Toute l'actualité du groupe Crédit Mutuel (stratégie, résultats, investissements, ressources humaines), une des principales banques et sociétés d'assurance française, du CIC et du Crédit Mutuel Arkéa.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’autorité monétaire japonaise a une nouvelle fois laissé inchangé l’ensemble de son arsenal monétaire à l’issue de sa réunion ce matin, tout en se montrant légèrement plus optimiste en matière d’anticipations d’inflation, en soulignant sa conviction que le pays se dirige lentement mais sûrement vers son objectif de 2%. Or, cette confiance renforcée de la BoJ s’inscrit dans un contexte de montée des anticipations de voir l’autorité rejoindre d’ici à la fin de l’année les grandes autres banques centrales (Canada, Fed, BCE notamment) sur la voie de la normalisation monétaire, ce qui a conduit à un renforcement du yen de 2,5% face au dollar depuis environ deux semaines. «Il reste un long chemin à parcourir avant d’atteindre l’objectif de stabilité des prix de 2%», a affirmé le gouverneur Haruhiko Kuroda, tout en ajoutant qu'«à l’avenir, cependant, les entreprises devraient peu à peu augmenter les salaires et les prix dans le sillage de l’amélioration de la production».
Le gouvernement japonais doit mettre en place un collectif budgétaire de l’ordre de 2.700 à 2.900 milliards de yens (20,3 à 21,8 milliards d’euros) pour l’exercice clos au 31 mars 2018, avec l'émission d’un millier de milliards de yens d’emprunts de plus pour le financer, indiquait hier Reuters citant des sources gouvernementales. A la suite de son succès aux législatives d’octobre, le gouvernement du Premier ministre Shinzo Abe veut améliorer l’aide à l’enfance, doper la productivité des PME et renforcer la compétitivité de l’agriculture, des pêcheries et du secteur forestier.
L'économie japonaise a connu au troisième trimestre une croissance plus forte qu’attendu, à la faveur notamment de la bonne tenue des exportations du pays, qui, avec un septième trimestre de suite de hausse du PIB, enregistre sa plus longue période d’expansion depuis plus de dix ans. Selon les données publiées mercredi par le gouvernement japonais, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 1,4% en rythme annualisé sur la période juillet-septembre, alors que les économistes anticipaient en moyenne une progression de 1,3%. Au trimestre précédent, la croissance était ressortie à 2,6% (chiffre révisé), toujours en rythme annualisé.
Le gouverneur de la Banque du Japon (BOJ), Haruhiko Kuroda, a déclaré hier que l’inflation restait faible au Japon malgré la récente embellie de l'économie, et s’est engagé à poursuivre la politique monétaire accommodante actuelle. Le banquier central a souligné que la fixation des prix par les entreprises était déterminante pour la politique de la BOJ, qui vise un taux d’inflation de 2%.
L’activité dans le secteur des services au Japon a connu au mois d’octobre sa plus forte croissance depuis plus de deux ans, en raison notamment d’une progression marquée des nouvelles commandes, montre l’enquête Markit/Nikkei publiée hier. L’indice PMI calculé dans le cadre de cette enquête a grimpé à 53,4 le mois dernier contre 51,0 en septembre. C’est son niveau le plus élevé depuis août 2015. L’indice PMI composite, qui intègre l’industrie et les services, a grimpé à 53,4 en octobre contre 51,7 en septembre, soit son plus haut niveau en cinq mois.
Shinzo Abe a été reconduit hier soir à la tête du gouvernement japonais après la large victoire de sa coalition lors des élections législatives anticipées qui se sont déroulées le 22 octobre et ont vu le Parti libéral démocrate (PLD) dont il est issu, et le Komeito, son partenaire minoritaire, conserver leur super majorité des deux tiers à la Chambre des représentants.
Malgré des élections législatives dimanche dont l’issue est incertaine, l’indice Nikkei a progressé de 11% depuis le 8 septembre pour atteindre son plus haut depuis 1996.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe va dissoudre jeudi la chambre basse du Parlement et convoquer des élections anticipées afin obtenir la légitimité nécessaire pour faire face notamment à la «crise nationale» due, selon lui, au vieillissement de la population. Selon Natsuo Yamaguchi, président du Nouveau Komeito, qui fait partie de la coalition gouvernementale, les élections devraient avoir lieu le 22 octobre. Shinzo Abe a par ailleurs reconnu que le gouvernement ne serait pas en mesure d’atteindre son objectif d’un budget à l'équilibre (hors service de la dette) sur l’exercice débutant en avril 2020. Le Premier ministre a demandé au gouvernement de préparer d’ici la fin de l’année un programme de 2.000 milliards de yens (15 milliards d’euros) pour financer des dépenses d'éducation, de soins aux personnes âgées et encourager l’investissement des entreprises.
L'économie japonaise a progressé à un rythme inédit en deux ans au deuxième trimestre, sur fond de forte hausse de la consommation et de l’investissement, montrent les chiffres préliminaires publiés lundi par le gouvernement. Le produit intérieur brut japonais (PIB) a augmenté de 4% au deuxième trimestre, dépassant largement les anticipations d’une croissance de 2,5% en rythme annuel. C’est la plus forte hausse du PIB depuis le début de l’année 2015. En rythme trimestriel, l'économie a enregistré une expansion de 1%, également au-dessus des attentes des économistes qui prévoyaient une croissance de 0,6% d’avril à juin.
Si d’autres grandes banques centrales sont ou envisagent d'entrer dans la normalisation, la BoJ ne prévoit pas d’atteindre son objectif d’inflation avant 2020.
La Banque du Japon a gardé intact l’ensemble de son arsenal monétaire et repoussé dans le temps la réalisation de son objectif d’une inflation de 2%, conformément aux attentes, lors de sa réunion qui s’est achevée ce matin. L’autorité ne s’attend plus désormais plus à être en mesure d’atteindre son objectif d’inflation de 2% qu'à la fin de l’année fiscale 2019, soit un an plus tard que ses dernières prévisions d’avril dernier. Le taux d’inflation sous-jacente devrait rester atone à 1,1% cette année.
La faiblesse de l’inflation et la hausse des rendements externes devraient inciter la BoJ à conserver son objectif de rendement en intensifiant ses rachats.
Dans le cadre de ses opérations ordinaires de rachats d’actifs, la Banque du Japon a annoncé hier avoir augmenté le montant de ses rachats d’obligations d’Etat japonaises (JGB) sur les maturités allant de 3 à 5 ans. Vendredi dernier, l’autorité avait déjà indiqué qu’elle s’octroyait le droit de racheter un montant illimité de JGB afin de respecter son objectif de maintenir le rendement à 10 ans autour de zéro.