Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
« MÉTHODE CHINOISE » Quelque peu happé par la gestion des conflits avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, pour ne citer qu’eux, le président américain Donald Trump a accordé 180 jours supplémentaires aux négociateurs pour trouver un accord sur l’industrie automobile. Le sursis, annoncé le 17 mai, concerne aussi bien l’instauration de tarifs douaniers supplémentaires, que la mise en place de quotas d’importation sur les automobiles et les pièces détachées. Sont concernées, précise le communiqué de la Maison Blanche, « les automobiles et certaines pièces automobiles importées en provenance de l’Union européenne, du Japon et de tout autre pays que le représentant au commerce considère comme approprié ». Les industriels du secteur n’ont aucune raison de se réjouir. Le président Trump semble vouloir appliquer la « méthode chinoise » à ses interlocuteurs. Un autre communiqué spécifie que « si les accords ne sont pas conclus dans les 180 jours, le président déterminera si d’autres mesures doivent être prises ».
Les membres de la Banque du Japon (BoJ) ont débattu lors de leur réunion des 14 et 15 mars de nouvelles mesures de soutien à l’activité face aux menaces sur le fragile redressement du pays et l’augmentation de la TVA prévue en octobre. «S’il y a la crainte d’une perte de dynamisme de l’inflation, la BoJ devrait assouplir sa politique de manière décisive», indiquent les minutes publiées mardi. Un des membres a même demandé que la BoJ agisse préventivement en cas de détérioration des perspectives économiques et d’inflation, alors que d’autres se sont montrés prudents, estimant que la politique actuelle restait la meilleure approche au vu du coût croissant d’un assouplissement prolongé.
Les membres de la Banque du Japon (BoJ) ont débattu lors de leur réunion des 14 et 15 mars de la faisabilité de nouvelles mesures de soutien à l’activité face aux risques externes croissants qui menacent le fragile redressement du pays et l’augmentation de la TVA prévue en octobre, selon les minutes publiées ce matin. « Dans la situation actuelle où des risques baissiers se matérialisent, la BoJ doit être préparée à apporter des réponses de politique monétaire (...). S’il y a la crainte d’une perte de dynamisme de l’inflation, la BoJ devrait assouplir sa politique de manière décisive », indiquent les minutes.
Les chiffres publiées vendredi montrent un recul des niveaux d’inflation global et sous-jacent (hors produits frais et énergie ) au Japon stables à seulement 0,2% et 0,4% au mois de février, et inférieurs aux prévisions du consensus. Dans le même temps, l’indice PMI du secteur manufacturier est également resté stable en zone de contraction à un niveau de 48,9, ce qui augure un début d’année difficile pour l’économie japonaise. Ces chiffres ont eu pour effet de faire chuter le rendement des obligations d’Etat japonaises à 10 ans à -0,08%, soit leur plus bas niveau depuis le mois de novembre 2016 et proche du seuil de tolérance de -0,10% de la Banque du Japon (BoJ).
Les chiffres publiées ce matin montrent un recul des niveaux d’inflation global et sous-jacent (hors produits frais et énergie ) au Japon stables à seulement 0,2% et 0,4% au mois de février, et inférieurs aux prévisions du consensus. Dans le même temps, l’indice PMI du secteur manufacturier est également resté stable en zone de contraction à un niveau de 48,9, ce qui augure un début d’année difficile pour l’économie japonaise, après un fort ralentissement de la croissance déjà enregistré au cours de l’année dernière, à 0,8%.
Les signes de ralentissement de l’économie coïncident avec la montée des craintes sur les effets néfastes d’un assouplissement monétaire supplémentaire.
Si son gouverneur a détaillé les options en cas de crise, il a alerté sur les effets néfastes de telles mesures sur le système bancaire qui limite ses marges de manœuvre.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a averti auprès du journal Asahi que l’autorité «envisagera de recourir à des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires dans une situation où le retour progressif de l’inflation vers notre objectif de 2% ne serait pas pérenne».Dans ce cas, la BoJ dispose de plusieurs options: abaisser son taux directeur en-dessous de zéro ; réduire son objectif sur le rendement d’Etat japonais à 10 ans en territoire négatif ; augmenter le rythme de ses rachats d’actifs, et notamment d’obligations d’Etat ; accroître le rythme de croissance de la base monétaire ; voire recourir à plusieurs de ces mesures en même temps. Le yen a cédé 3% face au dollar depuis le début d’année.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a averti ce matin dans un entretien accordé au journal Asahi que l’autorité «envisagera bien sûr de recourir à des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires dans une situation où le retour progressif de l’inflation vers notre objectif de 2% ne serait pas pérenne». Et de détailler, que dans ce cas, la BoJ dispose de plusieurs options : abaisser son taux directeur en-dessous de zéro ; réduire son objectif sur le rendement d’Etat japonais à 10 ans en territoire négatif ; augmenter le rythme de ses rachats d’actifs, et notamment d’obligations d’Etat ; accroitre le rythme de croissance de la base monétaire ; voire recourir à plusieurs de ces mesures en même temps, tout en essayant de minimiser leurs effets secondaires négatifs.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a indiqué mardi devant les parlementaires japonais que l’autorité envisagera des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires, dans le cas où une trop forte appréciation du yen aurait des effets négatifs. L’objectif des rendements, actuellement situé autour de zéro, pourrait être réduit, et les rachats d’actifs augmentés. Le gouverneur de la BoJ a également rappelé que le taux de change n’est pas un objectif direct de politique monétaire, mais la raison invoquée pour avoir recours à une relance monétaire supplémentaire pourrait ne pas convaincre ses partenaires commerciaux.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda, a indiqué ce matin devant les parlementaires japonais que l’autorité envisagera des mesures d’assouplissement monétaire supplémentaires, dans le cas où une trop forte appréciation du yen aurait des effets négatifs, tant sur la croissance, que sur les perspectives d’inflation dans le pays. Il a même ajouté que l’objectif des rendements, actuellement situé autour de zéro, pourrait être réduit, et que les rachats d’actifs pourraient être augmentés.
L'économie japonaise a affiché au quatrième trimestre 2018 une croissance de son PIB de 1,4% en rythme annualisé, conforme aux attentes du consensus, et de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2018. Cette croissance intervient à la suite d’une contraction de 2,6% du PIB au cours du trimestre précédent, selon les statistiques officielles publiées jeudi. La demande intérieure a apporté une contribution positive de 0,6 point à la croissance trimestrielle japonaise, alors que le commerce lui a retiré 0,3 point et la variation des stocks 0,2 point.
L'économie japonaise a affiché au quatrième trimestre 2018 une croissance de son PIB de 1,4% en rythme annualisé, conforme aux attentes du consensus, et de 0,3% par rapport au troisième trimestre 2018. Cette croissance intervient à la suite d’une contraction de 2,6% du PIB au cours du trimestre précédent, selon les statistiques officielles publiées ce matin. La demande intérieure a apporté une contribution positive de 0,6 point à la croissance trimestrielle japonaise, alors que le commerce lui a retiré 0,3 point et la variation des stocks 0,2 point.
Des divergences sur le niveau approprié des taux longs ont opposé les membres du comité de politique monétaire de la Banque du Japon lors de la réunion des 19 et 20 décembre, selon le compte-rendu publié lundi. L’un des neuf membres du conseil de politique monétaire a estimé que la BoJ devait laisser les rendements des obligations de long terme passer temporairement en négatif. Un autre l’a rejoint, en notant que les faire remonter reviendrait à durcir la politique monétaire. Un troisième membre a plaidé en faveur d’un resserrement des conditions monétaires, et un quatrième a fait valoir que les rendements à long terme devaient augmenter pour alléger le fardeau sur le système financier.
Des divergences sur le niveau approprié des taux longs ont opposé les membres du comité de politique monétaire de la Banque du Japon lors de la réunion des 19 et 20 décembre, selon le compte rendu publié ce matin. Si l’autorité a maintenu son cadre de politique monétaire à l’issue de la réunion, l’un des neuf membres du conseil de politique monétaire a estimé que la BoJ devait laisser les rendements des obligations de long terme passer temporairement en territoire négatif. Un autre l’a rejoint, en notant que la baisse des rendements était due aux inquiétudes autour de la guerre commerciale sino-américaine et qu’une action pour les faire remonter reviendrait à durcir la politique monétaire.
La nouvelle révision à la baisse de ses projections d'inflation à un niveau atone rend encore plus difficile son passage vers un cycle de normalisation monétaire.
La devise a rebondi de 5% contre dollar et 7% face à l’euro depuis octobre, et le taux japonais 10 ans est revenu en territoire négatif à un plus bas depuis fin 2016
Au cours de la semaine dernière, les investisseurs étrangers ont été acheteurs nets de 1.720 milliards de yens (13,3 milliards d’euros) d’obligations japonaises, soit le montant hebdomadaire record depuis janvier 2005. Ce regain d’intérêt pour les titres nippons a alimenté la détente des rendements d’Etat du pays, tombé à un plus bas de 0,035% sur 10 ans en début de semaine. Un niveau qui met en situation délicate la Banque du Japon (BoJ), qui a pour objectif de maintenir le rendement 10 ans autour de 0,1%, avec une fourchette de tolérance de plus ou moins 10 points de base (pb).