Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Dans le cadre de ses opérations ordinaires de rachats d’actifs, la Banque du Japon a annoncé cette nuit avoir augmenté le montant de ses rachats d’obligations d’Etat japonaises (JGB) sur les maturités allant de 3 à 5 ans. Vendredi dernier, l’autorité avait déjà indiqué qu’elle s’octroyait le droit de racheter un montant illimité de JGB afin de respecter son objectif de maintenir le rendement à 10 ans autour de zéro. Or, ce dernier avait dépassé le seuil critique de 0,1% la semaine dernière dans le cadre d’une hausse généralisée des rendements déclenchée par le durcissement de ton de plusieurs grandes banques centrales, telles que la BCE, la BoE ou la Banque du Canada, qui devrait relever ses taux à sa réunion qui se tient cette après-midi.
Toshiba sortira le 1er août du Nikkei, le principal indice de la Bourse de Tokyo, au sein duquel il sera remplacé par Seiko Epson, a annoncé hier le groupe Nikkei. Le groupe industriel en difficulté, qui vient de repousser la publication de ses comptes certifiés pour la sixième fois depuis 2015, avait été retiré le 23 juin de la première section de la Bourse de Tokyo, ce qui ouvrait la porte à sa sortie du Nikkei.
La confiance des grands groupes manufacturiers japonais a atteint son plus haut niveau depuis plus de trois ans au deuxième trimestre, selon l’enquête trimestrielle «tankan» de la Banque du Japon publiée hier, confirmant les signes d’accélération de la reprise au sein de la troisième économie mondiale. L’indice phare de l’enquête tankan a grimpé à +17 en juin contre +12 trois mois auparavant, son troisième trimestre d’affilée de hausse et son meilleur niveau depuis mars 2014. La prévision médiane du marché était à +15.
La Banque du Japon devrait maintenir le statu quo à sa réunion de vendredi et de même tant que l'inflation ne donnera pas davantage de signes de reprise.
Bloomberg indique ce matin que la BoJ pourrait calibrer sa communication pour préparer les marchés à une prochaine annonce d’un retrait progressif de sa politique monétaire accommodante, sans pour autant suggérer que ce processus soit proche. Si ce changement de cap a déjà été réalisé par la Fed et devrait l’être dans les prochains mois par la BCE grâce à la sortie du risque déflationniste en zone euro, le taux d’inflation au Japon reste nul et donc très loin de l’objectif de 2% recherché par l’autorité monétaire. Ces rumeurs ont tiré le yen à la hausse face à l’ensemble des 10 autres principales devises mondiales, et accru les tensions sur le rendement des obligations d’Etat. Si le taux à 10 ans reste proche de sa cible de zéro maintenu par la BoJ, ceux à 2 ans et 5 ans se sont tendus depuis le début de la semaine à des niveaux respectifs de -0,09% et -0,07%, ce qui a conduit à un écrasement de la courbe de taux.
La croissance du PIB au Japon a accéléré plus fortement que prévu à un rythme annuel de 2,2% au cours du premier trimestre 2017, alors que le consensus tablait sur 1,7%. Il s’agit ainsi du cinquième trimestre consécutif d’expansion et ce rythme de croissance est le plus fort depuis le premier trimestre 2016. La consommation des ménages japonais a progressé de 0,4% conformément aux attentes des économistes. L’investissement a augmenté de 0,2%, alors que le consensus anticipait une contraction de 0,4%. En outre, la contribution du commerce extérieur est positive à + 0,1 point de PIB.
La croissance du PIB au Japon a accéléré plus fortement que prévu à un rythme annuel de 2,2% au cours du premier trimestre 2017, alors que le consensus tablait sur 1,7% attendu par le consensus. Il s’agit ainsi du cinquième trimestre consécutif d’expansion et ce rythme de croissance est le plus fort depuis le premier trimestre 2016. La consommation des ménages japonais a progressé de 0,4% conformément aux attentes des économistes. L’investissement a augmenté de 0,2% alors que le consensus anticipait une contraction de 0,4%. En outre, la contribution du commerce extérieur est positive à + 0,1 point de PIB.
L’excédent de la balance des transactions courantes au Japon a baissé à 1.731 milliards de yens au mois de mars, comme attendu par le consensus (1.732 milliards), après avoir atteint 2.211 milliards le mois précédent, montant le plus élevé depuis octobre 2007. La baisse est imputable à la fonte de l’excédent commercial à un niveau de 342 milliards après 831 milliards en février, avec une baisse des exportations et une hausse des importations. La moyenne mensuelle des investissements nets réalisés par les investisseurs japonais à l'étranger est en outre passée d’un plus haut de plus de 4.000 milliards de yens au troisième trimestre 2016, à 518 milliards sur les trois derniers mois de l’année 2016, avant de plonger en zone négative à -1.014 milliards de yens au premier trimestre 2017, ce qui suggère un mouvement de rapatriement de fonds de la part des banques japonaises, selon Citigroup.
L’autorité japonaise a laissé cette nuit sa politique monétaire inchangée sur l’ensemble de ses outils monétaires, malgré une légère révision à la hausse de ses projections de croissance du PIB attendue à 1,6% pour l’année fiscale en cours jusqu'à mars 2018, contre 1,5% précédemment, et à 1,3% (contre 1,1%) l’année suivante. Par contre, la BoJ reste très prudente sur l’inflation avec une hausse des prix à la consommation attendue à 1,4% (contre 1,5% précédemment) cette année et 1,7% en 2018. Par 7 votes contre 2, la BoJ conserve son taux négatif de -0,1% sur les dépôts excédentaires des banques, ainsi que ses rachats d’actifs et surtout son objectif de conserver le rendement des obligations d’Etat à 10 ans proche de zéro.
Dans un entretien accordé hier soir à Bloomberg, le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a indiqué que l’autorité maintiendra encore pendant un certain temps le rythme actuel de ses rachats d’actifs, malgré une accélération de la reprise économique au Japon. «Je ne pense pas que la politique monétaire soit contrainte par le fait que nous ayons déjà acquis 40% des JGB (obligations d’Etat japonaises), ou que notre bilan représente 80% du PIB, ce qui est certainement plus élevé que les autres banques centrales. (…) Nous avons certes acquis 40% des encours de JGB, mais cela signifie que 60% reste encore sur le marché», a précisé Haruhiko Kuroda. Il s’est enfin inquiété des effets de l’appréciation du yen qui, si elle se poursuit, pourrait retarder l’atteinte de l’objectif d’inflation de 2%.
La Banque du Japon (BoJ) livrera ce mois-ci un constat sans doute plus optimiste qu’en mars sur la situation économique du pays, selon des sources proches du dossier citées par Reuters. Elle ne devrait pas renoncer pour autant à son programme de soutien massif à l'économie car la reprise portée par l’exportation ne se traduit pas encore par un redressement de l’inflation et de la consommation des ménages. Le consensus s’attend à ce que la BoJ maintienne sa politique monétaire accommodante, et notamment son objectif de rendement à 10 ans proche de zéro, au terme de sa réunion des 26 et 27 avril.
La Banque du Japon (BoJ) livrera ce mois-ci un constat sans doute plus optimiste qu’en mars sur la situation économique du pay, selon des sources proches du dossier citées par Reuters. Elle ne devrait pas renoncer pour autant à son programme de soutien massif à l'économie car la reprise portée par l’exportation ne se traduit pas encore par un redressement de l’inflation et de la consommation des ménages. Le consensus s’attend à ce que la BoJ maintienne sa politique monétaire accommodante, et notamment son objectif de rendement à 10 ans proche de zéro, au terme de sa réunion des 26 et 27 avril Au cours de celle-ci, elle donnera également ses nouvelles prévisions trimestrielles et sa dernière évaluation de la situation de l'économie de l’inflation.
Les émetteurs non-résidents ont profité des conditions de financements avantageuses au Japon pour émettre un montant de 544,3 milliards de yens (4,5 milliards d’euros) d’obligations libellées en yen depuis le début de l’année, soit environ 6 fois plus qu’à la même période l’an passé et au plus haut depuis trois ans, selon les données fournies hier par Bloomberg. Nomura BPI estime le rendement moyen concédé par les sociétés étrangères sur les obligations samouraï cette année à 0,54%, contre un rendement moyen de 0,26% concédé par les sociétés nippones.
Les émetteurs non-résidents ont profité des conditions de financements avantageuses au Japon pour émettre un montant de 544,3 milliards de yens (4,5 milliards d’euros) d’obligations libellées en yen depuis le début de l’année, soit environ 6 fois plus qu’à la même période l’an passé et au plus haut depuis trois ans, selon les données fournies par Bloomberg. Nomura BPI estime le rendement moyen concédé par les sociétés étrangères sur les obligations samouraï cette année à 0,54%, contre un rendement moyen de 0,26% concédé par les sociétés japonaises.
Le secteur manufacturier japonais a connu en février sa plus forte croissance en près de trois ans, montre une enquête préliminaire publiée hier, signe d’une amélioration de la demande intérieure et extérieure. L’indice PMI Markit/Nikkei des directeurs d’achat «flash» en données corrigées des variations saisonnières s’est établi en février à 53,5, contre 52,7 en lecture définitive en janvier. Pour le sixième mois consécutif, cet indice reste ainsi au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité et se retrouve à son niveau le plus haut depuis mars 2014.