achève en France, les Etats européens devront emprunter encore près de 1.300 milliards cette année. Dont 700 à 800 milliards de «nouvelle» dette - hors remboursements - à absorber par les marchés avec la fin des achats de la BCE. Le plus dur, en termes de hausse des taux longs, semble cependant déjà passé.