Un bond de 10 rangs. C’est la belle percée réalisée par le MBA de HEC dans le classement 2020 du Financial Times des meilleurs MBA mondiaux : le programme de l’école de Jouy-en-Josas s’est hissé à la 9e place, après avoir occupé la 19e l’an dernier et la 21e en 2018. Même si le peloton de tête reste dominé par les business schools américaines (Harvard, Wharton, Stanford, MIT…), les MBA des écoles de management européennes ont le vent en poupe. En effet, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine et les restrictions de visa de l’administration Trump ont conduit à une baisse des candidatures pour les MBA américains de la part des étudiants en dehors des Etats-Unis. Les prestigieux programmes de Stanford et Harvard ont ainsi enregistré respectivement une baisse de 6 % et 6,9 % de leurs candidatures en 2019. Les postulants se sont tournés notamment vers les MBA européens, comme celui de HEC qui a vu ses candidatures bondir de 25 % l’an dernier à 2.636 pour seulement 295 places, selon les chiffres du site Poets and Quants spécialisé dans les business schools. « Dans notre dernière promotion, 73 % des diplômés ont changé d’industrie, 72 % ont changé de fonction et 61 % ont changé de lieu de travail », précise Andrea Masini, directeur délégué du MBA de HEC, cité par Poets and Quants. Par ailleurs, sur le plan de la hausse salariale, le programme de l’école française affiche un bon retour sur investissement : alors que les diplômés depuis trois ans faisaient état en 2019 d’un salaire de 142.622 dollars (129.265 euros), leur salaire en 2020 s’élève à 164.529 dollars (149.120 euros).