Les assureurs voient encore les besoins de réassurance via les «cat bonds» augmenter, en lien avec les évolutions de l’inflation et de la démographie, indépendamment du risque lié au dérèglement climatique. Les investisseurs apprécient de plus en plus la classe d’actifs qui a affiché une performance de 17,6% en 2024.
La nouvelle de sanctions renforcées des Etats-Unis contre le pétrole russe tombe mal, au moment où Donald Trump veut annoncer des mesures inflationnistes, qui font monter le dollar et les taux. Mais l’hypothèse de voir perdurer dans le temps ces choix politiques ainsi que les cours du dollar et les taux élevés apparaît difficile à envisager.
En une semaine, 15 milliards d’euros ont été émis par des corporates sur le marché euro. Tous les segments étaient ouverts, malgré les turbulences sur les marchés de taux.
La récente hausse des taux montre que le gouvernement britannique a épuisé sa faible marge budgétaire. Rachel Reeves, la ministre des Finances, va devoir annoncer des mesures d’ajustement pour stopper l’hémorragie sur les marchés.
Les investisseurs craignent un retour du rendement des Treasuries à 10 ans américains sur le niveau de 5%, ce qui pourrait accentuer la correction à Wall Street et entraîner l’ensemble des places boursières.
L’ancienne directrice générale déléguée aux finances prend les rênes du groupe familiale. David Peronnin demeure président de l’ensemble et actionnaire familiale majoritaire, en charge notamment des partenariats stratégiques.
L’exceptionnalisme américain continue de guider les marchés, et la politique économique de Donald Trump aimante toute l’attention. Certains investisseurs gardent espoir sur l’Europe, voire sur la Chine.
La crainte des investisseurs est de revivre le krach de l’automne de 2022 provoqué par Liz Truss. Les mouvements sur les taux sont nettement moins violents et des garde-fous existent.
Profitant d’une fenêtre d’émission favorable, juste avant l’investiture de Donald Trump à la présidence américaine, plusieurs pays, dont le Mexique, l’Arabie saoudite ou la Pologne sont venus se financer en dollar et en euro.
L'écart de rendement entre les taux français et allemand est remonté de 84 à 86 points de base jeudi matin, tandis que l’Agence France Trésor passait sans trop d’encombre ce premier test de l’année 2025.
Le mouvement ascendant des taux longs, induit par une conjoncture résiliente et favorisé par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, pourrait être soutenu par la reconstitution des primes de terme et l’afflux d'emprunts d'Etat sur le marché.
En 2024, les dettes subordonnées AT1 ont à nouveau surperformé et réalisé une année exceptionnelle. Les moteurs de performance devraient encore fonctionner en dépit de moindres volumes d’émissions anticipés.
Le rendement du Gilt à 30 ans a dépassé 5,20% pour la première fois depuis fin 1998. La forte augmentation des émissions de dette par le gouvernement et une banque centrale moins accommodante ont pesé.
Le rendement et les fondamentaux des émetteurs corporate restent les principaux arguments pour la classe d’actifs en 2025 mais les valorisations serrées laissent peu de marge. Le marché euro est préféré au marché américain. Le primaire devrait rester très actif et l’afflux de capitaux sera clé.
En janvier, le Panel Crédit est repassé à neutre sur la classe d’actifs pour la première fois depuis l’été 2024 alors que la valorisation et l’incertitude sur les politiques économiques de Donald Trump incitent à la mesure.
Bercy viserait désormais un déficit de 5,4% cette année. Malgré la nomination du nouveau gouvernement, les taux français sont nettement repartis à la hausse depuis un mois, et le spread avec l'Allemagne est au plus haut.
Les actifs risqués tels que les actions, le crédit, le dollar, l’or et le bitcoin ont clôturé l'année en vedette. Les marchés de taux ont souffert de la forte volatilité.
Après un bon millésime 2024, entaché par la baisse des devises en fin d’année, le nouvel exercice s’annonce comme un défi avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.