Attendu sur sa capacité à personnaliser l’offre et la relation client dans le cadre d’un travail d’équipe, il doit aussi s’adapter à une clientèle qui rajeunit. Et qu’il doit aller chercher.
« Aujourd’hui, les collaborateurs attendent un management plus collaboratif. Quand j’ai débuté il y a trente ans, on attendait de notre chef qu’il nous dise quoi faire, comment faire et puis on y allait. On était des bons petits soldats. (...) vous ne pouvez plus travailler comme ça », déclare une directrice d’agence bancaire de 47 ans. Ce verbatim est tiré d’une étude récente de l’Apec sur les nouveaux enjeux du management (notamment 1.451 cadres du secteur privé interrogés du 3 au 13 septembre 2019). Il en ressort que près de trois quarts des managers disent avoir constaté ces dernières années une évolution des attentes de leur direction ou de leurs collaborateurs à leur égard. Ces nouvelles attentes concernent essentiellement la dimension relationnelle du management, précise l’étude. Néanmoins, les managers restent évalués principalement sur la base de critères opérationnels, en premier lieu l’atteinte d’objectifs financiers ou de production (45 %). Confrontés au besoin de concilier autonomie des équipes et contrôle de leur activité, quatre managers sur dix estiment que leur fonction est de plus en plus difficile. Côté compétences, si plus d’un manager sur deux (58 %) considère que les compétences techniques sont toujours aussi importantes au quotidien, les soft skills deviennent, elles aussi, stratégiques. Ainsi, près de six managers sur dix (58 %) estiment que ces dernières sont grandissantes.
Dans leurs nouveaux locaux de près de 3.000 m² à Levallois, les 1.200 étudiants de l’Ecole supérieure des professions immobilières (ESPI) vont pouvoir profiter des toutes dernières innovations en matière d’immobilier. Aménagés par le cabinet CD&B, les espaces de l’école sont dotés de salles équipées de tableaux interactifs répartis sur sept étages et d’un learning lounge pour les apprenants et les visiteurs. Chaque espace est nommé par une fonction spécifique et les salles de cours présentent différentes typologies d’espaces : salles connectées, traditionnelles, modulables ou en « mode projet ». « Cette nouvelle implantation constitue un tournant pour l’école en lui offrant un écrin architectural contemporain et des équipements pédagogiques innovants qui permettent au campus de conserver sa position de leader sur le marché parisien », s’est félicitée dans un communiqué Nadia Badaoui, directrice du campus de Paris.
Les créations d’emplois ont ralenti plus qu’attendu aux Etats-Unis en décembre, à 145.000 créations d’emplois non-agricoles après 256.000 en novembre, selon le Bureau de statistiques (BLS) du département du Travail. Le consensus en attendait 164.000. Les chiffres de novembre avaient été gonflés par le retour au travail d’environ 46.000 ouvriers après la grève chez General Motors. Le commerce de détail a créé 41.000 postes, devant les secteurs loisirs et hôtellerie (+40 000), et la santé (+28.000). A l’opposé, l’industrie aurait détruit 12.000 emplois nets en décembre. Le taux de chômage reste stable à 3,5%.
Les créations d’emplois ont ralenti plus qu’attendu aux Etats-Unis en décembre, à 145.000 créations d’emplois non-agricoles après 256.000 en novembre, selon le rapport mensuel publié vendredi par le Bureau de statistiques (BLS) du département du Travail. Le consensus en attendait 164.000.
Pour mieux juger de la performance de leurs salariés, les entreprises encouragent leurs managers à utiliser cet outil RH qui vise à enrichir le traditionnel entretien d’évaluation.
L’Allemagne comptait 8.000 chômeurs de plus en décembre 2019, un chiffre nettement supérieur aux attentes des économistes. Selon les données du bureau fédéral du Travail, 2,279 millions de personnes étaient sans emploi fin décembre, en données ajustées des variations saisonnières. Le taux de chômage ressort à 5%, très légèrement au-dessus du plus bas historique de 4,9% touché durant l’année 2019.
Le nombre de personnes occupant un emploi a augmenté de 402.000 en 2019 (+0,9%), à 45,3 millions de personnes, en dépit du ralentissement de la croissance, selon l’institut statistique Destatis. C’est un niveau sans précédent, l’augmentation du taux de participation de la population et l’immigration ayant plus que compensé une évolution démographique défavorable. C’est la quatorzième année consécutive de progression, mais à un rythme moindre que par le passé, le secteur des services ayant contribué le plus à ces créations d’emplois (319.000, contre 59.000 pour l’industrie et 36.000 pour la construction). La croissance de l’emploi devrait encore ralentir cette année, notamment du fait de la dégradation de la conjoncture dans le secteur automobile.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé aux Etats-Unis durant la semaine au 28 décembre, de 2.000, à 222.000, selon le département américain du Travail, un chiffre légèrement en deçà des attentes des économistes. Les inscriptions de la semaine précédente ont été révisées en hausse à 224.000, contre 222.000 en première estimation. Toutefois, les moyennes à plus long terme indiquent une légère augmentation. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme un indicateur plus fiable de la tendance de fond du marché du travail, a augmenté de 4.750, à 233.250, son plus haut niveau en deux ans.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué aux Etats-Unis la semaine dernière, de 13.000 à 222.000 en données corrigées des variations saisonnières selon le département américain du Travail, ce qui confirmerait la vigueur du marché de l’emploi, après les 235.000 inscriptions de la semaine précédentes. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme plus représentative de la tendance de fond du marché du travail, a légèrement augmenté pour s'établir à 228.000 contre 225.750 la semaine précédente. Certains analystes en font une mesure importante seulement dès lors que ces chiffres dépassent la barre des 300.000 inscriptions. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a diminué à 1,72 million lors de la semaine au 14 décembre.
Les syndicats du Crédit Mutuel jugent insuffisantes les hausses de salaires pour 2020, pourtant supérieures aux autres banques. La Société Générale renonce à une augmentation générale.
L’année 2020 sera placée sous le signe des recrutements pour Treezor. Pour accompagner son développement (ouverture d’un second bureau en France, de bureaux en Italie et en Espagne, puis en Belgique et en Allemagne), la fintech française spécialisée dans les plates-formes de paiements prévoit d’augmenter ses effectifs de 50 % ou plus l’année prochaine. En deux ans, les effectifs de la société rachetée en 2018 par la Société Générale ont déjà été multipliés par cinq, passant de 15 salariés en 2017 à 75 en 2019. Pour recruter, la fintech créée en 2016 par deux ingénieurs en informatique, Eric Lassus et Xavier Labouret, précise miser sur « la diversité, la multiculturalité et la parité ». Elle est composée de 40 % de femmes, dont plus de 35 % dans l’équipe dirigeante, et de plus de 13 nationalités de presque tous les continents. Les profils recherchés pour 2020 sont surtout techniques : développeurs, DevOps, IT et opérationnels (service client, KYC).