Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La production manufacturière a chuté de 4,2% en octobre par rapport au mois précédent, selon les données du ministère du Commerce publiées vendredi, bien en-deçà des prévisions et à son rythme le plus rapide depuis janvier 2018. Les données montrent une production particulièrement réduite sur les voitures et les machines de production, donc à la fois liée à la demande extérieure et intérieure. La baisse de la production d’automobiles a fait craindre que la hausse de la TVA imposée début octobre ait déjà un impact direct. «Il est de plus en plus probable que la croissance sera négative au quatrième trimestre. La demande intérieure est en train de se détériorer», a déclaré Takeshi Minami, économiste en chef à l’Institut de recherche Norinchukin cité par Reuters.
L’activité manufacturière s’est encore contractée en novembre au Japon, pour le septième mois consécutif, dans un contexte de morosité de la demande interne et externe, montre l’enquête préliminaire de Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier «flash» s'établi à 48,6 en données corrigées des variations saisonnières, après 48,4 en octobre, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. L’indice PMI des services «flash» est remonté à 50,4 en novembre, après 49,7 en octobre, et donc l’indice PMI composite «flash» à 49,9, après 49,1 en octobre. Mais l’économie laisse craindre une possible récession.
L’activité manufacturière s’est encore contractée en novembre au Japon, pour le septième mois consécutif, dans un contexte de morosité de la demande interne et externe, montre l’enquête préliminaire réalisée par Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier «flash» s'établi à 48,6 en données corrigées des variations saisonnières, après 48,4 en octobre, sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agirait de la plus longue période de contraction du secteur industriel depuis les neuf mois entre juin 2012 et février 2013.
Les ventes au détail au Japon ont augmenté de +9,1% en septembre en rythme annuel, soit la plus forte hausse depuis mars 2014 (+11%), les consommateurs s’étant là encore précipités pour acquérir des biens coûteux (automobiles, équipements électroménagers et électroniques, +16,9%) avant l’entrée en vigueur le 1er octobre de la hausse de TVA de 8% à 10%. La précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%, avait provoqué une chute brutale de la consommation privée les mois suivants. Certains analystes craignent que, en cas de repli marqué de la consommation malgré les mesures de l’Etat, cette mesure plonge la troisième économie mondiale dans une récession.
Les ventes au détail au Japon ont augmenté de +9,1% en septembre en rythme annuel, soit la plus forte hausse depuis mars 2014 (+11%), les consommateurs s’étant là encore précipités pour acquérir des biens coûteux (automobiles, équipements électroménagers et électroniques, +16,9%) avant l’entrée en vigueur le 1er octobre de la hausse de TVA de 8% à 10%. La précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%, avait provoqué une chute brutale de la consommation privée les mois suivants, et certains analystes craignent à nouveau que, en cas de repli marqué de la consommation malgré des mesures préventives de l’Etat, cette mesure destinée à réduire la dette publique plonge la troisième économie mondiale dans une récession.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda au quotidien Nikkei. Il a ajouté que les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. Selon lui, la BoJ devait prendre en compte les conséquences que tout changement de politique pourrait avoir sur le système bancaire japonais. Et les rendements sur les obligations d’Etat japonaises à très long terme, avec des maturités de 20 ou 30 ans, auraient «un peu trop baissé». Les investisseurs s’attendent à un nouvel assouplissement de la politique monétaire japonaise dès les 18 et 19 septembre.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options de politique monétaire», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda dans un entretien au quotidien des affaires Nikkei. Il a ajouté que, alors que l'économie japonaise conservait sa dynamique lui permettant d’atteindre l’objectif d’inflation de 2% de la BoJ, les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. «Nous pouvons combiner différents outils ou les renforcer.»
L’activité dans le secteur japonais des services a atteint en août son meilleur niveau en presque deux ans, selon l’enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services s’est établi à 53,3 en données corrigées, à son rythme le plus élevé depuis octobre 2017, après 51,8 en juillet. Il se maintient pour le 35è mois consécutif au-dessus du seuil de 50 - qui sépare contraction et expansion de l’activité. L’indice PMI composite, qui intègre le secteur manufacturier en plus des services, ressort à 51,9 en août, contre 50,6 le mois précédent.
L’activité dans le secteur japonais des services a atteint en août son meilleur niveau en presque deux ans, selon l’enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services calculé par Markit/Jibun Bank s’est établi à 53,3 en données corrigées des variations saisonnières, à son rythme le plus élevé depuis octobre 2017, après 51,8 en juillet. Il se maintient pour le 35è mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. L’indice PMI composite, qui intègre le secteur manufacturier en plus des services, ressort à 51,9 en août, contre 50,6 le mois précédent.
L’activité du secteur manufacturier s’est contractée en août pour un quatrième mois consécutif au Japon, sous l’effet d’une importante baisse des commandes à l’exportation, montrent les résultats préliminaires de l’enquête Markit/Jibun Bank auprès des directeurs d’achats, avec un indice PMI «flash» à 49,5 en août en données corrigées des variations saisonnières (49,4 en juillet). L’indice PMI «flash» des services s'établit lui à 53,4 (51,8 en juillet), sa plus forte progression depuis octobre 2017.
Les exportations japonaises ont connu en juin un déclin pour le septième mois consécutif, de -6,7% en rythme annuel après -7,8% en mai, sous l’effet des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, ses deux principaux marchés à l’exportation, d’après les statistiques du ministère des Finances. «Le tableau devrait rester sombre dans les mois à venir», note Nomura, alors que Tokyo s’est engagé dans un contentieux diplomatique et commercial avec Séoul en décidant de restreindre les exportations de composants électroniques vers la Corée du Sud.
La Banque du Japon (BoJ) n’exclurait aucune possibilité, y compris d’abaisser davantage les taux négatifs, si elle devait prendre de nouvelles mesures de soutien, a déclaré vendredi Masayoshi Amamiya, vice-gouverneur de la banque centrale. Le conflit commercial sino-américain plombant les perspectives d’une économie japonaise très tournée vers l’exportation, la BoJ pourrait, dès ce mois-ci, baisser encore un peu plus les taux déjà négatifs, réduire son objectif de rendement obligataire long de 0%, augmenter les rachats d’actifs, accélérer la cadence de la création monétaire. Comme en Europe, les établissements financiers se plaignent toutefois que la politique de taux négatifs est préjudiciable à leurs marges et risque de déstabiliser le système bancaire. Conformément à sa politique dite de contrôle de la courbe, la BoJ s’est fixé un objectif de taux court de -0,1% et de 0% environ pour le rendement à 10 ans. .
La Banque du Japon (BoJ) n’exclurait aucune possibilité, y compris d’abaisser davantage les taux négatifs, si elle devait prendre de nouvelles mesures de soutien, a déclaré vendredi Masayoshi Amamiya, vice-gouverneur de la banque centrale. « Pour l’instant, notre hypothèse de base est que l'économie japonaise continuera de croître modérément et amènera progressivement l’inflation vers notre objectif, a-t-il dit à Reuters. Mais il existe divers risques baissiers et s’ils affectent la dynamique de l'économie au regard de notre objectif de prix, alors nous n’hésiterons pas à agir. »
Les exportations japonaises ont diminué le mois dernier de 7,8% en rythme annuel, après un déclin de 2,4% en avril, d’après les données publiées mercredi par le ministère des Finances. Le consensus Reuters prévoyait une baisse de 7,7%. Or l’économie japonaise qui dépend grandement de la demande extérieure: les exportations à destination de la Chine – son premier partenaire commercial – ont diminué de 9,7% en rythme annuel, surtout sur les équipements de semi-conducteurs et des pièces automobiles. Les exportations vers les Etats-Unis ont elles augmenté de 3,3% le mois dernier sur un an. L’excédent commercial du Japon avec les Etats-Unis s’est donc mécaniquement creusé, progressant de 14,8% en mai en rythme annuel.
Les exportations japonaises ont diminué le mois dernier de 7,8% en rythme annuel, après un déclin de 2,4% en avril, d’après les données publiées mercredi par le ministère des Finances. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une baisse de 7,7%. C’est le sixième mois consécutif que les exportations nippones connaissent un déclin.
La production industrielle a progressé de +0,6% au Japon en avril par rapport au mois précédent, après un déclin de -0,6% en mars. Ce rebond a été alimenté notamment par une hausse de la production de voitures et de pièces détachées d’avions. Les groupes manufacturiers anticipent à une nouvelle progression en (+5,6%) avant un déclin en juin (-4,2%), lié aux pressions dans un contexte d’escalade des tensions commerciales sino-américaines. Les ventes au détail ont progressé de +0,5% en avril en rythme annuel, en deçà du consensus qui ressortait à +0,8%.
La production industrielle a progressé de +0,6% au Japon en avril par rapport au mois précédent, soit un rythme supérieur à celui anticipé par les économistes (+0,2%) après un déclin de -0,6% en mars. Ce rebond a été alimenté par une hausse de la production de voitures et de pièces détachées d’avions, selon les statistiques, mais en partie à cause d’une concentration de la production préalable à dix jours fériés entre fin avril et début mai expliquent les économistes. Les groupes manufacturiers anticipent à une nouvelle progression en (+5,6%) avant un déclin en juin (-4,2%), lié aux pressions dans un contexte d’escalade des tensions commerciales sino-américaines qui pèsent sur les exportations.
La hausse des prix au Japon a légèrement accéléré en avril, mais reste éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ) d’une inflation de 2% par an. L’indice des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,9% en avril en rythme annuel, conforme au consensus après +0,8% en mars. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6%, sa plus forte hausse depuis juin 2016. La faible inflation reste un motif d’inquiétude pour Tokyo.
La hausse des prix au Japon a légèrement accéléré en avril, mais reste éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ) d’une inflation de 2% par an. L’indice des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,9% en avril en rythme annuel, conforme au consensus après +0,8% en mars. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6%, sa plus forte hausse depuis juin 2016.