Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Au cours de la semaine dernière, ils ont ainsi été acheteurs nets de 1.720 milliards de yens (13,3 milliards d’euros) d’obligations japonaises, soit le montant hebdomadaire le plus important depuis le début de la publication des chiffres par le ministère des finances en janvier 2005. Ce regain d’intérêt pour les titres nippons dans un contexte de regain d’aversion au risque de la part des investisseurs a alimenté la détente des rendements d’Etat du pays, tombé à un plus bas de quatre mois de 0,035% sur le 10 ans en début de semaine. Un niveau qui met en situation délicate la Banque du Japon (BoJ), qui a pour objectif de maintenir le rendement 10 ans autour de 0,1%, avec une fourchette de tolérance de plus ou moins 10 points de base (pb).
Le produit intérieur brut (PIB) japonais s’est contracté de 2,5% en rythme annualisé au troisième trimestre, son plus fort tassement depuis le deuxième trimestre 2014, après une croissance de 2,8% enregistrée au trimestre précédent, selon les chiffres révisés du gouvernement. Cette contraction est due à des catastrophes naturelles, qui ont obligé les usines à réduire leur production. La première estimation la donnait à 1,2%. Les investissements productifs ont chuté de 2,8% par rapport au deuxième trimestre. La consommation privée, qui représente 60% environ du PIB, a diminué de 0,2%, et la demande intérieure a retranché 0,5 point au PIB révisé.
Le produit intérieur brut (PIB) japonais s’est contracté de 2,5% en rythme annualisé au cours du troisième trimestre de l’année, son plus fort tassement depuis le deuxième trimestre 2014, après une croissance de 2,8% enregistrée au trimestre précédent, selon les chiffres révisés publiées ce matin par le gouvernement. Cette contraction, due à des catastrophes naturelles qui ont obligé les usines à réduire leur production, est plus marquée qu’annoncé initialement et qu’attendu par les économistes, la première estimation la donnant à 1,2% et le consensus Reuters à 1,9%. Les investissements productifs ont chuté de 2,8% par rapport au deuxième trimestre, ce qui ne s'était pas vu depuis le troisième trimestre 2009. La consommation privée, qui représente 60% environ du PIB, a diminué de 0,2%, et la demande intérieure a retranché 0,5 point au PIB révisé, et les exportations nettes 0,1 point.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a écarté jeudi un éventuel relèvement des taux à court terme, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et les divers risques économiques, qui contraignent l’autorité à maintenir sa politique de soutien. «Relever les taux d’intérêt maintenant pour créer une marge de manoeuvre en cas de futur retournement économique risquerait de retarder la réalisation de notre objectif d’inflation», a-t-il expliqué. Une inflation toujours atone oblige la BoJ à maintenir son QE et des taux bas encore longtemps, malgré son coût pour les banques et ses effets de distorsion de marchés.
Le gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, a écarté ce matin l'éventualité d’un relèvement des taux à court terme, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et les divers risques auxquels est confrontée l'économie, qui contraignent l’autorité à maintenir sa politique de soutien massif à la croissance. «Les risques pour l'économie japonaise sont orientés en baisse. Nous devons accorder une attention particulière aux évolutions protectionnistes telles que le conflit commercial sino-américain (...). Relever les taux d’intérêt maintenant pour créer une marge de manoeuvre en cas de futur retournement économique risquerait de retarder la réalisation de notre objectif d’inflation», a expliqué Haruhiko Kuroda.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé vendredi avoir réduit de 6 à 5 le nombre de jours au cours desquels elle rachètera des obligations d’Etat japonaises (JGB) de maturités supérieures à 10 ans lors de ses opérations mensuelles qui seront menées en décembre par rapport à novembre, dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE). Si le montant cible des rachats n’a pas été modifié sur l’ensemble des maturités, cette décision a néanmoins été interprétée comme un signe de ralentissement de son empreinte future sur le marché des JGB qui souffre de plus en plus d’un manque de liquidités et de dysfonctionnements dans son mécanisme de prix.
La Banque du Japon (BoJ) a annoncé ce matin avoir réduit d’un le nombre de jours au cours desquels elle rachètera des obligations d’Etat japonaises (JGB) de maturités supérieures à 10 ans lors de ses opérations mensuelles qui seront menées au cours du mois de décembre par rapport à novembre, à un nombre de 5, dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE).
Malgré un bilan dont le poids a dépassé celui du PIB japonais et ses effets de distorsion des marchés, l'autorité nippone a maintenu le rythme de ses achats d'actifs cette semaine.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a estimé hier que, pour atteindre son objectif d’inflation de 2%, le Japon n’est plus dans une situation où la BoJ doit «mettre en place un plan de grande ampleur contre la déflation». L’autorité nipponne pourrait lever certaines de ses mesures d’assouplissement. Ses membres souhaitent renforcer leur communication sur le relèvement du rendement 10 ans cible. La mesure, adoptée en juillet dernier, était destinée à tempérer les effets secondaires du maintien durable de sa politique ultra-accommodante sur le fonctionnement des marchés. La BoJ a cependant, pour le moment, laissé le montant de ses rachats d’obligations d’Etat (JGB) inchangé à 180 milliards de yens sur les maturités allant de 10 à 25 ans, et à 50 milliards supplémentaires sur les maturités supérieures à 25 ans.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a estimé ce matin que si le programme d’assouplissement est toujours nécessaire pour atteindre son objectif d’inflation de 2%, le Japon n’est cependant plus dans une situation où la BoJ doit «mettre en place un plan de grande ampleur pour lutter contre la déflation». Une remarque qui suggère que l’autorité nipponne pourrait lever certaines de ses mesures d’assouplissement.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé sa politique monétaire inchangée mercredi et réduit légèrement ses projections d’inflation, sur fond de tensions commerciales internationales qui brouillent les perspectives économiques. La banque centrale a en même temps durci son avertissement sur les vulnérabilités du système financier, reconnaissant que des années de taux ultra-bas laminent les bénéfices des banques et pourraient les dissuader de prêter davantage. «Bien que ces risques ne soient pas jugés significatifs à ce stade, il convient d'être attentif à leur évolution future», écrit-t-elle.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé sa politique monétaire inchangée mercredi et réduit légèrement ses projections d’inflation, sur fond de tensions commerciales internationales qui brouillent les perspectives économiques. La banque centrale a en même temps durci son avertissement sur les vulnérabilités du système financier, reconnaissant que des années de taux ultra-bas laminent les bénéfices des banques et pourraient les dissuader de prêter davantage.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ) Haruhiko Kuroda a estimé hier que la banque centrale était entrée dans une phase où elle devrait prendre en compte non plus seulement les mérites, mais aussi les effets secondaires de son programme de soutien massif à l'économie, d’une «façon équilibrée». Il a également noté que sa nouvelle forward guidance introduite en juillet, promettant de maintenir les taux très bas pendant une «période prolongée», ne signifie pas que des taux proches de zéro seront maintenus indéfiniment. Certains membres souhaitent que les dangers potentiels d’une politique ultra-accommodante prolongée, notamment sur le système bancaire, soit pris plus sérieusement en compte.
Le gouverneur de la Banque du Japon Haruhiko Kuroda a estimé ce matin que la banque centrale était entrée dans une phase où elle devrait prendre en compte non plus seulement les mérites mais aussi les effets secondaires de son programme de soutien massif à l'économie, d’une «façon équilibrée». Il a également noté que sa nouvelle forward guidance introduite au mois de juillet et promettant de maintenir les taux très bas pendant une «période prolongée» ne signifie pas que des taux proches de zéro seront maintenus indéfiniment.
Malgré le relèvement de son objectif de taux dix ans autour de 0,1%, l’autorité poursuit ses rachats et promet de maintenir ses taux pour une durée prolongée.
Malgré une plus grande flexibilité sur son objectif de taux, l’autorité a introduit une forward guidance de maintien prolongé de ses taux face à l’atonie de l’inflation.
Avec le maintien de l’ensemble de son arsenal d’assouplissement monétaire lors de sa réunion qui s’est achevée ce matin, ainsi que la nouvelle baisse de ses prévisions d’inflation, la Banque du Japon (BoJ) reste plus que jamais la dernière grandes banques centrales en termes de normalisation monétaire. Si la hausse des prix du pétrole a permis à l’inflation de se redresser tant aux Etats-Unis et en zone euro à des niveaux de 2,5% et de 1,9%, et ainsi permis à la Fed d’accélérer le rythme de ses hausses de taux et à la BCE d’envisager une sortie de son QE à la fin de l’année, elle a en revanche eu peu d’effet au Japon où l’inflation devrait stagner à un faible niveau de 0,5% à 1%, malgré les mesures sans précédent prises par la BoJ. Des perspectives qui incitent les économistes à envisager que l’autorité pourrait ne plus être en mesure de sortir de son QE et de se retrouver à court de munitions lors de la prochaine crise.
La Banque du Japon (BoJ) a réduit pour la deuxième semaine consécutive ses achats d’obligations d’Etat du pays (JGB) dans le cadre de son programme d’assouplissement monétaire de 30 milliards de yens pour les ramener à 300 milliards sur les maturités allant de 3 à 5 ans. L’autorité profite ainsi de la stabilité des rendements pour conserver des marges de manœuvre en cas de tensions obligataires dans le futur. La semaine dernière, la BoJ avait déjà réduit le montant de ses achats sur les maturités de JGB de 5 à 10 ans.