Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Banque du Japon (BoJ) a réduit pour la deuxième semaine consécutive ses achats d’obligations d’Etat du pays (JGB) dans le cadre de son programme d’assouplissement monétaire de 30 milliards de yens pour les ramener à un montant de 300 milliards sur les maturités allant de 3 à 5 ans. L’autorité profite ainsi de la stabilité des rendements, à environ 0,05% sur la partie 10 ans ce matin, pour conserver des marges de manœuvre en cas de tensions obligataires dans le futur. La semaine dernière, la BoJ avait déjà réduit le montant de ses achats sur les maturités de JGB de 5 à 10 ans.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé ce matin avoir réduit ses achats d’obligations d’Etat (JGB) pour la première fois depuis le mois de février, à hauteur de de 20 milliards de yens sur la partie 10 ans, pour les ramener ainsi à un niveau de 430 milliards de yens lors de ses opérations hebdomadaires qui se sont déroulées au cours de la nuit dernière. Cette annonce surprise a eu pour effet de faire rebondir le rendement des JGB à 10 ans de 1,5 pb ce matin à un niveau de 0,045%. L’autorité a notamment profité du regain d’aversion au risque qui a profité aux titres de qualité comme les JGB au cours de cette semaine, du fait des tensions sur la dette italienne qui s’est transmise à celle des autres pays périphériques de la zone euro.
La BoJ n’informera les marchés sur la manière dont elle envisagera de sortir de sa politique monétaire ultra-accommodante qu’une fois que les conditions pour atteindre son objectif d’inflation fixé à 2% seront réunies, a déclaré hier son gouverneur, Haruhiko Kuroda, lors de son audition semestrielle par la chambre haute du Parlement nippon. L’inflation sous-jacente a ralenti en avril pour un deuxième mois d’affilée, signe des difficultés de la BoJ à faire remonter l’inflation. «Nous allons conduire la politique monétaire en prenant en compte ses effets secondaires, tels que son impact sur les institutions financières, en particulier les banques régionales», a-t-il ajouté.
La BoJ n’informera les marchés sur la manière dont elle envisagera de sortir de sa politique monétaire ultra-accommodante qu’une fois que les conditions pour atteindre son objectif d’inflation seront réunies, a déclaré ce matin son gouverneur, Haruhiko Kuroda, lors de son audition semestrielle par la chambre haute du parlement japonais. «Nous communiquerons les détails sur la manière dont nous prévoyons de sortir (de cette politique) une fois que l’inflation aura accéléré vers 2% et que les conditions pour atteindre notre objectif se mettront progressivement en place. (...) Pour le moment, nous ne pensons pas que les conditions soient remplies pour réfléchir à un calendrier précis de sortie. La BoJ ne mettra pas fin à sa politique ultra-accommodante avant que l’inflation atteigne 2%», a ainsi expliqué Haruhiko Kuroda.
L’inflation japonaise a reculé à un niveau de 0,7% au mois d’avril, selon les chiffres publiés ce matin par le gouvernement japonais, s'éloignant ainsi encore davantage de l’objectif de 2% poursuivi par la Banque du Japon (BoJ). Elle avait atteint 0,9% en mars. Le consensus anticipait un recul moins marqué à 0,8%.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BOJ), Haruhiko Kuroda, a réaffirmé lundi qu’une politique monétaire accommodante resterait nécessaire «pendant un certain temps» en raison de la faiblesse persistante de l’inflation au Japon, troisième puissance économique mondiale.
Dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE), la Banque du Japon (BoJ) a acheté un montant total record de 833 milliards de yens (soit environ 6,5 milliards d’euros) en ETF (fonds indiciels cotés) actions en mars, selon les chiffres publiés par l’autorité monétaire. Sur les trois premiers mois de l’année, les rachats d’ETF se montent à 1.900 milliards de yens, un record trimestriel depuis le début du programme fin 2010, ce qui représente 32% de son objectif annuel. La BoJ détenait déjà à fin octobre dernier 74% des ETF actions japonaises en circulation, et son poids aurait contribué à hauteur de 15% à la performance enregistrée par l’indice Nikkei 225 au cours de l’année dernière, selon les récentes estimations du Japan Research Institute.
Dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE), la Banque du Japon (BoJ) a acheté un montant total record de 833 milliards de yens (soit environ 6,5 milliards d’euros) en ETF (fonds indiciels cotés) actions au cours du mois dernier, selon les chiffres publiés par l’autorité monétaire. Sur les trois premiers mois de l’année, les rachats d’ETF se montent ainsi à un record trimestriel de 1.900 milliards de yens depuis le début du programme fin 2010, ce qui représente 32% de son objectif annuel. La BoJ détenait déjà à fin octobre dernier 74% des ETF actions japonaises en circulation, et son poids aurait contribué à hauteur de 15% à la performance enregistrée par l’indice Nikkei 225 au cours de l’année dernière, selon les récentes estimations du Japan Research Institute.
Malgré une hausse du yen qui s’étend à l’euro et au franc suisse, le gouverneur de la BoJ a évoqué hier des discussions sur un ralentissement de ses rachats d’actifs.
La croissance de l'économie japonaise au quatrième trimestre 2017 a été nettement plus forte qu’en première estimation, montrent les statistiques officielles publiées jeudi, qui intègrent à la fois une révision à la hausse des investissements et des stocks, confirmant que l’archipel bénéficie de sa plus longue période d’expansion depuis 28 ans. La hausse du PIB annualisée au quatrième trimestre a été revue à 1,6% contre +0,5%, selon la première estimation. Pour autant, la BoJ devrait laisser sa politique monétaire inchangée au vu de la faiblesse persistante de l’inflation.
La croissance de l'économie japonaise au quatrième trimestre 2017 a été nettement plus forte qu’en première estimation, montrent les statistiques officielles publiées jeudi, qui intègrent à la fois une révision à la hausse des investissements et des stocks, confirmant que l’archipel bénéficie de sa plus longue période d’expansion depuis 28 ans. La hausse du PIB annualisée au quatrième trimestre a été revue à 1,6% contre +0,5%, selon la première estimation. Pour autant, la BoJ devrait laisser sa politique monétaire inchangée au vu de la faiblesse persistante de l’inflation.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a évoqué vendredi pour la première fois l'éventualité d’une sortie de la politique monétaire ultra-accommodante si l’inflation atteignait l’objectif de 2% au cours de l’année fiscale se terminant le 31 mars 2020. Ses propos ont entraîné une nette appréciation du yen contre le dollar et une hausse des rendements des emprunts d’Etat japonais (JGB). Le dollar est tombé à un plus bas depuis le 16 février contre la devise nipponne, à 105,710 yen, et les rendements des JGB à 10 ans et à 30 ans ont pris un point de base à respectivement 0,06% et 0,76%.
L’autorité monétaire japonaise a une nouvelle fois laissé inchangé l’ensemble de son arsenal monétaire à l’issue de sa réunion hier matin, tout en se montrant légèrement plus optimiste en matière d’anticipations d’inflation, en soulignant sa conviction que le pays se dirige vers son objectif de 2%. Or, les intervenants de marché anticipent que l’autorité rejoigne d’ici à la fin de l’année les grandes autres banques centrales (Canada, Fed, BCE...) sur la voie de la normalisation monétaire. «A l’avenir, cependant, les entreprises devraient peu à peu augmenter les salaires et les prix dans le sillage de l’amélioration de la production», a affirmé le gouverneur Haruhiko Kuroda. Haruhiko Kuroda s’est montré plus mesuré concernant le taux de change du yen, en soulignant que si un yen faible peut accroître les bénéfices des exportateurs, il pourrait peser sur les entreprises de services et les ménages en entraînant la hausse des coûts des produits importés.