« La parité de genre est un indicateur d’une entreprise progressiste et moderne ». Karima Silvent, directrice des ressources humaines (DRH) d’Axa et membre du comité de direction, prenait la parole, le 3 décembre, à l’occasion du lancement d’une consultation publique sur l’égalité femmes-hommes dans l’économie par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. « En 2010, nous avions 10 % de femmes dans les équipes dirigeantes d’Axa, nous sommes à 32 % aujourd’hui et nous visons 50 % de femmes dans le top 300 des dirigeants en 2023 », a souligné la DRH en ajoutant que « l’objectif en 2023 est aussi d’atteindre la parité salariale ». Parallèlement, BNP Paribas a annoncé que son « comex » a signé la charte #JamaisSansElles et que ses membres masculins ne participeront plus à des événements internes ou externes de plus de trois intervenants sans la présence de femme. La banque veut atteindre d’ici 2020 plus de 25 % de femmes dans ses « comex » groupe et plus de 30 % de femmes parmi ses senior managers. Le groupe bancaire, qui compte 52 % de femmes parmi ses collaborateurs, prévoit aussi d’étendre la signature de cette charte à l’ensemble de ses 100 principaux managers exécutifs ou dirigeants d’ici 2021. Quant à la consultation publique du gouvernement, la plate-forme http://femmeseco.make.org accueillera les propositions des internautes jusqu’au 20 janvier. Les avis exprimés permettront de peaufiner un futur projet de loi sur l’égalité femmes-hommes dans l’économie, qui sera présenté au printemps 2020.