Nos articles d'actualité et d'analyse sur les principales campagnes lancées par des actionnaires activistes (Elliott, Amber, Third Point, Trian Partners, Cevian, TCI etc.) sur des entreprises cotées en Bourse.
L’organe de régulation de la Bourse suisse SIX a saisi sa commission des sanctions au sujet du gestionnaire alternatif GAM Holding. SIX Exchange Regulation soupçonne le groupe suisse d’avoir violé les normes comptables IFRS dans son rapport financier 2017 qui contiendrait « une anomalie potentiellement significative », selon le communiqué publié ce mercredi. Les manquements portent sur le traitement d’un passif financier lié à l’acquisition de Cantab Capital Partners. GAM Holding conteste les reproches de SIX Exchange Regulation.
Morgan Stanley a évincé ou mis en congé au moins quatre traders qui auraient mal géré des valeurs, entraînant des pertes cachées entre 100 et 140 millions de dollars, selon l’agence Bloomberg, qui cite des sources proches. La banque d’investissement enquête sur ces erreurs supposées, qui étaient liées à des valeurs de marchés émergents. Les traders sont basés à Londres et à New York. Un porte-parole de la banque n’a pas voulu commenter. Dans cette erreur supposée, la valeur placée sur les titres ne reflète pas leur valeur réelle.
La banque suédoise SEB, contrôlée par la famille Wallenberg, aurait été impliquée dans des affaires de blanchiment d’argent russe, rapportent mercredi des médias locaux, l’agence TT et la chaîne SVT, qui lient ces accusations à l’affaire Magnitski, du nom d’un juriste russe, mort en prison à Moscou après avoir dénoncé une vaste escroquerie financière. 25 clients de la SEB auraient blanchi 45 millions d’euros en provenance de 18 sociétés russes liées à l’affaire Magnitski. La SEB s’est retrouvée impliquée à la suite d’une longue enquête portant au départ sur le rôle de la banque danoise Danske Bank et de sa filiale en Estonie, dans une affaire de blanchiment.
La banque Westpac a indiqué lundi que son directeur général Brian Hartzer avait démissionné, alors que la deuxième plus grande banque d’Australie est confrontée au plus grand scandale de blanchiment d’argent du pays. Elle est accusée d’avoir avoir enfreint les règles antiblanchiment sur 23 millions d’opérations, dont une partie potentiellement liée au travail des enfants. Le montant des transactions non-déclarées s'élève à plus de 11 milliards de dollars australiens (6,32 milliards d’euros), de 2013 à 2018. Le directeur financier Peter King sera CEO à titre d’interim, à compter du 2 décembre.
Le conseil d’administration de Westpac, la deuxième banque australienne, a présenté vendredi ses excuses pour avoir enfreint les règles antiblanchiment sur 23 millions d’opérations, dont une partie potentiellement liée au travail des enfants. Il a néanmoins apporté son soutien à la direction de la banque malgré les pressions politiques en faveur d’un renouvellement du management. L’agence australienne de renseignement financier Austrac a annoncé mercredi avoir engagé des poursuites judiciaires contre l'établissement bancaire, qui aurait omis de déclarer des millions de transferts de fonds internationaux. Le montant des transactions non-déclarées s'élève à plus de 11 milliards de dollars australiens (6,32 milliards d’euros), de 2013 à 2018.
Le conseil d’administration de Westpac, la deuxième banque australienne, a présenté ce vendredi ses excuses pour avoir enfreint les règles antiblanchiment sur 23 millions d’opérations, dont une partie potentiellement liée au travail des enfants. Il a néanmoins apporté son soutien à la direction de la banque malgré les pressions politiques en faveur d’un renouvellement du management, y compris de la part du Premier ministre australien.
La banque néerlandaise ABN Amro n’avait pas vérifié le profil des 5 millions de clients de Fortis, classés par défaut comme sans risque lors du rachat des activités du groupe Fortis aux Pays-Bas en 2010, a révélé mercredi soir NRC Handelsblad. L’irrégularité a été découverte au cours d’une enquête du parquet national néerlandais sur sept transactions suspectes, selon le quotidien du soir. En septembre, la banque avait dévoilé faire l’objet d’une enquête sur des manquements en matière de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme. L’annonce avait fait chuter le cours de Bourse de 12% en une séance. Le mois précédent, la Banque centrale des Pays-Bas lui avait demandé de passer en revue ses clients particuliers locaux.
La banque néerlandaise ABN Amro n’avait pas vérifié le profil des 5 millions de clients de Fortis, classés par défaut comme sans risque lors du rachat des activités du groupe Fortis aux Pays-Bas en 2010, a révélé hier soir NRC Handelsblad. L’irrégularité a été découvert au cours d’une enquête du parquet national néerlandais sur sept transactions suspectes, selon le quotidien du soir.
La banque australienne Westpac a été accusée mercredi de violations des lois antiblanchiment par les autorités financières et risque d’importantes amendes. L’agence australienne de renseignement financier Austrac a dit avoir engagé des poursuites judiciaires contre l'établissement bancaire, qui aurait omis de déclarer plus de 19,5 millions de transferts de fonds internationaux, dont des «transactions à haut risque» avec les Philippines et des pays d’Asie du Sud-Est, potentiellement liées à l’exploitation d’enfants. Le montant des transactions non déclarées s'élève à plus de 11 milliards de dollars australiens (6,32 milliards d’euros), de 2013 à 2018.
L'éminent homme d’affaires maltais Yorgen Fenech a été arrêté mercredi par la police de son pays, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de la journaliste d’investigation Daphné Caruana Galizia, selon Reuters, qui cite deux sources informées. Le Premier ministre Joseph Muscat a confirmé son arrestation. Daphné Caruana Galizia, qui enquêtait sur des scandales de corruption et des affaires de blanchiment d’argent ou de trafic d’influence, a été tuée le 16 octobre par une bombe placée sous sa voiture. Huit mois avant sa mort, elle avait évoqué l’existence d’une société basée à Dubaï, appelée 17 Black Limited - qui appartient à Yorgen Fenech. Selon elle, cette structure entretenait des liens avec des responsables politiques maltais.
Un sixième ancien cadre dirigeant de JPMorgan a été inculpé vendredi dans l’enquête menée aux Etats-Unis sur les activités de la banque américaine dans les métaux précieux. Jeffrey Ruffo, qui commercialisait entre 2008 et 2017 des fonds d’arbitrage (hedge funds) investissant dans des métaux précieux, a été inculpé de collusion pour racket et tentative de fraude électronique par un tribunal de Chicago. Il aurait notamment incité des traders de JPMorgan à passer des ordres frauduleux afin de créer des avantages de prix pour ses clients.
Dans un communiqué sur son site, la CSSF, le régulateur luxembourgeois, indique que des photos d’agences de l’établissement de crédit de droit luxembourgeois Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg, dûment agréés, sont utilisées frauduleusement sur les réseaux sociaux de type « facebook » dans des publicités pour des offres de financement et d’investissement, dont notamment l’octroi de crédits à des personnes privées. «Il est à souligner que la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat Luxembourg n’a aucun lien avec les sites frauduleux en question», note la CSSF qui, dans un second communiqué met en garde le public à l’égard du site Internet www.e-fininvest.com où une entité, qui prétend être établie à 12, rue Erasme, L-1468 Luxembourg, offre des services d’investissement. La CSSF informe le public que cette entité ne dispose d’aucun agrément pour la prestation de services d’investissement ou d’autres services financiers au ou à partir du Luxembourg.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) met en garde le public contre les activités de certains sites internet «frauduleux» proposant d’acquérir des actions de la Française des Jeux «sans y être autorisés», indique-t-elle dans un communiqué vendredi. «Régulièrement confronté à des situations dans lesquelles les sommes confiées par les particuliers à de faux intermédiaires, disparaissent purement et simplement, sans possibilité de les recouvrer, le régulateur en appelle à la vigilance et au discernement des investisseurs à l’égard de ces plateformes», poursuit-elle. Elle renvoie la liste des prestataires de services d’investissement habilités ou la liste des intermédiaires autorisés dans la catégorie de conseiller en investissement financier (CIF), ainsi que l’application mobile AMF Protect Epargne.
UBS a surfacturé et trompé des clients fortunés pendant une décennie, a déclaré lundi le régulateur boursier de Hong Kong, qui a infligé à la banque suisse une amende de 400 millions de dollars de Hong Kong (46 millions d’euros) et exigé 200 millions de dollars de Hong Kong au titre de dédommagements pour les clients. La Hong Kong Securities and Futures Commission a déclaré que des conseillers à la clientèle et des assistants de la banque suisse ajoutaient régulièrement des commissions supplémentaires et gommaient les spreads sur des transactions dans les obligations et les produits structurés, prenant «des bénéfices à leurs clients sans leur accord et à leur insu». Environ 5.000 clients se sont vu surfacturer environ 28.700 transactions. Un porte-parole d’UBS a déclaré que l’attitude de ces personnes, qui ont toutes perdu leur emploi, était «inacceptable».
Fidelity International a annoncé ce 6 novembre la nomination de Daisy Ho au poste nouvellement créé de présidente Chine. L’intéressée était jusqu'à présent directrice générale de l’Asie hors-Japon. Elle évolue depuis environ 14 ans au sein du groupe, ayant notamment géré longtemps les relations avec les clients institutionnels. Le géant doit muter, dans les prochains mois, vers le nouveau statut éligible aux étrangers de société de gestion d’actifs, contre la simple possibilité de vendre des fonds privés jusqu'à présent. Cela devrait permettre à la société de Boston de détenir la majorité du capital de sa société de gestion et de toucher une clientèle retail.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a validé, le 7 octobre, les poursuites engagées contre Bank of China, écrit Le Monde dans son édition datée de mardi. La banque chinoise est mise en examen depuis deux ans pour sa participation à un possible système de blanchiment d’argent portant sur près de 40 millions d’euros et au bénéfice de Chinois résidant en France. Contestée par les autorités de Pékin, la décision de justice ouvre la voie à un renvoi devant le tribunal correctionnel. L’affaire pourrait être évoquée lors du voyage d’Emmanuel Macron en Chine du 4 au 6 novembre. Citant un diplomate, Le Monde évoque «des craintes de mesures de rétorsion de Pékin, notamment à l’encontre d'établissements financiers français exerçant leur activité en Chine.»
Le directeur de la banque centrale de Lettonie a comparu lundi devant la justice de son pays, fait inédit pour un membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE). Ilmars Rimsevics, 54 ans, est soupçonné d’avoir accepté et en partie perçu la somme de 500.000 euros promise par deux actionnaires de la Trasta Komercbanka lorsque l'établissement était en danger. Il a comparu lundi au côté de l’homme d’affaires letton Maris Martinsons, soupçonné, lui, d’avoir joué les intermédiaires. Les avocats d’Ilmars Rimsevics ont obtenu qu’il puisse se rendre à Francfort le mois prochain pour la dernière réunion du conseil des gouverneurs de la BCE de son mandat. L’institution européenne avait auparavant obtenu qu’il soit rétabli dans ses fonctions.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a validé, le 7 octobre, les poursuites engagées contre Bank of China, écrit Le Monde dans son édition datée de mardi. La banque chinoise est mise en examen depuis deux ans pour sa participation à un possible système de blanchiment d’argent portant sur près de 40 millions d’euros et au bénéfice de Chinois résidant en France. Contestée par les autorités de Pékin, la décision de justice ouvre la voie à un renvoi devant le tribunal correctionnel.
Under Armour a annoncé lundi faire l’objet d’une enquête sur ses pratiques comptables aux Etats-Unis, confirmant des informations du Wall Street Journal de dimanche. L'équipementier sportif est soupçonné d’avoir cherché à enjoliver sa situation financière. L’enquête est conduite par le département de la Justice en coordination avec la Securities and Exchange Commission, l’autorité américaine des marchés financiers.
Les autorités de supervision du secteur financier de Suède et d’Estonie ont ouvert des procédures de sanction à l’encontre de Swedbank après des contrôles anti-blanchiment sur ses activités dans les pays baltes, ont annoncé mardi les deux régulateurs dans des communiqués séparés. La banque suédoise, qui a déjà admis des failles dans ses procédures, a dû remanier sa direction au printemps dernier en raison de cette affaire. Les opérations potentiellement frauduleuses de son entité estonienne pourraient avoir atteint 20 milliards d’euros par an entre 2010 et 2016, principalement au bénéfice de clients russes. Swedbank a perdu environ 40% de sa valorisation boursière depuis les premières révélations.