Le fonds américain KPS Capital Partners, spécialiste des situations spéciales, est en passe de racheter l’industriel français Winoa (ex-Wheelabrator Allevard) à son compatriote KKR, écrivait Challenges jeudi. L’opération valoriserait le fabricant isérois de grenailles abravives, leader mondial de son secteur, autour de 300 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires identique. Les deux fonds n’ont pas répondu aux sollicitations de L’Agefi. KKR avait mis la main sur Winoa en 2014, en convertissant une partie de la dette de la société en capital. A l'époque, la valorisation du groupe ressortait à 270 millions d’euros.
Le fonds américain KPS Capital Partners, spécialiste des situations spéciales, est en passe de racheter l’industriel français Winoa à son compatriote KKR, écrivait Challenges hier. L’opération valoriserait le fabricant isérois de grenailles abravives, leader mondial de son secteur, autour de 300 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Winoa n’a pas souhaité faire de commentaire et les deux fonds n’ont pas répondu aux sollicitations de L’Agefi.
Le fonds West Street Capital Partners VII, géré par Goldman Sachs, a bouclé la prise de contrôle de Finizy/Meilleurtaux.com à l’occasion de la sortie de Equistone Partners Europe et d’un ré-investissement des dirigeants actionnaires. La transaction avait été annoncée fin décembre. Equistone, qui avait repris le courtier en crédit et en assurance en 2013 pour une valorisation comprise entre 20 et 30 millions d’euros, réalise une excellente affaire : le prix de vente tournerait autour de 265 millions d’euros, pour un Ebitda attendu au-dessus de 20 millions en 2016, indiquaient à l'époque à L’Agefi des sources proches du dossier.
Le fonds West Street Capital Partners VII, géré par Goldman Sachs, a bouclé la prise de contrôle de Finizy/Meilleurtaux.com à l’occasion de la sortie de Equistone Partners Europe et d’un ré-investissement des dirigeants actionnaires. La transaction avait été annoncée fin décembre. Equistone, qui avait repris le courtier en crédit et en assurance en 2013 pour un valorisation comprise entre 20 et 30 millions d’euros, réalise une excellente affaire: le prix de vente tournerait autour de 265 millions d’euros, pour un Ebitda attendu au-dessus de 20 millions en 2016, indiquaient à l'époque à L’Agefi des sources proches du dossier.
Le loueur de véhicules industriels devrait faire cette semaine des propositions à ses créanciers concernant le remboursement de 353 millions d’euros de dette senior arrivant à échéance le mois prochain, indiquait vendredi S&P LCD. Fraikin et ses actionnaires, les fonds CVC et Eurazeo ont été pris de court par l'échec du rachat du groupe par son concurrent Petit Forestier. L’Autorité de la concurrence a fait échouer fin janvier l’opération du fait d’exigences jugées trop élevées par l’acquéreur. Le prêt, mis en place en 2007, a été amendé en 2013 pour voir sa maturité repoussée de 4 ans.
Le loueur de véhicules industriels devrait faire des propositions la semaine prochaine à ses créanciers concernant le remboursement de 353 millions d’euros de dette senior arrivant à échéance le mois prochain, indique vendredi S&P LCD. Fraikin et ses actionnaires, les fonds CVC et Eurazeo ont été pris de court par l'échec du rachat du groupe par son concurrent Petit Forestier. L’Autorité de la concurrence a fait échouer fin janvier l’opération du fait d’exigences jugées trop élevées par l’acquéreur.
Racheté l’an dernier par Silverfleet, Coventya boucle deux acquisitions en Turquie. Ce fabricant d’alliages anti-corrosifs (pour l’automobile, la maroquinerie, etc) débourse 18 millions d’euros pour Telbis, son petit distributeur exclusif dans le pays, et surtout Politeknik, un spécialiste de l’aluminium. Les deux familles propriétaires de Politeknik cèdent 80,6% du capital, le reste étant promis à un retrait de la cote d’Istanbul. Les 12 millions d’euros de chiffre d’affaires des deux cibles vont renforcer les revenus de Coventya, passés de 124 à 128 millions d’euros l’an dernier. Le petit concurrent d’Atotech, vendu récemment par Total à Carlyle, veut poursuivre ses emplettes et accroître sa présence aux Etats-Unis. En France, Silverfleet est aussi actionnaire de La Fée Maraboutée depuis 2012.
Astorg boucle sa première opération au Royaume-Uni. Présent à Londres depuis 2012, le fonds français a acquis le spécialiste BtoB des consoles de mixage Audiotonix auprès d’Epiris, un spin-off du fonds coté Electra. Positionné sur le haut et très haut de gamme, le groupe a été créé autour des sociétés Allen&Heath et Calrec, rachetées en 2013 et 2014 au japonais D&M Holdings. Leur fusion la même année avec DiGiCo avait donné naissance à Audiotonix, valorisé alors 143 millions de livres (168 millions d’euros) et qui réalise aujourd’hui 90 millions de chiffre d’affaires. Dans un marché en croissance de 6%, Astorg entend aussi miser sur des acquisitions pour étendre le maillage géographique et étoffer le portefeuille de produits, notamment vers les équipements connexes et la clientèle des radios.
Le groupe s'endette de 350 millions d'euros supplémentaires pour finir de rembourser les fonds propres apportés par Apollo et Bpifrance lors du LBO de 2015.
Le groupe de mode veut transférer sa marque dans une société indépendante avant de restructurer ses 2 milliards de dollars de dette. Ses prêteurs ont saisi la justice.
Le consortium formé par Ardian avec Bertrand et Thierry Letartre, descendants des fondateurs, a annoncé hier avoir conclu la cession des Laboratoires Anios, repris par l’américain Ecolab. Annoncée en juin dernier, cette transaction valorise le groupe de désinfection en milieu hospitalier, pour l’industrie et les collectivités environ 750 millions d’euros. La société d’investissement avait pris 47% du capital en 2013, au côté des frères Letartre à 51%, lors du rachat du groupe à Air Liquide.
Le consortium formé par Ardian avec Bertrand et Thierry Letartre, descendants des fondateurs, annonce avoir conclu la cession des Laboratoires Anios, repris par l’américain Ecolab. Annoncée en juin dernier, cette transaction valorise le groupe de désinfection en milieu hospitalier, pour l’industrie et les collectivités environ 750 millions d’euros, précise le communiqué d’Ardian. La société d’investissement avait pris 47% du capital en 2013, au côté des frères Letartre à 51%, lors du rachat du groupe à Air Liquide.
L’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) a présenté ce matin «16 propositions qui seront adressées aux candidats à l’élection présidentielle pour favoriser la croissance et la création d’emplois en France». L’association des professionnels du capital-investissement veut favoriser l’investissement de long terme dans les entreprises en supprimant notamment l’impôt de solidarité (ISF) sur la fortune pour «favoriser l’ouverture et la rotation du capital». En contrepartie de cette proposition qui nuirait aux FIP et FCPI ISF de certains de ses membres, l’Afic souhaite un élargissement de la réduction d’impôt sur le revenu liée à ces fonds dédiés à l’innovation et aux PME régionales. Elle propose aussi de limiter à 25% la taxation des plus-values mobilières ou encore de favoriser le réinvestissement des plus-values en fonds propres dans les start-up.
Aryzta a annoncé l’ouverture d’une revue stratégique de ses différentes participations, principalement celle dans Picard Surgelés. Lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs, Gary McGann, le nouveau président du groupe suisse de boulangerie industrielle, a indiqué qu’il consulterait ses actionnaires sur cette question. Toutes les options seront envisagées, a-t-il ajouté.
Petit Forestier ne prendra pas le contrôle de Fraikin. Le loueur de camions frigorifiques a renoncé en raison des exigences de l’Autorité de la concurrence. Les négociations entre les deux groupes avaient été annoncées en juin 2016. Dans un communiqué, l’autorité, qui avait ouvert une phase d’examen approfondi de l’acquisition, indique que «l’opération aurait abouti à la constitution d’un quasi-monopole du nouvel ensemble». Selon elle, la nouvelle entité aurait détenue une part de marché de 90% sur le marché de la location longue durée de véhicules industriels frigorifiques. «Après plusieurs consultations des acteurs du marché (fournisseurs, concurrents, clients) et la réalisation de tests quantitatifs, l’Autorité a identifié un risque non négligeable d’augmentation des prix pour les clients, constitués notamment de nombreux artisans», ajoute l’anti-trust.
Michel Paris, président et directeur exécutif de PAI Partners, a décidé de scinder ses fonctions, ont rapporté hier Les Echos. Seul aux manettes depuis la mi-2015, après que Lionel Zinsou s’est lancé dans la politique au Bénin, il cède la direction du comité d’investissement à Frédéric Stévenin en vue de la prochaine levée de fonds. Entré en 1993 au sein de la société de gestion, Frédéric Stévenin venait de prendre la tête des équipes en charge des biens de consommation et de la santé.