Le ralentissement de l’économie chinoise qui a refroidi le marché des fusions-acquisitions a conduit les banques d’investissement à réduire leurs enveloppes de bonus. Chez UBS, le « bonus pool » hors Japon a chuté de 14 %, contre une baisse de 9 % chez son concurrent Morgan Stanley, indique Bloomberg. Citigroup a pour sa part diminué ses bonus de 6 % tandis que Goldman Sachs a globalement opté pour une stabilité de ses primes variables, avec quelques gratifications pour ses banquiers les plus performants. Au sein des banques, ce sont essentiellement les banquiers seniors qui subissent les baisses les plus importantes de leurs bonus. Les managing directors et executive directors voient ainsi leurs primes décliner de 9 % à 12 %, précise Bloomberg. Les vice presidents ont perçu quant à eux des bonus stables, tandis que les associates ont obtenu de légères hausses.
Les portes des comex et codir des entreprises du SBF 120 ont toujours du mal à s’ouvrir aux femmes, selon l’étude Mixité au sommet réalisée par Heidrick & Struggles et L’Express. Pour mémoire, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes recommande une part de 20 % de femmes d’ici à 2022 dans les comex du SBF 120 et de 40 % d’ici à 2024 pour les comex de plus de huit membres. « L’étude révèle qu’il manquerait, en 2019, 281 femmes dans les comex des entreprises du SBF 120 pour être conforme à l’objectif envisagé pour 2024 », avertit Sylvain Dhenin, managing partner, CEO & board practice Europe & Afrique chez Heidrick & Struggles. L’an dernier, moins de 20 % des membres des comex du SBF 120 étaient des femmes et seules 7 entreprises comptaient au moins 40 % de femmes dans leur comex. Par ailleurs, les femmes membres de ces instances occupent majoritairement des postes fonctionnels. Elles ne représentent ainsi que 12 % des membres des comex à des postes opérationnels.
Les marques employeurs des grandes entreprises (de la finance notamment) qui vantent leur engagement en matière de RSE (responsabilité sociétale des entreprises) sont-elles complètement à revoir ? La question se pose lorsqu’on voit les conclusions de la 3e édition du baromètre « Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi » du Boston Consulting Group/Conférences des grandes écoles/Ipsos, réalisé auprès de 4.112 étudiants et 2.083 alumni de 187 écoles, du 4 novembre au 11 décembre 2019. Ainsi, 72 % des étudiants considèrent que les grandes entreprises ne sont pas engagées sur la RSE et si 82 % des talents estiment que les entreprises sont plus engagées aujourd’hui qu’il y a dix ans, elles le sont d’après eux pour de mauvaises raisons : pour améliorer leur image, et non par conviction ou par obligation légale. En outre, 6 talents sur 10 se disent prêts à refuser un poste dans une entreprise qui manque d’engagement.
« Comment investir de manière responsable ? », « Comment mesurer l’impact de l’investissement responsable ? », « Comment reconnaître une stratégie ESG ? ». Pour se former sur ces questions, Candriam lance la Candriam Academy : une formation en ligne, gratuite et en libre accès, via un parcours de huit modules destinés à former, par exemple, des investisseurs institutionnels, des réseaux de distribution, des conseillers financiers ou des investisseurs finaux. « La durée totale [de ce parcours] n’excède pas quelques heures », précise un communiqué de Candriam, qui affiche près de 45 milliards d’euros d’encours « responsables » sous gestion. Cette action de sensibilisation à l’investissement responsable de la part du gérant franco-belge s’adresse notamment à la jeune génération. « Plus de 70 % des ‘millennials’ déclarent vouloir que leurs investissements correspondent à leurs valeurs : c’est là tout l’objectif de la Candriam Academy, qui veut contribuer à former la prochaine génération d’investisseurs responsables », affirme Naïm Abou-Jaoudé, CEO de la société.
JPMorgan envisage de supprimer des centaines de postes dans sa division de banque de détail, affirme Bloomberg de sources proches du dossier. La banque américaine préviendra les salariés concernés le 6 février. La division, qui réalise la moitié des revenus du groupe, fait l’objet d’une revue plus large face aux changements de comportement des consommateurs qui privilégient de plus en plus les services en ligne.
Le nombre de demandeurs d’emploi en «catégorie A» a reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Le nombre de d’inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes. La baisse est sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%), mais plus timide pour les plus de 50 ans (-0,9%). En incluant les départements et régions d’outre-mer, hors Mayotte, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A s'élève à 3.553.700 millions (-1,7% sur le trimestre et -3,3% sur un an).
Le nombre de demandeurs d’emploi en «catégorie A» a reculé de 1,7% au quatrième trimestre 2019 en France métropolitaine, soit une baisse de 3,1% sur un an, selon les données publiées lundi par le ministère du Travail (Dares). Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi a ainsi reculé de 55.700, à 3.308.800 millions de personnes. La baisse est particulièrement sensible chez les moins de 25 ans (-2,2%) ; elle est en revanche plus timide pour les plus de 50 ans (-0,9%).
En dépit des taux bas, les rémunérations en banque de détail devraient résister. En banque d’investissement, le contexte juridique sème le trouble sur les bonus.
Le French Tech Visa et le recours aux bons de souscription de parts de créateur d’entreprise deviennent accessibles aux start-up étrangères basées en France.
Un discrédit pour les politiques diversité dont se targuent les grandes entreprises françaises ? Les résultats d’une étude révélée par France Inter le 8 janvier mettent en évidence « une discrimination significative et robuste selon le critère de l’origine à l’encontre du candidat présumé maghrébin ». Suite à une campagne de tests anonymes menée entre octobre 2018 et janvier 2019 auprès de 103 grandes entreprises parmi les 250 plus grandes capitalisations de la Bourse de Paris, une enquête a été réalisée par une équipe de chercheurs de l’université Paris-Est-Créteil à la demande du gouvernement. Les candidats nord-africains ont près de 20% de réponses en moins que les candidats français, ont constaté les chercheurs. Cette discrimination est « plus forte dans les entreprises les plus grandes, dont le chiffre d’affaires est supérieur à la médiane et se concentre dans quelques secteurs d’activité », poursuivent les chercheurs sans préciser lesquels.