UBP a annoncé la semaine dernière le lancement de son nouveau fonds alternatif long/short centré sur la thématique liée à la gouvernance des entreprises. Rien de bien original, sauf que ce fonds est investi en actions japonaises. Certes, les réformes se succèdent depuis 2014 et les « Abenomics » pour tenter d’amener les entreprises japonaises à s’aligner sur les standards internationaux en la matière, sans, pour le moment, beaucoup de succès. D’ici là, pas sûr que l’habitude des dirigeants de choisir leurs successeurs et les membres du conseil d’administration soit très ESG. Ni la diversité des instances de direction, quand seuls 0,5 % des directeurs de groupes japonais cotés sont d’origine étrangère. Bref, peut être qu’UBP devra attendre un peu avant que la « troisième flèche » des réformes décochée par Shinzo Abe n’atteigne sa cible.