Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie japonaise (croissance, politique monétaire, marchés financiers, variation du yen…), son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Banque du Japon (BoJ) a injecté mardi 30,3 milliards de dollars sur les marchés dans le cadre d’une opération de financement à 84 jours en dollars, sa première après que la Réserve fédérale américaine a proposé dimanche un swap à 3 mois à un meilleur prix pour atténuer les contraintes de financement en dollars des autres grandes banques centrales face à la crise du coronavirus.
A l’occasion d’une réunion d’urgence, le gouverneur de la Banque du Japon (BOJ), Haruhiko Kuroda, a déclaré lundi qu’une baisse du taux des dépôts à court terme, actuellement à -0,10%, demeurait une option pour assouplir la politique monétaire à l’avenir. «Je ne pense pas que la BOJ ait atteint la limite avec un taux de moins 0,1%. Je pense qu’il est encore possible d’abaisser ce taux plus profondément en territoire négatif, et nous comptons le faire si cela devient nécessaire», a précisé Haruhiko Kuroda.
Le Japon a dévoilé mardi un nouveau plan de mesures d’un montant équivalent à 3,5 milliards d’euros (430,8 milliards de yens) afin de protéger l’économie japonaise des effets du coronavirus. Le plan est destiné en priorité à offrir un soutien aux PME. Pour le financer, le gouvernement piochera dans ses réserves budgétaires jusqu'à la fin de l’année, d’un montant d’environ 270 milliards de yens, a déclaré le Premier ministre Shinzo Abe. Le gouvernement n’entend pas pour l’instant augmenter son budget. Ces annonces pourraient influer sur ce qu’annoncera la Banque du Japon (BoJ) à l’issue de sa réunion monétaire des 18 et 19 mars.
Le Japon a dévoilé mardi un nouveau plan de mesures d’un montant équivalent à 3,5 milliards d’euros (430,8 milliards de yens) afin de protéger l’économie japonaise des effets du coronavirus.
La production industrielle au Japon a progressé en janvier de +0,8%, à un rythme plus important qu’attendu (+0,2%) après -1,2% en décembre. Cette nouvelle soulagera les décideurs à Tokyo alors que l'épidémie de coronavirus en Chine, qui perturbe les chaînes d’approvisionnement et l’activité économique, leur fait craindre une récession de l'économie nippone. La troisième économie mondiale s’est contractée au quatrième trimestre à son rythme le plus important en près de six ans, sous l’effet du déclin de la consommation provoqué par la hausse de la TVA et du ralentissement de la demande extérieure.
L'économie japonaise a connu au quatrième trimestre 2019 son déclin le plus important en six ans, alors que la hausse de la TVA a affecté la consommation et les dépenses en capital. D’un trimestre sur l’autre, le produit intérieur brut (PIB) du Japon a diminué de 1,6%, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient un recul moins important, de 0,9%. D’après les données préliminaires publiées par le gouvernement, la contraction est de 6,3% en rythme annualisé sur la période octobre-décembre, après une croissance de 0,5% en lecture définitive au troisième trimestre.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est contractée en janvier pour un neuvième mois consécutif, selon l’enquête Markit/Jibun Bank, puisque l’indice PMI manufacturier qui en ressort s’établit à 48,8 en janvier, contre 48,4 en décembre, donc toujours sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agit de la plus longue période de contraction du secteur manufacturier depuis celle enregistrée entre juin 2012 et février 2013. D’après l’enquête, les nouvelles commandes et la production industrielle dans leur ensemble ont ralenti pour un 13e mois d’affilée.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est contractée en janvier pour un neuvième mois consécutif, selon l’enquête Markit/Jibun Bank, puisque l’indice PMI manufacturier qui en ressort s’établi à 48,8 en janvier, contre 48,4 en décembre, donc toujours sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agit de la plus longue période de contraction du secteur manufacturier depuis celle enregistrée entre juin 2012 et février 2013. D’après les résultats de l’enquête, les nouvelles commandes et la production industrielle dans leur ensemble ont ralenti pour un 13ème mois d’affilée.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est contractée en janvier pour le neuvième mois consécutif, mais à son rythme le plus faible en cinq mois, peut-être dans le sillage de l’apaisement des tensions commerciales sino-américaines. Ainsi, la version «flash» de l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank s’est établi à 49,3 en données corrigées des variations saisonnières, marquant un rebond après 48,8 en décembre. Il reste toutefois sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité pour un neuvième mois de rang - la plus longue période de contraction depuis celle de neuf mois ayant pris fin en février 2013.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé mardi de laisser inchangée sa politique monétaire, comme attendu, en maintenant son objectif de taux d’intérêt à court terme à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro. Dans son examen trimestriel des prévisions, la banque centrale a en revanche relevé légèrement sa prévision de croissance pour l’exercice budgétaire 2020 qui débutera en avril, en tablant sur une croissance de 0,9%, après une estimation à 0,7% en octobre.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé mardi de laisser inchangée sa politique monétaire, comme attendu, en maintenant son objectif de taux d’intérêt à court terme à -0,1% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro.
L’indice PMI des services calculé par Markit/Jibun Bank a reculé à 49,4 en décembre au Japon, après 50,3 en novembre, en données corrigées des variations saisonnières, son plus bas niveau depuis septembre 2016. Il chute sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité pour la seconde fois en trois mois. Lundi, Markit/Jibun Bank avait sorti d’indice PMI manufacturier, également en chute à 48,4 en décembre et en contraction pour le huitième mois de suite. L’indice PMI composite, qui intègre secteur manufacturier et services, s’est donc contracté en décembre pour un troisième mois consécutif, à 48,6, après 49,8 en novembre.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est encore contractée selon l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank après enquête auprès des directeurs d’achats, qui a chuté à 48,4 en décembre, comme en octobre. Il reste pour le huitième mois d’affilée sous le seuil de 50, qui sépare contraction et expansion de l’activité.
L’activité du secteur manufacturier au Japon s’est encore contractée selon l’indice PMI manufacturier calculé par Markit/Jibun Bank après enquête auprès des directeurs d’achats, qui a chuté à 48,4 en décembre, comme en octobre lorsqu’il avait atteint un plus bas de trois ans. Il reste pour le huitième mois d’affilée sous le seuil de 50, qui sépare contraction et expansion de l’activité. Soit la plus longue période de contraction depuis celle de neuf mois entre juin 2012 et février 2013. D’après l’enquête, les nouvelles commandes et la production industrielle dans leur ensemble ont ralenti pour un douzième mois de rang.
La Banque du Japon (BoJ) a repoussé une proposition du Fonds monétaire international (FMI) visant à modifier son objectif d’inflation en un objectif plus flexible, indique sa revue de taux de décembre. L’inflation obstinément basse la force à maintenir un programme d’assouplissement massif, malgré la pression induite sur les institutions financières. Le FMI lui avait proposé en novembre un objectif plus flexible, en adoptant une fourchette large, mais la BoJ a considéré que cela irait à l’encontre de son engagement d’atteindre les 2% d’inflation le plus tôt possible. La banque centrale pourrait devoir prendre de nouvelles mesures prochainement si la hausse de la TVA déployée en octobre refroidit trop la consommation.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé jeudi, comme attendu, de maintenir son taux d’intérêt directeur à court terme à -0,10% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro via une politique monétaire inchangée. Elle a également maintenu ses prévisions moroses pour l'économie nippone, anticipant une croissance modérée. Les exportations et la production restent faibles en raison de pressions externes, la demande intérieure se dégrade également à cause de la hausse de la TVA depuis octobre, ce qui a fait chuter la production industrielle et la confiance des entreprises.
La Banque du Japon (BoJ) a décidé jeudi, comme c’était attendu, de maintenir son taux d’intérêt directeur à court terme à -0,10% et son engagement à encadrer les rendements à long terme autour de zéro via une politique monétaire inchangée. Bien qu’aucune mesure supplémentaire de soutien ne soit envisagée dans l’immédiat, la BoJ a également maintenu ses prévisions moroses pour l'économie nippone, anticipe une croissance modérée malgré l’annonce d’un accord commercial préliminaire entre Washington et Pékin. «La production industrielle décline principalement à cause de catastrophes naturelles», indique le communiqué, alors qu’un puissant typhon a frappé le pays en octobre.
Les dépenses des ménages japonais ont fortement diminué en octobre, de 5,1% en rythme annuel, soit connaissant leur plus important déclin depuis mars 2016, alors que les anticipations étaient bien moins pessimistes, malgré la hausse de la TVA (de 8% à 10%) qui avaient amené les consommateurs à augmenter leurs achats de 9,5% en septembre, selon les données gouvernementales publiées vendredi. En rythme mensuel, les dépenses des ménages ont chuté de 11,5% en octobre, à leur rythme le plus important depuis avril 2014 lorsque Tokyo avait procédé à la précédente hausse de la TVA, de 5% à 8%.
La production manufacturière a chuté de 4,2% en octobre par rapport au mois précédent, selon le ministère du Commerce en-deçà des prévisions. Les données montrent une production particulièrement réduite sur les voitures et les machines de production, donc à la fois liée à la demande extérieure et intérieure. La baisse de la production d’automobiles a fait craindre que la hausse de la TVA imposée début octobre ait déjà un impact direct.