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La plateforme boursière paneuropéenne a connu une année record avec plus de 14.700 nouvelles cotations obligataires, un plus haut historique. Malgré le dynamisme des levées de capitaux, elle a en revanche laissé échapper les deux plus importantes introductions en Bourse de l’année.
Les taux n’ont pas généré sur l’année 2024 la performance que les investisseurs pouvaient espérer avec le début de l’assouplissement monétaire. Ils pourront encore jouer avec les sauts de volatilité l’an prochain.
Les mesures annoncées visent à proposer un cadre «structurel» et «harmonisé» de gestion du collatéral reçu en face de ses opérations de refinancement, autour d’une seule liste d’actifs éligibles au lieu de deux jusqu’ici.
Le volume d’émissions de nouvelles obligations d’entreprises a bondi à près de 460 milliards d’euros en 2024, la meilleure année après 2020, qui avait bénéficié des besoins de financements liés au Covid.
Si la paralysie de l’administration au-delà du 20 décembre a été repoussée jusqu’au 14 mars, le vote au Congrès n’a pas traité le problème du plafond de la dette, dont la suspension prend fin au 31 décembre.
Les émissions de dettes durables ont progressé au même rythme que les obligations conventionnelles et se stabilisent à 25% du marché. La dynamique a néanmoins été moins porteuse pour les sustainability-linked bonds.
En dix ans, le crowdfunding a connu une croissance discontinue, brutalement arrêtée par la remontée des taux d’intérêt. Retour sur les dates clés d’un marché qui connaît sa première crise.
Les taux sont au plus bas depuis janvier en Allemagne et depuis avril en France, malgré le risque politique. Une détente davantage influencée par les perspectives économiques que par la politique monétaire.
Le rapprochement entre les taux d’emprunt de la France et ceux des pays autrefois surnommés les PIGS - Portugal, Italie, Grèce et Espagne - interroge sur un éventuel déclassement de la dette française auprès des investisseurs. Or, comparaison n'est pas raison.
Une large partie des émissions Tier 1 et Tier 2 ont servi à refinancer des obligations de même type émises avant la mise en œuvre de Solvabilité 2, et dont l’avantage réglementaire prend fin après décembre 2025. Ces refinancements devraient continuer à alimenter l’offre l’an prochain.
Les émissions de leveraged loans ont bondi en 2024 après deux années difficiles, profitant des conditions de marché favorables. Le relais des opérations de fusions-acquisitions est attendu.
Après l’euphorie et les craintes suscitées par la victoire du candidat républicain, les marchés semblent plus attentistes que jamais. Les nominations aux postes clés donnent des pistes sur la future politique américaine.
La démission du gouvernement Barnier a été bien digérée par les investisseurs. Le spread de la dette française s'est détendu à 79 points de base face au Bund allemand. Jeudi soir, le président de la République a promis la désignation d'un nouveau premier ministre «dans les prochains jours» et un projet de loi de finances spécial «pour la mi-décembre».
La volatilité sur les marchés de taux reste élevée et garde les stigmates de la hausse de l’inflation. Celle des actions reste déprimée, notamment grâce à la forte progression des marchés. Une situation que peu voient évoluer.
Les députés ont voté mercredi soir la censure. L’écart de taux OAT-Bund, remonté au-dessus de 80 pb depuis la dissolution, n'intégrait déjà plus de prime de liquidité. Tout dérapage politique ou budgétaire pourrait sanctionner la France bien davantage sur les marchés.