En dépit de la hausse de ses coûts de conformité, Swedbank a surpris les analystes avec un résultat au-dessus des attentes au dernier trimestre 2019. Empêtrée dans un immense scandale de blanchiment d’argent avec les pays baltes, la banque scandinave a annoncé ce matin un bénéfice net de 4,43 milliards de couronnes suédoises (417 millions d’euros), quand le consensus tablait sur 4,16 milliards seulement. Ses charges trimestrielles ont augmenté de 26% sur un an, davantage qu’escompté, en raison de ses dépenses de conformité, d’informatique et de personnel destinées à redresser les pratiques de la banques.
La justice belge a intenté un procès à la plateforme de livraison Deliveroo, accusée de ne pas payer de cotisations sociales pour les milliers de coursiers qu’elle fait travailler en Belgique. Le statut d’indépendant des coursiers de Deliveroo et de ses concurrents est contesté dans de nombreux pays, et plusieurs décisions de justice ont déjà donné raison aux livreurs. En juillet 2019, un tribunal de Madrid a estimé qu’environ 500 livreurs ayant travaillé pour Deliveroo auraient dû être déclarés comme salariés. En Belgique, où Deliveroo revendique 3.500 livreurs «actifs» sur sa plateforme, le procès pourrait durer au moins deux ans.
Bercy a actualisé son répertoire des pays non-coopératifs en matière fiscale, Sont principalement visés les États refusant l'échange de renseignements avec l'administration française
La lutte contre le déclin de la biodiversité, la sécurité minière, la gouvernance dans les marchés émergents, la décarbonisation des entreprises et des portefeuilles, et enfin, la juste rémunération des dirigeants, tels sont les nouveaux thèmes de dialogue retenus.
Une stratégie de trading «à forte valorisation» développée par Citadel Securities pour un coût de plus de 100 millions de dollars est au coeur de poursuites lancées par le teneur de marché basé à Chicago contre un concurrent de Londres, selon le Financial Times. Citadel poursuit GSA Capital Partners et cinq dirigeants de GSA, prétendant qu’ils ont obligé un salarié de Citadel à fournir «des informations hautement confidentielles» à GSA. Vedat Cologlu, de Citadel, a été payé 700.000 dollars en 2018 par Citadel mais envisageait de quitter le navire fin 2018 pour mettre en place une nouvelle équipe à GSA, selon les documents judiciaires.
Venu de PwC, le futur patron devra changer les pratiques de la banque néerlandaise, accusée de laisser-aller dans la lutte contre le blanchiment d’argent.
La Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé lundi avoir infligé une amende de 150.000 euros à l’entreprise d’informatique Prologue et une autre de 100.000 euros à la société éditrice de publications financières Le Quotidien de Paris Editions, dirigée par Nicolas Miguet. Il était reproché à Prologue d’avoir lancé une offre publique d'échange d’actions (OPE) sur une autre société d’informatique, alors que l’AMF avait déclaré son projet non conforme. Le Quotidien de Paris Editions a de son côté été épinglé pour avoir recommandé d’investir dans Prologue sans dévoiler ses liens commerciaux avec elle.
L’ancien président de Banca Popolare di Bari, Marco Jacobini, fait l’objet d’une enquête pour corruption présumée, en lien avec l’activité de superviseur de la banque centrale italienne à propos de la banque locale défaillante, selon Reuters, qui cite une source judiciaire. Plus tôt dans le mois, le gouvernement italien a donné son accord sur un décret en urgence sur l’octroi d’une bouée de sauvetage de plus de 900 millions d’euros à la banque coopérative. Les procureurs ont entamé leur enquête sur la banque il y a trois ans, et l’enquête pourrait impliquer désormais 10 personnes.
Le Grand-Duché doit intégrer les standards de lutte contre la fraude fiscale les plus élevés, Le mécanisme d’élimination de la double imposition est modifié aux dépends des frontaliers
L’autorité de régulation financière suédoise (FI) a ouvert une procédure de sanction à l’encontre la banque SEB, sous le coup d’une enquête pour violation des règles antiblanchiment dans les pays baltes. La FI communiquera le résultat en avril prochain. La banque suédoise a perdu 3% en début de séance à la Bourse de Stockholm, pour clôturer à +0,75%. Le 15 novembre, le titre avait clôturé en baisse de 12,3% après des révélations de la télévision publique suédoise sur sa possible implication dans des opérations de blanchiment d’argent russe. En octobre, la FI avait ouvert une procédure similaire sur Swedbank.
L’autorité de régulation financière suédoise (FI) a ouvert une procédure de sanction à l’encontre la banque SEB, sous le coup d’une enquête pour violation des règles antiblanchiment dans les pays baltes. La FI a annoncé ce matin qu’elle communiquera le résultat en avril prochain, après avoir observé des «défaillances et faiblesses» chez SEB.
Le gendarme américain de la Bourse a radié du secteur financier, lundi, Tim Leissner, ancien responsable de Goldman Sachs et l’un des principaux protagonistes du scandale de détournements du fonds souverain malaisien 1MDB. La sentence de cette affaire doit être annoncée le 11 juin 2020 par un tribunal aux Etats-Unis. L’ancien banquier a conclu un accord à l’amiable avec la SEC qui l’accusait de corruption de fonctionnaires étrangers de Malaisie et d’Abou Dhabi. La justice américaine estime que le total des détournements menés par les principaux acteurs de ce gigantesque scandale atteint 4,5 milliards de dollars. La Malaisie cherche à récupérer des milliards de dollars détournés du fonds 1MDB, qui auraient bénéficié à l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak et à ses proches.
La filiale suisse de banque privée du groupe HSBC va verser 192,4 millions de dollars (173 millions d’euros) aux autorités américaines pour mettre un terme à des poursuites engagées à son encontre par le département de la Justice pour évasion fiscale. HSBC Private Bank était accusée d’avoir aidé ses clients à dissimuler leurs actifs placés à l'étranger et à échapper au fisc. Les faits remontent à la période 2000-2010, a précisé le département de la Justice.
Trois Américains ont été arrêtés pour avoir escroqué des investisseurs pour un montant de 722 millions de dollars via une fraude à la cryptomonnaie, a fait savoir lundi le procureur général du New Jersey Craig Carpenito. L’acte d’accusation décrit l’usage complexe de l’univers des cryptomonnaies par les accusés afin d’abuser des investisseurs peu méfiants. Ils sont soupçonnés d’avoir conçu «un système de Ponzi moderne et sophistiqué qui a escroqué les victimes de centaines de millions de dollars», a déclaré dans un communiqué Craig Carpenito. Ils se seraient enrichis en attirant vers une structure, nommée BitClub Network, de nouveaux investisseurs pendant plusieurs années, tout en dépensant l’argent placé.
L'équipementier télécoms suédois Ericsson a accepté de verser plus d’un milliard de dollars (900 millions d’euros) au département de la Justice et à la Securities and Exchange Commission (SEC), pour clore des enquêtes anti-corruption ouvertes à son encontre aux Etats-Unis, a annoncé vendredi le département de la Justice (DoJ). Le groupe a reconnu avoir enfreint le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA), une loi anti-corruption américaine, de 2000 jusqu'à 2016, en mettant en place un système de pots-de-vin dans des pays comme la Chine, le Vietnam et Djibouti. Ericsson a fait appel à des tiers pour verser des pots-de-vin aux représentants des gouvernements pour sécuriser et maintenir les affaires, ont déclaré les autorités.
La convention, signée en mars 2018, a été officiellement publiée le 2 décembre dernier, Le mécanisme d’élimination de la double imposition est modifié aux dépends des frontaliers
Les premières conventions judiciaires d'intérêt public sont signées en matière fiscale, Elles constituent une manne pour les finances publiques et un instrument transactionnel très efficace pour les entreprises
L’amende infligée par la Banque centrale européenne (BCE) à Natixis « concerne une erreur d’interprétation purement formelle», a réagi ce matin la banque française. Sa filiale de banque privée « Natixis Wealth Management a estimé à tort qu’une exposition sur une entité interne n’était pas soumise à reporting », explique le groupe qui assure que « cette erreur d’interprétation a été corrigée dès qu’elle a été identifiée ».